Emmanuel Rothschild Président : la fin de la France

Dimanche 7 mai, les Français ont élu le dernier Président de la République française

Dans ma série d’articles sur l’OPA de la haute finance internationale sur l’Europe, j’ai souvent parlé du rôle d’Emmanuel Macron. Mais il a manqué à cette série un article, programmé mais jamais écrit, sur la mission à lui assignée. Le thème en était la prise de contrôle directe des affaires de la France via l’accès d’Emmanuel Macron, son serviteur reconnaissant et zélé, à la Présidence de la République française. Dans mon esprit, l’objectif de la création d’En Marche grâce aux caisses largement ouvertes des banques Rothschild et Goldman Sachs était de mettre le petit protégé de Jacques Attali sur un tremplin en vue de la Présidentielle de… 2022.

Mais le Pénélopegate est passé par là avec les conséquences qu’on connaît : d’abord, l’élimination de François Fillon dès le premier tour ; ensuite, la présence de Marine Le Pen au second tour de la Présidentielle alors qu‘elle ne pouvait guère espérer plus de 16% des voix ; enfin, le report de l’électorat centriste et d’une partie de celui d’Alain Juppé sur Emmanuel Macron et la victoire finale de celui-ci. Au bilan, l’opération Macron a gagné cinq ans mais sa nature et son projet sont exactement les mêmes : au risque de me répéter, une OPA sur le pouvoir politique par la haute finance internationale en vue de l’instauration d’une Europe des grandes régions transnationales vouée à la consommation, ultra-libérale sur le plan économique, immigrationniste et communautariste sur le plan du peuplement, oublieuse de son histoire et des origines de sa civilisation, permissive et transgressive sur le plan de ses fondements moraux.

Le Président de la République Emmanuel Macron, ex-Rothschild[1], ex-Young leader de la French american foundation, est élu pour mettre en œuvre un projet qui se traduira concrètement par la disparition des états-nations, c’est-à-dire, en ce qui nous concerne, celle de la France. Cela signifie que, pour les Patriotes, le combat qui s’engage dès maintenant est existentiel : c’est celui de la survie de la patrie. Mais, me dira-t-on, Emmanuel Macron a peu de chances d’avoir une majorité pour mettre en œuvre son funeste projet. Eh, bien, si, justement ! La majorité pour l’extinction de la France en tant qu’état-nation doté de tous les attributs de sa souveraineté existe ; elle a même déjà beaucoup travaillé à vider la France de sa substance politique en transférant plus de soixante pour cent des pouvoirs de ses institutions vers l’Union européenne. Fillon, Sarkozy, Juppé, Macron, Valls, Hamon, Mélenchon sont tous européistes à des degrés divers. Seuls les divisent, sur la forme, le rythme et le nombre de paliers de la plongée des nations européennes dans une UE souveraine, et, sur le fond, sa nature libérale ou sociale. Autrement dit, aucun d’eux ne défend la survie de la France. Et tous sont, prêts, pour le plus grand nombre à se rallier à Macron, pour les autres, à lui contester le pouvoir sans remettre en cause le projet proprement dit.

Même Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, dont le patriotisme ne peut pas être mis en doute, n’ont pas, en matière de rejet de l’UE souveraine en lieu et place des nations, fait montre de la plus grande résolution. Cela s’explique par leur volonté d’apparaître comme « responsables » aux yeux de ceux qui veulent imposer la doxa européiste y compris à leurs ennemis. C’est ainsi que, loin de tenir la ligne d’une sortie de l’UE résolue sur le fond quitte à être négociée pour la forme, les deux compères ont infléchi leur discours au point de n’en plus parler et de se focaliser sur l’€uro. Un sujet tellement flou et tellement propice à la branlette intellectuelle et aux supputations que même les économistes ne sont pas d’accord entre eux. Ce qui n’empêche pas les journalistes omniscients et irresponsables d’asséner de la manière péremptoire qui les caractérise de fausses vérités qui finissent toujours par déstabiliser. Ce, alors même que l’électorat patriote s’en fiche comme de ses premières couches. En voulant jouer avec le système plutôt que contre lui, nos champions se sont trompés. La politique n‘est pas un sport comme les autres ; elle s’apparente à la boxe des premiers temps : celui qui monte sur le ring doit avoir à l’esprit qu’un seul des deux boxeurs restera debout et qu’il faut être celui-là.

Bref, on vient de prendre un TGV sans escale vers la disparition de la France avant cinq ans. La prochaine présidentielle ne sera pas pour élire un Président de la République française mais un Président de l’Union Européenne. Entre-temps, tout ce qui était de nature à ralentir cette marche et qui a été mis sous le tapis ressortira.

Sous prétexte de guerre en Syrie, on a déjà vu l’ouverture des frontières à l’afflux en Europe de quelque deux millions de faux réfugiés et vrais migrants (parmi lesquels on ne sait combien de terroristes) ; la communautarisation sera portée à son paroxysme : il n’y aura plus de Peuple de France mais « des Arméniens, des Comoriens, des Italiens[2], des Algériens, des Marocains, des Tunisiens, des Maliens, des Sénégalais, les Ivoriens…et des tas d’autres (sic) [qu’il n’a] pas cités ! » (Macron à Marseille).

Et tout ce beau monde qu’on entrera avec des forceps dans nos cités déjà miséreuses, ingérables et livrées aux trafiquants de drogue et aux islamistes, sera entretenue à force d’argent extorqué à une classe laborieuse de plus en plus rackettée. Comme celle-ci se réduit comme peau de chagrin, ces masses seront gavées de la fausse monnaie que la Banque centrale européenne, déjà tenue par les complices de Macron, émettra sans retenue comme elle le fait depuis 2013[3]… préparant ainsi la prochaine, bonne et vraie grosse crise financière qui fera passer les précédentes pour un simple rhume. Tout ce qu’on leur demandera en échange, ce sera d’engloutir les millions de tonnes de malbouffe qui inonderont l’Europe grâce à la mise en place du… TAFTA. Car, et je l’ai dit dès les premiers échos du pseudo-renoncement des Européistes à cet horrible traité, ceux-ci n’attendaient que la fin des élections en France et en Allemagne (en septembre) pour le mettre en œuvre dans l’état[4]. Pour ceux qui doutent encore, qu’ils sachent que le CETA (« petit frère du TAFTA » signé avec le seul Canada) est paraphé… et mis en application avant même sa ratification par les parlements nationaux. C’est dire dans quelle estime ces gens tiennent nos représentants !

En réalité, tous les sujets politiques qui font les belles heures de 24 heures en questions (LCI), de C dans l’air (France 5), des Grandes Voix (Europe 1), de On refait le Monde (RTL), de On va plus loin (Public Sénat), etc. ne sont que du pipi de chat à côté de la seule et vraie grande question qui se pose, celle de la survie de la France. La politique d’aujourd’hui s’apparente à un peloton cycliste où, la tête sur le guidon, tous pédalent dans la roue du voisin en veillant juste à ce qu’il ne s’échappe pas, alors qu’il suffirait de lever la tête pour voir que, là-bas, à l’horizon, une tornade s’apprête à les anéantir tous.

(A suivre)

______________________
[1] On ne sait toujours pas s’il a vendu ses parts sociales de la Banque Rothschild.
[2] Pauvres natifs de parents italiens, renvoyés à leur origine après 80 ans d’efforts pour devenir pleinement français !
[3] Lire ma série Derrière le Tafta, la géopolitique, en particulier États contre nébuleuse financière apatride : la guerre des guerres ?
[4] Lire TAFTA : flou, mensonge et dissimulation à tous les étages et tous les articles de la série.

Ce contenu a été publié dans Actualité politique. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

17 réponses à Emmanuel Rothschild Président : la fin de la France

  1. PEBREL CHRISTIANE dit :

    encore merci pour cette analyse

  2. Robert dit :

    Cher Kader, je crois que la grande majorité de nos compatriotes n’ ont aucune idée de ce qui se prépare, et qu’ils n’ont aucune envie de se poser des questions !
    Leurs préoccupations sont beaucoup plus  » terre à terre  » et plus matérialistes : gérer les crédits de la maison, des voitures, des vacances, et l’éducation des enfants pour les plus scrupuleux…
    Quant à la classe politique que vous évoquez, le spectacle est effectivement affligeant : des boutiquiers !
    Cordialement.

    • Feray dit :

      Votre description de l’état d’esprit de la majorité de nos compatriotes n’est que trop vraie.

      • zeraoune dit :

        Comme le disait la grande Zora les Français sont des VEAUX …et ils le resteront toute leur vie ….Alors nos enfants doivent se bougés ou ils disparaitront !!!!

  3. LEHR dit :

    Cher Kader,
    Excellente analyse. Nous ne pourrons plus descendre d’un TGV en marche, lancé à grande vitesse.
    Nous vivons dans un monde de « bisounours » égoïstes. Leur devise, surtout qu’il ne se passe rien
    près de chez nous.
    Après le CETA, ils auront le TAFTA. Les agriculteurs pourront brouter dans leurs champs.
    Cordialement

  4. françois MAZET dit :

    Bonjour Monsieur,
    Je partage votre analyse et vos inquietudes…..Nous en sommes aujourd’hui au marchandage pour les postes à prendre……..Quelle immense tristesse…..
    Bien Cordialement

  5. Marc Blondet dit :

    « La politique est le moyen d’empêcher les gens de s’occuper de ce qui les concerne » (Paul Valéry) Vérifié une fois de plus, mais aujourd’hui avec une overdose de cynisme !..

  6. nivaggioli dit :

    j’ai toujours un réel plaisir à vous lire, juste et criant de vérité
    … que c’est triste pour notre avenir, pour notre République.
    Un torrent de boue nous coule en abondance, j’espère un jour un torrent de lumière surtout pour nos enfants.

  7. Morin Gérard dit :

    Quoi qu’on en dise, le but du jeu était de faire en sorte que Marine Le Pen soit présente au second tour. Car sa défaite était assurée, quel que fut son adversaire, pour que le système puisse continuer à faire de nous des consommateurs béats, le cœur débordant de reconnaissance envers ces élites si soucieuses de notre-leur bonheur.
    Des preuves? Il est évident que les sondages surévaluaient Marine, histoire de faire peur au bon peuple et de créer les conditions favorables à la constitution éventuelle d’un bon gros front républicain. Le dernier de ces sondages donnaient 60/40 pour Macron. C’est beau un chiffre rond, ça frappe directement l’esprit, ça correspond au niveau de comprenette de l’électeur moyen, versatile au possible.
    Mais personne n’était vraiment assuré de la victoire du bébé Cadum à sa maman. D’où la sortie des affaires. Au cas où! Car Fillon était devenu l’homme à abattre, par tous les moyens. Il suffit de constater la différence de traitement par les médias entre Marine et François. On titille un peu Marine pour éviter qu’elle n’apparaisse quand même pas comme sans taches, par contre on se déchaîne contre le François au mépris de toute déontologie et de respect de la loi.
    Je vous demande de vérifier combien de temps va s’écouler jusqu’à la prochaine allusion ou accusation contre Fillon, soit directement, soit par Pénélope interposée. Médiapart est passé où? Où sont les journalistes et les prétendus experts qui ne passaient pas un jour sans nous asséner leur vérité, sur tous les supports médiatiques possibles? Depuis que Fillon a été éliminé, plus un mot.
    Fillon n’est plus leur problème, ils s’en lavent les mains. Je ne sais pas si ces accusations sont fondées, ni même si leur gravité était suffisante, mais ce dont je suis sûr c’est que nous avons assisté là à une énorme escroquerie qui nous a, certes, débarrassés de minables gagnes-petits (tout est relatif) nationaux au profit de parrains mondialistes.
    Sommes-nous certains d’avoir gagné au change?

    • Robert dit :

      Totalement d’accord avec votre analyse. La manip visant Fillon était énorme… mais sur le plan moral j’estime qu’il était devenu impossible de l’élire à la magistrature suprême, car alors quel blanc-seing donné au cynisme politique !
      « Imagine-t-on le général de Gaulle mis en examen ? »…

    • Jany dit :

      Entièrement d’accord avec votre commentaire qui complète l’analyse de K.Hamiche,je suis d’accord aussi avec Robert sur sa vision de nos compatriotes.Quelqu’un avait dit: »des Veaux ! » On les a lobotomisés et « déculturés » depuis 40 ans en éradiquant peu à peu la fibre patriotique.Il ne faut donc pas s’étonner du résultat. Il n’y aura plus de France en tant que nation ?: »et alors ! » Tel que l’on m’a déjà répondu.
      Avenir plus qu’incertain !

  8. Feray dit :

    Malheureusement les nuages s’amoncellent sur notre pays et il reste encore les législatives ,un dernier recours,avant que l’obscurité totale nous envahisse. Malgré le faux pas incompréhensible de Marine Le Pen(on en attendait tellement d’elle!),nous devrons faire entrer à l’Assemblée le plus grand nombre possible de ses représentants qui sont plutôt bien choisis.Surpassons notre découragement et nos états d’âme!!!

  9. Emilien PASTOR dit :

    Cher Monsieur Hamiche,
    Je partage entierement votre analyse sur la triste situation dans laquelle nous nous trouvons à l’issue de cette élection.
    J’entretiens avec un ami de longue date péruvien une correspondance suivie. Il publie une tribune sur un journal liménien et ses commentaires sur l’élection française, reflet de notre presse nationale au service du favori, déclaré vainqueur de la course avant qu’elle n’ai eu lieu, n’ont pas manqué de soulever mon indignation et je le lui ai fait savoir.
    Je retrouve dans votre texte tous les arguments qui manquent à ma culture politique de français moyen, patriote et inquiet du devenir de notre beau pays.
    M’autorisez-vous à emprunter vos arguments en vous citant ?
    Cordialement
    Emilien PASTOR

  10. ARLAUD jean-Pierre dit :

    Je me pose la question suivante quelle a été le cout de cette campagne présidentielle tous partis confondus ? La débauche de meetings des uns et des autres, la location avec chauffeurs de voitures de luxes, le QG de Macron débordant d’ordinateurs et de jeunes diplomés. Toutes ces dépenses ont couté très cher ; alors que des Français vivent dans la rue, que des agriculteurs ne s’en sortent plus.

  11. honore dit :

    Khader hamiche bravo pour ta candidature aux législatives je n’habite pas Béziers sinon j’aurais voté pour toi sans aucune hésitation.

  12. Briand dit :

    Bonjour Kader

    Très bonne analyse comme d’habitude,Kader,mais reste un petit espoir!!
    que Macron n’a pas ma majorité et comme a dit un journaliste politique,tous les candidats que Macron a mis ou va mettre en place aux législatives,sont des novices,et,comme il ne veut aucune contradiction,étant lui seul le chef,ces candidats,s’ils sont élus, deviendront des GODILLOTS,et diront amen à tous ses projets,quel qui soit.

    Donc il faut une opposition forte aux législatives,du FN,et aussi, ceux des républicains,qui veulent le bien de la France.

    • Kader Hamiche dit :

      Vous ne m’avez pas bien lu, Léo. TOUTE la clique en état de participer à une majorité de gouvernement EST européiste. Le FN sera dans l’opposition et ne pourra strictement rien faire… SI TANT EST QU’IL OBTIENNE LE MOINDRE ELU !!! Vous n’avez pas compris que la dramatique prestation de Marine Le Pen au débat de second tour a détourné d’elle beaucoup d’électeurs DONT DES ELECTEURS FN de longue date ? En réalité, elle nous a ramenés au statu quo ante où l’UMPS s’entendait topujours en dernier ressort, pour faire alliance contre les vrais Patriotes.
      D’ailleurs, Marion Maréchal Le Pen a fait la même analyse ; c’est parce qu’elle sait qu’elle ne PEUT pas être ré-élue dans le Vaucluse, où elle est attendue avec des fourches, notamment par le clan Bompard qu’elle a heurté de front, si j’ose dire, qu’elle a décidé de se retirer. Soyons sérieux, la fable de la vie de famille ou d’une carrière privée ne tient pas la route : PERSONNE ne peut refuser une tribune de Député d’opposition qui n’empêche en rien une activité privée si on le souhaite. (Fillon est allé 21 fois en 30 mois au Sénat quand il y était élu).
      Je dis et répète que le TGV de la dénationalisation de la politique est lancé. Il nous mène tout droit, en moins de 5 ans, vers une Europe souveraine, intégrée, dirigée par des financiers mondialistes, immigrationniste, communautariste, dont les populations et non les PEUPLES seront voués à consommer la merde qui sera partout commercialisée grâce au TAFTA.
      Seule pourra l’arrêter une alliance de TOUS les Patriotes sincères (je ne parle pas des aventuriers comme Ménard), sûrement pas de tel ou tel parti auto-promu sauveur du pays.
      Ne faisons pas comme (1954-1962) en Algérie où, plutôt que de voir lucidement chaque nouveau signe de la catastrophe annoncée nous préférions croire les nouvelles promesses de ceux qui nous y menaient tout droit !
      Sachez ben que ça ne me fait pas plaisir d’écrire ça !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *