Fillon Président, la Nation contre une coalition d’Euro-mondialistes
Mes lecteurs savent que je ne prends pas la plume pour commenter ce que tout le monde a sous les yeux mais en tirer des perspectives pour l’avenir. J’ai dit ici même que Fillon était le président qu’il fallait pour la France et que, en tout état de cause, il était de l’intérêt des Patriotes qu’il fût désigné par la droite pour la représenter à la prochaine présidentielle. C’était une façon d’inciter les électeurs du FN à entretenir deux fers au feu : Fillon opposé à Marine Le Pen le 7 mai prochain est la configuration idéale pour un Patriote digne de ce nom puisque l’un et l’autre sont pour la France les meilleurs garants d’une souveraineté menacée par le camp de la mondialisation et de la communautarisation de l’Europe. Étant très actif sur twitter, je puis témoigner que ce raisonnement est partagé par nombre d’électeurs du FN. En participant au premier tour de la primaire de la droite et du centre, ils ont, au grand dam des apparatchiks du parti, contribué au triomphe, il faut bien le dire, de François Fillon. Et c’est tant mieux !
Que va-t-il se passer maintenant ? François Fillon président n’est plus à mes yeux un slogan mais une quasi certitude. Et je doute qu’il se trouve un homme politique sérieux pour penser autrement. Cela induit de formidables effets sur notre politique intérieure et, plus encore, sur notre politique étrangère. Mais nous aurons l’occasion d’y revenir longuement. L’effet immédiat de la désignation de François Fillon comme candidat de la Droite et – mais c’est contesté – du Centre, est le bousculement des lignes politiques.
Une chose est sûre, que vous ne lirez nulle part ailleurs car, aveuglés par la vérité, nos analystes sont trop timorés pour sortir des sentiers battus et des évidences : l’inévitable élection de François Fillon le 7 mai prochain sera à la France ce que celle de Donald Trump est aux États-Unis et le brexit au Royaume-Uni. Nicolas Sarkozy et François Hollande ont fait de la France les caniches de l’Amérique ; François Fillon lui rendra sa véritable place, celle d’une très grande puissance sans laquelle rien n’est possible en Europe.
L’élection de François Fillon à la présidence de la République française sera, comme celle de Trump aux États-Unis ou le brexit au Royaume-Uni, la fin d’un monde bipolaire et la restitution de sa souveraineté à la France. Avec Fillon, le peuple français reprendra le contrôle de ses propres affaires. Cela vaut pour son économie et son projet de société, qui ne seront plus dictés par une Union européenne réduite au rôle de simple instrument des lobbies financiers et sociétaux. Et cela vaut pour sa politique étrangère, qui sera d’autant plus facilement libérée de l’emprise américaine que les Américains sont en train d’adopter pour eux-mêmes celle dont le Peuple français rêve pour lui. Je pense évidemment à nos relations avec la Russie, = la fin des traités trans-océaniques (Trump vient d’annoncer le retrait du traité trans-pacifique) et à notre implication dans les affaires du Levant.
Mais revenons à notre politique certes politicienne mais qui a sa grandeur. Les manœuvres, en réalité, ont commencé dès dimanche soir dans le sens d’un déplacement des lignes. Depuis hier, on assiste à une campagne violente et insidieuse d’Alain Juppé contre François Fillon sur la prétendue infaisabilité de la réduction des effectifs de la fonction publique prévue par son programme. Pour cela, Juppé n’hésite pas à triturer les chiffres, à instrumentaliser les fonctionnaires et à agiter la peur des Français d’une dégradation des services publics. A les entendre, il y aurait moins de policiers, moins d’enseignants, moins d’infirmiers et moins de pompiers, trois secteurs en déshérence auxquels les Français sont particulièrement sensibles. En gros, on fait croire aux Français que la totalité des cinq-cent-mille départs de fonctionnaires à la retraite ne sera pas remplacée alors qu’il ne s’agit que de 50%. Sans jamais rappeler qu’il y a en France quatre-vingt fonctionnaires pour 1000 habitants quand l’Allemagne se contente de cinquante-cinq pour mille. Et sans jamais dire qu’un emploi de fonctionnaire prive la Nation d’un emploi et demi dans le privé. Comme de juste, cette campagne est très largement relayée par les médias.
Dans le même ordre d’idées, Alain Juppé suggère que, catholique convaincu donc opposé à l’avortement, François Fillon supprimera le droit à l’avortement. Ce que l’intéressé nie avec indignation. Ce qui n’empêche pas la médiasphère de gloser longuement sur sa proximité avec, et c’est son droit le plus strict, les milieux catholiques. C’est, en moins outré, Laurent Joffrin accusant Fillon d’ « apostasie du gaullisme social devenu le représentant d’un catholicisme politique activiste et agressif qui fait pendant à l’islam politique », ajoutant « D’ici à ce qu’il devienne une sorte de Tarik Ramadan de sacristies… »[1] Ce qui a valu à Joffrin, ancien Young leader de la French american foundation, comme Juppé, Hollande et Macron, de se faire moucher par Eugénie Bastié avec ces tweets ravageurs.
Je croyais que Joffrin était au bord de la retraite mais en fait son connomètre n'a jamais été aussi haut. pic.twitter.com/xVDoZLXipm
— Eugénie Bastié (@EugenieBastie) November 21, 2016
Ces deux exemples parmi d’autres de l’orientation donnée par Alain Juppé à sa campagne anti-Fillon ne sont pas neutres. Ils disent le parti-pris des libéraux euro-atlanto-communautaristes de persévérer dans leur projet de redessiner le paysage politique français. Leur projet était de constituer une force centrale faussement partagée entre euro-« progressistes » de « droite » et de « gauche » flanquée d’une opposition d’extrême-droite et d’une opposition d’extrême-gauche inconciliables, ce qui lui assurait, par une alternance factice, de gouverner ad vitam aeternam. Avec l’irruption de François Fillon en pôle position de la course à l’Élysée aux dépens d’Alain Juppé, le projet se trouve plus difficile à mettre en œuvre mais pas au point de faire renoncer ses promoteurs. Au lieu d’une opposition de droite limitée au Front national, ils tablent sur une opposition de droite nationale républicaine[2] et une d’extrême-droite avec un FN affaibli. En effet, des Reps nationaux héritiers de Pasqua et Séguin qui forment le noyau dur des soutiens de François Fillon redeviendront attractifs pour nombre d’électeurs du FN nostalgiques du RPR d’avant sa dérive centriste et européiste. Une dérive inspirée par… Alain Juppé en vue de l’élection de Jacques Chirac à la Présidence de la République. Au passage, la probable élection de François Fillon à la Présidence démontrera, un peu tard et après bien des dégâts subis par la France, l’inanité de cette stratégie.
Comment le projet de recomposition du paysage politique ainsi décrit va-t-il se concrétiser puisque Juppé ne sera pas désigné candidat de la Droite (ne parlons plus du Centre) et qu’il n’osera jamais se présenter en franc-tireur contre François Fillon ? La réponse a été donnée par François Bayrou qui a, la semaine dernière, déclaré qu’il n’écartait pas l’idée de se porter candidat en cas de victoire de François Fillon ce dimanche 27 novembre. Cette hypothèse a toutes les chances de se vérifier, avec comme prétexte à Bayrou pour se présenter, outre le programme décrété ultra-libéral, anti-européen et réactionnaire de Fillon, le ralliement de Nicolas Sarkozy à sa personne. C’est ainsi que se dessine de plus en plus le profil de la Présidentielle de 2017. A droite, Marine Le Pen et François Fillon ; au centre de moins en moins droit, François Bayrou ; au centre de moins en moins gauche, Emmanuel Macron ; à gauche, le candidat sorti vainqueur de la primaire socialiste et, peut-être mais rien ne l’assure, celui d’EELV. S’agissant de Mélenchon, je persiste à penser qu’il n’aura pas les cinq cents signatures qui lui permettraient de se présenter.
Cette configuration de premier tour de la Présidentielle est la plus favorable aux tenants du projet euro-mondialiste de Juppé et Macron… et pour les Socialistes, étant entendu que les chances des uns et des autres de vaincre François Fillon sont minimes. Elle est aussi la plus favorable au FN. Pourquoi ? Parce qu’elle ouvre des perspectives pour tout le monde… dans l’opposition et pour l’avenir. En effet, l’enjeu n’est plus la présidence de la République, d’ores-et-déjà, sauf accident, préemptée par François Fillon ; il est de préparer la suite. Donc :
- Du point de vue du Front national. Fillon candidat d’une Droite re-droitisée, si j’ose dire, c’est, pour les raisons indiquée plus haut, l’affaiblissement de Marine Le Pen. Elle que certains politologues voyaient en position de disputer la victoire au second tour de la Présidentielle n’est même plus assurée d’en être. Avec la participation d’un Centriste (Bayrou) à la compétition, ses chances d’être au second tour s’améliorent. Et c’est toujours bon à prendre car une élimination au soir du premier tour sonnerait le glas du FN ou, en tout cas, de son chef.
- Du point de vue des euro-mondialistes. A partir du moment où Emmanuel Macron, l’homme « de gauche » de la haute finance cosmopolitiste, immigrationniste et communautariste, est sorti du bois, il ne s’agit plus pour ses homologues « de droite » de tergiverser. Si tout ce beau monde veut mettre en œuvre son projet commun (voir plus haut), c’est tout de suite ou maintenant. Les euro-mondialistes ont tout intérêt à passe les cinq ans de présidence Fillon, dont ils dénoncent par anticipation les méfaits, à canarder celui-ci et à préparer la mise en place de leur système. C’est le moment ou jamais pour le super-européiste bien-pensant François Bayrou de mettre ses actes en accord avec ses pensées. D’ailleurs, il reste une toute petite chance de vaincre François Fillon. Juppé ne peut pas la prendre au risque de se ridiculiser ; Bayrou, lui, n’en est plus à un ridicule près.
- Du point de vue de la gauche socialiste. Bayrou candidat prendra plus de voix à Macron qu’à la Droite. Ainsi, l’électorat que je situerais à la gauche de Fillon et que j’évalue à 45% des votants sera partagé en trois au lieu de deux. C’est du nombre d’électeurs MLP transfuges du RPR qui décideront de rentrer au bercail que dépendra qui, de Bayrou, de Macron ou du candidat socialiste, en profitera. A ce jeu, pour peu que Mélenchon soit, comme je le pressens, d’une manière ou d’une autre, empêché, dissuadé ou désintéressé de participer à la présidentielle, c’est le candidat socialiste qui sera l’heureux bénéficiaire de l’affaiblissement du FN. En effet, avec la participation d’un candidat centriste comme Bayrou, le candidat issu de la primaire socialiste a toutes les chances de faire mieux que Macron. Raison de plus, pour Valls, de participer à la primaire socialiste… dont il sortira sans aucun doute vainqueur.
Plus favorable aux opposants de François Fillon cette configuration est, par conséquent, la plus risquée pour lui mais sans menacer son élection. D’abord, une offre élargie lui prendra forcément quelques points. Par ailleurs, si Bayrou s’engage au premier tour, ce ne sera pas pour rester neutre au second ; dans un cas au moins, il appellera à voter contre Fillon : si celui-ci est opposé à Emmanuel Macron. En revanche, si le second tour oppose Fillon à Marine Le Pen, il fera – comme tout le monde, semblant de croire à un danger fasciste, et se donnera de grands airs de sauveur de la patrie en appelant à voter pour lui.
Qu’en sera-t-il s’il est opposé, comme cela redevient possible, au candidat issu de la primaire à gauche ? La logique de la thèse de cet article, qui est la préparation d’un projet euro-mondialiste pour l’après-Fillon, voudrait que Bayrou appelle à voter à gauche pour deux raisons : 1. affaiblir François Fillon ; 2. par solidarité avec un candidat européiste. En vérité, pour moi comme, sans doute, beaucoup de monde, c’est la bouteille à l’encre.
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Le FN de plus en plus à gauche c’est une évidence
Le FN de +en+ à gauche certes,car pour gagner une élection il faut ratisser large.Mais rassurez vous le FN et Marine garde les fondamentaux dans son programme.Le Social,OUI,le socialisme,NON.
L’avantage que Fillon sorte vainqueur de la primaire de la droite est d’assurer la sortie de la gauche dès le premier tour de la présidentielle en retenant les voix LR qui seraient parties aux FN si Juppé avait été choisi….. La gauche n’a qu’un plan, que les 55 à 60% d’électeurs potentiels que se partagent le FN et LR ne fassent pas deux groupes égaux ( un peu moins de 30% chacun) mais un très gros ( le FN) et un assez petit pour être en troisième position au soir du premier tour lui laissant la seconde place…. Car même si Hollande ou Valls perdait face à Marine, une seconde place à la présidentielle lui assurerait sa survie à l’Assemblée Nationale (et donc sa survie tout court vu tout ce qu’elle a perdu depuis 2012)…. Or c’est justement là, à l’Assemblée que se jouera l’avenir de la France que Fillon soit un très bon président ou qu’il soit « moyen » par le poids de la représentation « de droite » vraiment à droite et l’éviction définitive d’une gauche de plus en plus néfaste…. Croisons les doigts que les « clients » du système PS n’en soient pas trop conscients ou que les électeurs FN un peu limités, croyant que FIllon pourrait faire à Marine le sale coup que Sarkozy avait fait à Jean Marie en 2007, n’aillent pas pourrir le résultat. Comme vous le dites, les médias et Juppé ne s’agitent pas comme des sourds depuis dimanche sans raisons……
Bravo pour votre commentaire vous avez parfaitement expliquer la vraie donne la gauche sans député ayant perdu déjà région département pourrait disparaitre du monde politique. Je voudrais vous faire remarquer que la droite centriste applique tout de même bien souvent la même politique que leurs anciens adversaires de gauche
Bonsoir Kader, tu nous avais annoncé la victoire de Fillon bien avant tout le monde. As-tu des dons prémonitoires? Quelles sont tes prédictions pour la présidentielle? Sincères amitiés. Pierre
Pas de prémonitions, seulement des déductions. Je dis depuis longtemps que la politique est (presque) une science exacte. Mon pronostic est dans l’article. Fillon sera président et MLP n’a qu’une chance d’être au second tour : que Bayrou se présente.
Dans votre article vous avez oublié un candidat qui ne sera pas insignifiant Nicolas Dupont-Aignan .
Néant ! Zéro ! Si NDA était raisonnable et ne cherchait pas seulement à gérer sa boutique à 1 m€ par an, il se rallierait à Fillon en visant 2027. En 2017, il fera moins qu’en 2012 (1,79%).
Absolument Kader ! NDA (comme tu dis) vaut 1,5 %, guère plus. Ça me rappelle certaines élections où les photocopies siphonnaient des voix au détriment de l’original. J’attends impatiemment la confrontation Fillon/MLP. Je pense si Fillon reste droit dans ses bottes que la France y gagnera. Certes par vieille fidélité mon choix ne changera pas mais qu’importe……
C’est vous qui le dites , nous verrons bien , je ne partage pas votre analyse sur son score. Tout d’abord attendons de voir quels seront les candidats qui auront les parrainages et le gagnant de la primaire à gauche. Après on pourra faire des pronostics. Cordialement
Monsieur Hamiche, je vous avais en haute estime pour vos articles et votre franc parler, mais la façon dont vous avez parlé de NDA me montre que vous êtes le valet servile du système et que vous cherchez simplement à vous placer pour faire carrière !
J’ai été adjoint au Maire de Dreux en 1989 ; si j’avais été carriériste, je n’aurais eu qu’à me laisser glisser jusqu’à devenir le premier berbère ministre français depuis les années 62… J’en sais assez sur NDA pour pouvoir écrire ce que j’écris sur lui.
He bien soit ! Ne vous gênez-pas, je suis tout attentionné, dite nous vos vérités sur NDA les Français conscients sont à votre écoute, prouvez nous que NDA n’est pas le bon candidat ?
Ce sont les Français qui le diront le 23 avril prochain.
Que votre ami Fillon nous donne sa position vis à vis du traité Européen, qu’il a signé à Lisbonne en trahissant le peuple Français. Et les travailleurs détachés ?
Avec l’élection de Fillon ,le FN aura de plus en plus de mal à se faire respecter Cela est bien dommage mais c’est la politique …
Je pense que la seule solution est de se mobiliser encore d’avantage pour nous sortir de ce mauvais pas ….
Il ne faut pas oublier que Fillon se dit gaulliste . Jusqu’où va son gaullisme ? Que retient-il de Degaulle ? Que repousse-t-il ? Quelle part de son programme ? Je ne peux rester les yeux fermés devant ces questions ?
Fillon est gaulliste, comme Juppé, comme NDA, comme… Marine Le Pen dorénavant, pour laquelle des millions d’anti-gaullistes continuent de voter malgré tout. Ne laissons pas un cadavre polluer la politique d’aujourd’hui.
L’urgence est de remettre l’église au milieu du village, la France à sa place, c’est-à-dire la première en Europe car c’est la place que la Nature et l’Histoire lui ont assignée.
Quelqu’un peut et VA le faire : François Fillon, le premier anti-Maastricht à devenir Président de la République.
Kader, vous cherchiez un candidat qui ne soit pas un politicien, il y en a un le général Tauzin.
Je ne cherche pas un candidat qui ne soit pas politicien ; je cherche un candidat qui soit sincère et capable ; d’ailleurs, je ne cherche plus, je l’ai trouvé en la personne de François Fillon. Pourtant, je sais, pour l’avoir rencontré, que c’est une tête de lard (comme Séguin).
Mais, je vote pour quelqu’un dont le programme rejoint mes aspirations, pas pour un type qui va me caresser dans le sens du poil.
De ce point de vue, Fillon est celui qu’il faut à la France : nationiste, souverainiste, opposé à l’Europe intégrée et favorable à une Europe des Nations, anti-mondialiste, anti-communautariste, fermement décidé à empêcher les forces de l’argent à la Macron de mettre la main sur la France.
Quelqu’un dont, de surcroît, le programme économique est axé, comme celui de Trump, sur le rétablissement de la compétitivité des entreprises par des baisses massives d’impôts et de charges ? Tant il est vrai que rien ne s’améliorera en france tant que nos entreprises paieront 94 mds€ de charges de pluschaque année que les allemandes.
Pourquoi voudriez-vous que je gaspille mon bulletin en l’offrant à quelqu’un qui va sans doute faire encore moins que Dupont-Aignan ?
Exact sur toute la ligne; Le Général Tauzin aurait mieux fait de tenter un coup d’état militaire! Ça nous aurait amusés, ça nous aurait rappelé 1961 avec un échec retentissant à la clé. Les quelques voix que ce brave monsieur va récupérer vont surement manquer à quelqu’un! Cherchez l’erreur!
Ave, André ! Tout-à-fait d’accord ! Je n’aurais pas été contre un baroud d’honneur des vrais patriotes. On se contentera donc d’un baroud politique.
Je vous lis toujours avec plaisir et intérêt, Kader, mais je ne partage pas totalement votre enthousiasme envers Fillon. Je n’oublie pas qu’il a été le premier ministre docile, loyal, de Sarkozy durant cinq ans, avec les résultats que vous avez rappelé…
Un Homme d’Etat ne se serait-il pas démarqué s’il ne partageait pas le « tropisme atlantiste » de l’hôte de l’ Elysée ?
J’ai donc des doutes, in fine, sur son action une fois élu président. Je crains que le résultat soit quelque peu différent des espérances.
Cordialement.
Bien qu’étant officier de réserve et auditeur de l’IHEDN, je n’avais jamais entendu parler du général Tauzin, que je découvre par sa fiche wikipédia. Il a manifestement un déficit de notoriété. Il faudrait préciser ce qui le différencie des autres candidats souverainistes.
Tu me parais bien optimiste…. mieux Fillon que Juppé, certes, mais c’est encore un gaulliste: il n’y a pas de « bon » gaulliste….
M.Hamiche vous faites une véritable exégèse de la pensée de Fillon. Permettez moi de rappeler que Fillon a été premier ministre de Sarkozy et qu’ensuite il est un pur politique qui ne connaît ni la vraie vie ni le monde du privé Enfin il est un des représentants qui nous ont conduit à la faillite de la France droite et gauche confondu.
Qui a voté pour Fillon des retraités qui ont endetté sans vergogne la France alors que la France était en plein boum économique et qui veulent revenus assurés serrer la vis des français. Des cadres supérieurs …des personnes ne connaissent rien de là vie difficile des français depuis 30ans.
Fillon veut des larmes et du sang mais sur le dos de qui ? Des classes moyennes et des classes populaires exactement la clientèle du front national.
Fillon est pour l’Europe comme les autres candidats de la primaire on peut lui accorder qu’il est très critique à juste titre envers la Cour européenne de justice.
Il veut supprimer les 35 heures comme si c’était un frein à l’embauche. Les 35 heures servent à délimiter le champs des heures supplémentaires et permettent les RTt c’esr une avancée pour les salariés. Le véritable frein à l’embauche c’est la difficulté de licencier en cas de problème. La flexsecurite est la solution. Un seul contrat le CDI en contrepartie le licenciement individuel permis le chômeur pris en charge par un organisme chargé de défendre ses intérêts en le payant et en le formant. Cela coûte cher mais c’est le prix à payer.
La formation est aussi un frein à l’embauche comment accepter que l’on sacrifie depuis 1981 la jeunesse sous prolétariat de la société 150000 sortent du cursus scolaire sans formation. Stop!
Le frein à l’embauche c’est le libéralisme économique anarchique qui fait que l’ouvrier français se trouve en concurrence avec le chinois sans foi ni loi!
Le frein à l’embauche c’est le poids de l’État trop important Fillon veut supprimer 500000 emplois dans la fonction publique bravo. Les fonctionnaires ne devraient exister que dans les fonctions régaliennes police justice armée pompiers avec de vrais moyens l’infirmière, le balayeur de la commune, le professeur de l’éducation nationale… n’ont pas à avoir ce statut.
Les privileges de la fonction publiques tels que les jours de carence devraient être supprimés la retraite revus. Le sénat le conseil économique et social supprimés. Le statut des personnels tel EDF ou SNCF revus. Ainsi que leurs comptes étudiés et expliqués on ne peut continuer à payer des entreprises deficitaires alors qu’elle n’assure plus un véritable service public. Les ouvrir à la concurrence.
Le frein à l’embauche c’est aussi ces médias journaux subventionnés délivrant une pensée unique pour soi disant défendre la pluralité qui coutent cher au contribuable. Les journalistes veulent du libéralisme sauf pour eux.
Casser toutes les professions protégées par un numerus clausus qui empêche la concurrence et crée des rentes de situation bien souvent familial Macron avait commencé à le faire mais il n’est pas allé assez loin les corporatismes ont la vie dure.
Faire la chasse aux fraudes diverses qui va du sans papier qui ouvre des demandes dans plusieurs départements comme on vient de le voir dans le puy de dôme aux indépendants non salariés qui fraudent allègement et se plaignent de ne pas pouvoir le RSI! On n’a pas une réelle volonté de mettre fin à cela pour preuve le peu de fonctionnaires chargé de lutter contre ce fléau. De même que les impôts les inspecteurs du travail ont peu de moyens pour lutter contre cette délinquance sociale. On a créé un statut bâtard d’auto entrepreneur qui interdira à terme à la personne qui choisira ce statut d’avoir une vraie retraite et l’État en fin de compte paiera ce choix avec le minimum vieillesse. De plus c’est une concurrence que l’on veuille ou non aux personnes qui paient pour avoir choisi un statut normal. En voulant lutter pour le chômage et baisser des statistiques on créé une nouvelle forme d’exploitation.
Enfin Fillon veut encore subventionner les entreprises après les 50 milliards du pouvoir socialiste Fillon veut en donner 20 de plus quel résultat ZERO. Les entreprises veulent un cadre reglementaire qui ne changent pas tous les six mois ils veulent un carnet de commande et une visibilité accrue dans un marché juste ou la concurrence est transparente.
Pour finir la France a aussi besoin de stabilité elle ne peut l’obtenir qu’avec une immigration zero cette dernière contrairement aux années soixantes déstabilisent dans le domaine du travail car on n’a plus de travail à lui offrir dans le domaine du logement pour la même raison. Les médias font semblant de ne pas voir que le Front National a une politique extérieure équilibrée on ne veut plus d’immigrés mais on préfère que vous restiez vivre dans votre pays avec vos us et coutumes. Une politique ambitieuse envers les pays d’où viennent les migrants est nécessaire quitte parfois à pratiquer une politique d’ingérence avec l’ONU pour mettre fin aux dérives dont seul les peuples sont victimes. Les français dans leur ensemble à travers l’impôt à payer pour que ces migrants restent chez eux.
Les français préfèrent voir un marocain, un algérien, un malien ou un soudanais chez lui que de le voir connaitre le déracinement, la misère le racisme parfois chez nous il est prêt à payer pour cela mais a t’on une seule fois mis sur le tapis ce dossier.
Enfin Jean Marie le pen comme Chirac a été contre les américains en Irak de même en lybie alors que Fillon comme une grande partie de la droite et de la gauche sans remord ont voté pour la guerre dans ce pays.
Si le front seul parti social anti etablisment arrive à faire la synthèse entre les classes populaires et les classes moyennes il fera exploser le plafond de verre. Si le Front national arrive à convaincre les abstentionniste que vous M. Hamiche avez à juste raison montrés dans vos anciens articles l’importance de voter il gagnera si la justice lui en laisse le temps.
Aujourd’hui on traite avec mépris le populisme je suis fier d’être populiste et patriote !
Je voudrais ajouter au réquisitoire toute la classe politique dans son plus grand nombre est pour l’Europe cette Europe qui nous coute chere en représentants du peuple (il a bon dos le peuple!) grassement rémunérés et en fonctionnaires..Voilà de réelles économies.
Tous les candidats de droite veulent pour des raisons soi disant budgétaires mettre la retraite à 65 ans. Quel mépris pour les petites gens. Peut on mettre sur le même pied d’égalité le professeur de l’éducation nationale avec le maçon les socialistes ont mis en place le compte pénibilité que le patronat s’est empressé de tout faire pour qu:’il ne soit pas mis en place. Pour l’ouvrier travailler dans des conditions difficiles jusqu’à 65 ans même si l’espérance de vie a augmenté est une gageüre.
Ouf enfin débarrassé de Juppé. Une bonne révolution pour se débarrasser de Fillon et de tous les autres politicards au service des banquiers, des multiples nationales qui financent leurs campagnes.