Henri Alleg est mort, l’anti-France perd un pion !

Bigeard
A chacun ses héros !

 

    Henri Alleg est mort. On pourrait dire, selon la formule consacrée  : « Paix à son âme ! ». Le problème est que, d’âme, cet homme n’en avait sans doute pas. Un des rares points sur lesquels il était certainement d’accord avec moi, du reste. En tout cas, si âme il avait, elle est en train de brûler en enfer en compagnie de celles de Lénine, Trotski, Staline, Pol Pot et autres dictateurs communistes sans foi ni loi et tous plus cinglés les uns que les autres. Sans compter De Gaulle qui n’aura pas assez de l’éternité pour expier ses crimes. De ce point de vue, Henri Alleg est une référence. Cosmopolite anglais installé à Alger en 1939 et aussitôt actif au sein du Parti communiste algérien, Alleg était probablement un agent soviétique chargé de la déstabilisation de l’Algérie. Pour cela tout était bon, dont, en premier lieu le mensonge abondamment relayé par une presse complice.

    Evidemment, il y a peu de chances que vous lisiez ce genre d’épitaphe dans notre chère et subventionnée presse bien-pensante en quasi-totalité dirigée par des émules des susnommés. Et c’est bien là où le bât blesse. Si le communisme est bel et bien mort en tant qu’idéologie, les œufs qu’il a, tel un indestructible alien, pondu dans le corps social et politique français, ont fait des millions de petits qui se sont emparés, non seulement de la totalité des leviers de pouvoir, mais aussi de l’esprit de dizaines de millions de Français décervelés par cinquante ans de propagande et de mensonges.

    Ce phénomène remonte à 1944. Grâce à la bêtise des Américains qui, après avoir laissé l’Armée russe envahir les pays baltes, la Pologne, la Thécoslovaquie, la Roumanie, la Hongrie, et une partie de l’Allemagne, avaient armé Tito, celui-ci en avait profité pour mater les démocrates balkaniques et créer une fédération artificielle sous influence soviétique. La Grèce avait dû à la fermeté d’un homme, Churchill, d’échapper au même sort. La Turquie et l’Iran, portes d’accès des soviétiques au pétrole du Moyen Orient, furent mieux défendus par les Américains, qui y firent obstacle aux menées soviétiques. Tout cela, au prix de l’instauration de pouvoirs militaires.

    Il en fut, en France, tout autrement. On sait comment, pour asseoir son pouvoir et neutraliser les Communistes, De Gaulle s’était entendu avec Staline pour que ceux-ci renoncent à faire en France ce qu’ils entreprenaient en Yougoslavie, en Grèce, en Turquie, en Iran  : la conquête du pouvoir par la guerre civile. Alors qu’il avait menacé le déserteur Thorez de « Douze balles dans la peau  ! », il en avait fait un ministre d’Etat. Mieux, si on peut dire, il avait fait entrer au gouvernement d’union nationale cinq Communistes qui firent des petits jusqu’à devenir neuf sous Georges Bidault. Avec des postes clés comme l’armement (en pleine guerre froide avec le bloc soviétique !), la production industrielle, l’énergie, le travail, la sécurité sociale, la santé, l’urbanisme et le logement, autant de secteurs vitaux du pays où le PCF ne se priva pas de placer ses pions. Etonnez-vous après ça que l’économie française soit aussi fortement noyautée par le collectivisme prédateur et paralysant[1] ! Dans le même temps, la quasi-totalité de la presse français était confisquée sous prétexte de collaboration au profit des imposteurs socialistes et communistes. Et c’est tout naturellement que, grâce à l’accession de la coalition rose-rouge au pouvoir en 1981, les mêmes se taillèrent un véritable monopole dans les médias audiovisuels. Etc. (Pour en savoir plus, voir la France confisquée)

    Qu’on ne s’y trompe pas : la France continue d’être rongée par ce cancer. Mais l’élection de François Hollande et son cortège de décisions incohérentes, sauf si elle s’inscrivent dans une entreprise de destruction méthodique de la nation française et de sa civilisation, ont un effet inattendu sur les Français : ils ouvrent peu à peu les yeux. Et beaucoup d’entre eux commencent à comprendre ce que signifie l’abandon de l’Algérie en 1962.

    Et si le combat de l’Algérie française n’était qu’un avant-goût du grand combat qui s’annonce ? Et si le combat dit d’arrière-garde des PNH était en réalité le combat des Français d’avant-garde ?


[1] Les Français savent-ils que 1% de leur facture d’énergie, soit un total proche de 600 millions d’€uros par an, va au Comité d’entreprise d’EDF ? Savent-ils que le syndicat CGT de l’imprimerie a le monopole d’embauche ? Savent-ils qu’une poignée de dockers CGT payés une fortune pour quelques heures de travail par semaine, suffisent à paralyser les docks de Marseille, provoquant la ruine de la ville sans que les politiques n’osent s’y opposer ? Savent-ils que 82% des journalistes votent à gauche ? Etc.

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