Cet article d’abord publié sur mon blog Médiapart a été dépublié par « la rédaction de Médiapart car il ne respecte pas la législation en vigueur et notamment les dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. » J’ai demandé pourquoi à Fabrice Arfi, alors que Médiapart avait publié le 15 octobre un article de blog titré « La LICRA en pleine dérive réactionnaire ».
Evidemment, je ne suis pas dupe: seuls les gens « de gauche » ont le droit de se critiquer mutuellement. Un Patriote, à plus forte raison quand c’est un fils de Harki – donc de traître selon leurs canons idéologiques – n’a qu’à fermer sa gu…..
L’autre différence est que, moi, je donne des noms et je dénonce clairement le lobby pro-israélien radical qui utilise des organes comme la LICRA ou la « Fondation » Jean Jaurès pour servir SES intérêts et ceux de ses donneurs d’ordres. C’est ce qu’il fait ici en soufflant sur les braises des haines communautaires pour faire faire aux Français une guerre qui n’est pas la leur.
Ceci étant dit je ne me plains pas : la liberté se mérite ; elle implique quelques sacrifices dont celui, au premier chef, de la censure.
FJJ, Zemmour, LICRA, Identitaires, CCIF…, même combat ?
Ce vendredi 20 octobre a eu lieu au siège de la Fondation Jean Jaurès à Paris 9è un débat sur « les freins de (sic) l’intégration ». Venant d’une organisation socialiste qui a toujours combattu l’intégration des Immigrés, c’est pour le moins curieux. En creusant bien, on comprend. Tout porte à croire que nous ayons affaire à une offensive anti-Musulmans concertée.
« Quand la religion infiltre la société » : c’est le titre de la dernière « table ronde » des 7èmes universités d’automne de la LICRA organisées cette année au Havre[1]. Illico, comme j’ai l’esprit mal placé, je me suis dit que la LICRA faisait de l’auto-dérision en organisant une opération vérité sur l’omniprésence des Juifs français aux plus hautes charges politiques, économiques et sociales de la République. Mais non, il s’agissait juste de vilipender une supposée islamisation de la société française. Ce dont la lecture d’un tweet de la LICRA relayant une déclaration pour le moins osée d’Émilie Frèche, l’une des participantes à ce « débat« écrit d’avance, m’a convaincu. Ce tweet, « L’islamisme[2] est un fascisme qui vise à déprogrammer et nier les individus » a été relayé par un certain Jérémie Peltier, animateur du débat, puis retiré de sa lt après que moi-même et d’autres tweetos l’ayons commenté.
C’est cela qui m’a mis la puce à l’oreille. En effet, Jérémie Peltier est un cadre important de la Fondation Jean Jaurès. En parcourant sa page twitter, j’ai été sidéré de voir le nombre de tweets consacrés à l’activité de la LICRA. De deux choses, l’une : ou LICRA et FJJ sont copines comme cochonnes ou l’une a infiltré l’autre (la stratégie trotskiste de l’entrisme doit être familière aux deux). A moins qu’elles ne soient que deux faces d’un même organe d’influence, ce que je crois.
LICRACompte certifié @_LICRA_
#UALICRA2017 « L’islamisme est un fascisme qui vise à déprogrammer et nier les inivdivus » (faute de frappe d’origine) @EmilieFreche
02:01 – 15 oct. 2017
Jérémie Peltier a retweeté
Fondation JeanJaurès @j_jaures 17 oct.
En réponse à @RCJRADIO @finchelstein @lirelasociete
La @j_jaures organise à Tel Aviv un colloque sur la sécurité et la paix. Elle se rendra à cette occasion dans les territoires palestiniens
Jérémie Peltier a retweeté
RCJ RADIO @RCJRADIO 17 oct.
À suivre en direct sur http://www.radiorcj.info Gilles @finchelstein Directeur Général de la Fondation @j_jaures dans @lirelasociete
…Etc.
Il se trouve que la « Fondation » Jean Jaurès organise ce vendredi à 18h à son siège parisien 12 Cité Malesherbes, 75009 Paris un « dialogue » parfaitement oiseux et tordu sur « les freins de (sic) l’intégration« . Une manifestation sur laquelle j’ai tweeté car j’y voyais une fumisterie et une escroquerie intellectuelle, allant jusqu’à adresser à Sonia Mabrouk, la journaliste « issue de la diversité », comme on dit maintenant, qui monte, un appel à ne pas y participer. Cette coïncidence/concomitance entre ce pseudo débat et la véritable agression anti-Islam qu’a constitué la table ronde de la LICRA évoquée plus haut m’a convaincu qu’il s’agit d’une campagne du lobby juif contre les Musulmans de France.
Le débat entre assimilation, intégration et, à l’époque, insertion des Immigrés remonte à quarante ans. J’ai personnellement connu l’expérimentation du communautarisme par Françoise Gaspard à Dreux en 1977 ; le débat était tranché quatre ans plus tard par l’arrivée des socialo-communistes au pouvoir en 1981 en faveur, non pas de l’intégration mais de l’insertion des Immigrés dans la société française, autrement dit, pour une communautarisation avant la lettre de la France. La tendance s’est traduite par la création d’SOS racisme par, déjà, une bande de « potes« juifs du PS, dont les trotskistes Julien Dray et Harlem Désir. Plus qu’une création, une opération de flibuste car elle résultait de la confiscation d’une Marche pour l’égalité et contre le racisme organisée en 1983 par… des enfants de Harkis de Provence.[3] L’Histoire a retenu le slogan « touche pas à mon pote« mais le plus important était la doctrine d’SOS Racisme, « le droit à la différence ». Tout un programme ! La droite et certains Socialistes tentèrent une réplique avec France Plus et son « droit à la ressemblance » qui permit surtout à Arezki Dahmani et à ses complices de faire chauffer la carte bleue. Sollicité, je refusai d’y participer car je ne voyais pas d’avenir commun pour les enfants de Harkis et ceux qui nous traitaient, déjà, de traîtres.[4] Parmi ses dirigeants, certains ont fait carrière : Kader Arif, apparatchik socialiste devenu ministre de Hollande, Nacer Kettane, le PDG de la radio Beur FM qu’il avait fondée en 1981, Rachid Kaci, Sous-Préfet.
Le lecteur comprendra qu’en voyant des Socialistes parler d’intégration des Immigrés trente-trois ans après l’avoir combattue, je pouffe !
Mabrouk Sonia a retweeté
Fondation JeanJaurès @j_jaures 16 oct.
L’intégration vue par @SoMabrouk : un dialogue avec Iannis Roder à vivre le 20/10. Inscriptions et streaming : http://bit.ly/2yknx89
Ainsi donc, ce vendredi 19 octobre à 18h, on verra débattre sur « les freins de (sic) l’intégration [des Immigrés] » deux étoiles montantes de la galaxie bobo-médiatico- politique : la journaliste Sonia Mabrouk et l’enseignant Iannis Roder. On se dit tout de suite qu’il faut que ces deux personnes aient un sacré vécu d’Immigré pour avoir ainsi été choisies pour parler de ce sujet qui taraude la société française depuis quarante ans. Alors, qui sont Sonia Mabrouk et Iannis Roder ?
Si l’on en croit un article paru en 2013 sur le site du CRIF, Iannis Roder, « parisien issu d’une famille d’immigrés hongrois dans les années 1930« , est prof d’Histoire. Mais c’est surtout un « prof de mémoire« (dixit le CRIF). « Depuis 2007, le Mémorial de la Shoah de Paris lui a confié une formation pour les enseignants sur l’histoire du génocide juif. » Autrement dit, Iannis Roder, Juif d’origine hongroise, n’a, pour toute expertise en matière d’intégration des Immigrés, que son expérience d’enseignant AUX ENSEIGNANTS de la manière d’amener les petits Musulmans de banlieue à troquer leur religion, l’Islam, pour la Shoah, c’est-à-dire une autre religion mais sans Dieu et sans livre sacré, sauf, peut-être, ceux de Jacques Attali et de Bernard-Henri Lévy.
Iannis Roder ne débattra pas mais « dialoguera », si on en croit un tweet de la « Fondation » Jean Jaurès retweeté par l’intéressée, avec Sonia Mabrouk. Cette belle Franco-Tunisienne de bientôt quarante ans, qui a été enseignante puis journaliste à Jeune Afrique avant d’être « découverte » par Jean-Pierre Elkabbach, effectue une belle carrière de journaliste politique à la télévision et à la radio. Présentatrice efficace et pertinente de On va plus loin pendant quatre ans sur Public Sénat, elle anime depuis la rentrée Les voix de l’info sur C.NEWS. Et tout le monde s’accorde à voir en elle une future star de la médiasphère nationale.
A ce stade de la démonstration, on se dit que l’intégration de Sonia a dû être bien difficile, que son chemin a été semé d’embûches, qu’elle a dû batailler pour accéder à l’Université, travailler tout en étudiant pour améliorer sa maigre pitance de boursière, qu’elle a connu des fins de mois difficiles, vécu les affres de la pauvre fille d’Immigrés coupable d’être, de sa grande fratrie, la privilégiée dont la famille se prive en cachette – mais elle n’est pas dupe – pour lui offrir des études. Peut-être même a-t-elle, sur son parcours semé d’obstacles, puisque c’est la semaine du #DénonceTonPorc, dû affronter des mâles blancs racistes de plus de cinquante ans, aux fesses flasques, au ventre rebondi et à la lippe baveuse ?
Eh, bien, non ! Sonia est la fille unique d’une famille de grands, très grands bourgeois tunisiens intimes du Président Bourguiba. Je passe sur son parcours universitaire et ses études à la Sorbonne cool, sans aspérités ni difficulté aucune, tranquilles. Elle vit dans le VIIIè (ou le XVIè) arrondissement de Paris, dans un appartement cossu avec vue sur la Tour Eiffel où, petite-fille de riches, elle venait déjà en vacances chez son grand-père ministre du commerce de Bourguiba ou chez son oncle ambassadeur de Tunisie en France. Bien pratique, à deux pas des studios d’Europe 1 et pas trop loin de ceux de C.NEWS !
http://www.cotemaison.fr/chaine-d/deco-design/ou-vit-la-journaliste-sonia-mabrouk_24667.html
Bref, on voit mal pourquoi Sonia Mabrouk a été choisie pour participer à cette véritable escroquerie intellectuelle et morale. Certes, elle a écrit un livre, Le monde ne tourne pas rond, ma petite-fille, que je n’ai pas lu et ne lirai jamais car j’ai trois mille chefs d’œuvres de retard, dont une bonne partie de Montaigne ; certes, à l’occasion de sa tournée de promotion sur les plateaux de télé, elle a bien mouché Marwann Muhammad, le sulfureux porte-voix du CCIF. (Lire et visionner ici) J’ai applaudi mais, à la réflexion et compte tenu de l’affaire qui nous intéresse ici, je me demande si je n’ai pas été trompé.
En effet, j’ai alerté Sonia Mabrouk quant aux doutes qui planent sur les buts certains à mes yeux et, au minimum, possibles, des organisateurs de ce débat. Elle n’a pas jugé bon de répondre à mes préventions et c’est son strict droit. J’en déduis qu’elle assume de participer à ce que je considère comme une entreprise malfaisante de la Fondation Jean Jaurès.
Pour ceux qui veulent revoir le « débat » sur u-tube (Il n’est plus accessible sur le site de la FJJ).
https://jean-jaures.org/nos-actions/les-defis-de-l-integration-en-france-debat-avec-sonia-mabrouk-et-iannis-roder
Me revient alors que son mentor est Jean-Pierre Elkabbach. Chacun se souvient des « patates » qu’il distribuait sans compter (c’était NOTRE argent !) à ses protégés Arthur, Nagui, Delarue, etc., dont il fit la fortune sur le dos des assujettis à la redevance télé. Elkabbach n’est pas de la plus stricte probité quant à ses amitiés et à ses pratiques. Je ne citerai que deux exemples. Le premier : en Avril 2012, soit à quatre mois de la commémoration du cinquantième anniversaire du terrible massacre de cinq-mille Pieds-Noirs du 5 juillet 1962 à Oran, Jean-Pierre Elkabbach, né à Oran, était fait citoyen d’honneur de cette ville. Le second est plus connu des Français. Il s’agit de ces phrases prononcées le 15 février 2013 à l’encontre des Harkis dans l’émission Bibliothèque Médicis, face à Jeannette Bougrab, fille de Harki, dont le grand-père a été assassiné par le FLN. Les Harkis, avait-il dit, « ont été scandaleusement traités en France et en Algérie. Mais vous ne pouvez pas reconnaître qu’il y avait quand même quelques raisons ?… On leur a fait faire de sinistres besognes, en Algérie !… Et ils les ont faites !… »[5] Je vous laisse profiter de ce formidable « moment de télévision » en vous demandant de savourer le titre de l’archive de Public Sénat : Quand Jeannette Bougrab s’emporte sur le rôle des harkis en Algérie. Pour LCP, c’est Jeannette Bougrab qui s’est « emportée sur le rôle des Harkis en Algérie », pas Elkabbach qui a insulté 400 000 Harkis en se faisant le porte-parole du FLN, comme, en d’autres temps, le citoyen d’honneur de Constantine Benjamin Stora. Lequel a, comme de juste, participé à cette opération que je dénonce.
Alors, je ne peux m’empêcher de penser que Sonia Mabrouk est encore sous emprise de son parrain et de sa « communauté ». A moins que, comme beaucoup de grands bourgeois arabes, elle se sente plus proche des élites juives que de la « racaille » musulmane ? D’autant que beaucoup de Tunisiens qui se croient une ascendance arabe d’Arabie cultivent à l’égard des Maghrébins un mépris abyssal. A moins, encore, qu’elle ait sciemment vendu son âme pour réussir sa carrière ? Je me perds en conjectures ! Faute de réponse, je préfère penser que Sonia Mabrouk est trop déconnectée des réalités ou tout simplement trop fatiguée, peut-être trop naïve, pour penser à mal.
http://www.lexpress.fr/actualite/medias/sonia-mabrouk-sur-cnews-non-je-n-ai-pas-suivi-jean-pierre-elkabbach_1924244.html
Quoi qu’il en soit, l’enjeu dépasse sa personne… et la mienne ! Il semble en effet que la LICRA et ses complices de la FJJ suivent un plan parfaitement cohérent qui consiste à attiser les haines communautaires et à jeter de l’huile sur le feu des phobies mutuelles pour déclencher une réaction de la part des excités des deux camps : le musulman et l’identitaire. Car, s’il ne fait aucun doute à mes yeux que c’est une guerre judéo-musulmane qui couve, il ne s’agit pas, évidemment, de déclencher des affrontements entre Juifs et Musulmans : les premiers seraient très vite submergés. A supposer qu’ils la veuillent ! Car c’est là le vice des allumés des deux camps : ni les Juifs ni les Musulmans de France ne se reconnaissent dans ceux qui ont la prétention de parler en leur nom. Mais c’est le cadet des soucis de nos activistes ; tels les soviets de Lénine, ils se considèrent comme l’avant-garde qui sera suivie quand elle sera arrivée à ses fins. Ce qui est parfaitement cynique mais vrai ! Bref ! Le but est l’obtenir une réaction violente des franges les plus extrémistes de la mouvance identitaire française « de souche » (en attendant mieux, de leur point de vue, ou pire du point de vue de la France) contre les Musulmans… dont certains ne demandent que ça ! C’était déjà flagrant à des degrés divers chez Éric Zemmour, Alain Finkielkraut, Elizabeth Lévy, Gilles-William Goldnadel ou même Pascal Bruckner ; c‘est de plus en plus visible chez certaines organisations dirigées par des Juifs mais qui ne commettent jamais l’erreur de se dire juives ni de parler au nom des Juifs car elles savent qu’elles ne sont pas suivies par eux.
Autrement dit, il s’agit pour eux de faire endosser à d’autres LEUR guerre, quitte à jouer les vertueux en renvoyant les deux camps dos à dos. On se souvient du Président du CRIF déclarant qu’une victoire du FN aiderait à mater les racailles de quartier, non pas parce qu’elles nuisaient au pays, mais pour les punir de leur antisémitisme supposé. Nul doute qu’après avoir mis le feu, en se cachant derrière de bons goys comme Céline Pina qui a comparé le voile islamique à un brassard nazi, ou en s’unissant au site FdeSouche pour réclamer et obtenir l’interdiction d’un colloque universitaire à Lyon, les fauteurs de guerre viendront condamner les deux extrêmes quand l’odeur des cadavres des suppliciés sera insupportable !
Mais cela n’est possible que si, en face, il y a les mêmes fauteurs de guerre – ils ne manquent pas – qui ne jubilent jamais autant que quand des Zemmour, des Finkielkraut ou des Jakubowicz profèrent des énormités islamophobes ou leur font écho : ce sont leurs meilleurs recruteurs. Et cela n’est possible que parce qu’il y a dans le milieu politico-médiatique des dizaines, des centaines de ces gens que Zemmour appelle des « idiots utiles » qui participent au phénomène, le plus souvent sans le savoir mais aussi, pour certains, en connaissance de cause. Je n’en citerai qu’un car il a sévi pas plus tard que dimanche dernier sur France Inter. C’est Ali Baddou qui a donné une formidable tribune à Marwann Muhammad en l’invitant au débat entre Natacha Polony et Raphaël Glucksmann. (Ici) Paralysés par la peur de l’a priori islamophobe, et quoique très bons dans l’absolu, les deux débatteurs ont permis à leur invité de faire étalage de toute sa science rhétorique qui est grande, hélas ! Résultat : il y a fort à parier que ses fans l’ont trouvé génial et se sont répandus ensuite sur les réseaux sociaux (n’étant pas abonné à des islamistes, je n’ai pas les moyens de le vérifier) sur le thème : « Marwann a clashé La Polony ! » ou « Marwann a niqué Le Glucksmann ! ».
Le fautif, dans l’histoire, c’est Ali Baddou. S’il avait VRAIMENT voulu mettre Marwann Muhammad en difficulté, il lui aurait opposé un intellectuel musulman de haut vol comme Ghaleb Bencheikh, l’animateur de la formidable émission de France Culture Questions d’Islam. C’est ainsi que, naguère, Fredéric Taddéi obligea Tarik ramadan à se dévoiler en le mettant face au regretté Abdelwahab Meddeb. (C’est là)
Quand j’écris « le fautif », j’entends une petite voix me dire in petto qu’Ali Baddou l’a fait exprès. Sait-on, en effet, ce qui se passe dans la tête d’un Franco-Marocain cosmopolite, petit-fils du chef du protocole du roi Mohammed V, fils et neveu de diplomate ? Autant je pense que Sonia Mabrouk est victime[6], autant je crains qu’Ali Baddou soit complice. Et ils sont nombreux dans ce cas, des moins connus qui vivent d’argent public et doivent leur position sociale, leurs prébendes et leurs privilèges à d’autres qu’à eux-mêmes.
Une chose est sure : quand le drame sera consommé et que les cadavres s’accumuleront, tout ce beau monde s’égaillera comme une volée de moineaux, qui au Maroc, qui en Algérie, qui en Tunisie, qui en Israël (ou, plus sûrement, aux États-Unis). Et nous resterons, nous, Français UNIQUEMENT et FAROUCHEMENT français, à nous regarder en chiens de faïence, les blonds se méfiant des crépus et réciproquement, cherchant à sauver nos peaux tout en ramassant les dépouilles des morts et en nettoyant les flaques de sang.
(A suivre)
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La marche des Beurs a commencé aux Minguettes grâce au fils de harki toumi djaja suite a des violences policières. Ensuite des gens sont venus à Marseille. Comme toi j’ai refusé l’amalgame entre fils d’immigré et fils de harkis car j’estimais que nous avions une histoire differente et une attente différente. De plus nous crachions sur notre histoire en nous lançant dans cette aventure. Cette histoire était simple récupérer les enfants de harkis pour servir les enfants d’immigrés.
La marche proprement dite mais l’idée est partie dans le Sud. Mais peu importe : le fait est que les les enfants de Harkis d’abord, ceux des Immigrés ensuite, se sont fait ba… par Dray, Désir et tout le camp trotsko-sioniste qui fait la loi non seulement au PS mais aussi dans les partis dits « de gouvernement ».
Content de vous revoir sur le blog Kader.
Chronique très intéressante… comme toujours.
Cependant, je préfère parler d’ assimilation plutôt que d’intégration.
Je pense qu’il y a une nuance importante :
L’intégration me paraît une normalisation administrative.
Quant à l’assimilation, nous parlons de l’adhésion (ou non !) à des valeurs culturelles et morales… C’est tout le problème actuellement !
Quoi qu’il en soit, le communautarisme qui se développe en France (par la lâcheté des politiques) nous prépare sans doute à moyen terme de rudes affrontements entre communautés…
Je te confirme que c’est bien aux minguettes qu’a eu lieu la genèse du mouvement beur. Toumi Djadja ne se revendiquait pas en tant fils de harkis mais Beur contre les violences policières. D’ailleurs il a rejoint les islamistes plus tard. Il est vrai que la campagne contre l’islamisme sont au premier chef encadrés par des gens d’origine juive. Pourquoi parce qu’ils se sentent menaces par la montée de l’islam historiquement je les comprends. Il me semble que tu as beaucoup mis de vin à ton eau par rapport à cette montée où je me trompe. Toi qui est kabyle n’as tu pas des raisons d’être en rupture avec les arabo musulmans d’un point de vue historique. Penses tu que vraiment l’extrême droite même la plus radicalisée va bouger ?
Honoré, je ne te réponds pas car tu es, comme beaucoup de gens, bourré de préjugés sur l’Islam. Je réserve mes réflexions aux livre que j’écris en ce moment, « L’Islam par un nul », et qui sera publié en décembre.
Quant aux Juifs français, ce n’est pas l’Islam qui les menace, ce sont les gens comme ceux que je décris, qui entretiennent les peurs pour les faire migrer en Israël : comme si, s’approcher de l’enfer protégeait de l’enfer. (C’est une métaphore : Israël est un beau pays, me dit-on, et n’est pas l’enfer ; mais celui qui construit des murs pour se protéger des autres s’enferme lui-même). Beaucoup, originaires d’Algérie, notamment, se sont laissé berner ; beaucoup en sont revenus et, depuis 2016, le mouvement s’est ralenti car les Juifs français commencent à comprendre.
Ravie de retrouver votre plume et votre chronique, Kader, l’avenir paraît très sombre. Quand vous parlez de Elkabach ou de Benjamin Stora, je ne suis pas ètonnée, dans anciens communistes et qui ont opté pour la double nationalité, française et algérienne et de ce fait, ils sont citoyen d’honneur dans leur ville respective. Je l’ai appris en 2005 lorsque je suis allée à Oran, pour l’entretien des cimetières, avec l’association et l’èlue de Marseille. Sonia Manrouk ètait une énigme pour moi, avec vous je suis éclairée. Cette « guerre » entre sionistes-Arabo, il suffit de lire certains articles du web qui nous sont transmis par des abonnés, qui jubilent, qui jouissent tout seul, en aidant et en recopiant, ces torchons, de DREUZ.com émanant d’un journaleux israélien, installé je crois en Suisse ou en Allemagne et qui déverse son fiel raciste, tout comme Zemmour. Je ne les lis plus, les articles sont longs, et comportent de fausses informations et surtout haineux. Amitiés fraternelles Kader
Je reprends le collier mais doucement ; je tâcherai de résister à la tentation et me contenterai d’un article par semaine.
S’agissant de Dreuz-info, je confirme et vous remercie de le dire car, si ç’a avait été moi, on m’aurait accusé de complotisme.
Il y a aussi Europe-Israël, dont j’ai appris aujourd’hui qu’il recevrait 5% des recettes du livre d’Henda Ayari la « franco »-algéro-Tunisienne qui prétend avoir été violée par Tarik Ramadan. (L’info figure à la fin de cet article. Pour y accéder, copier le lien et collez-le sur la fenêtre de recherche google).
http://www.europe-israel.org/2017/07/lettre-de-la-franco-tunisienne-henda-ayari-a-macron-il-est-de-votre-responsabilite-de-lutter-sans-compromis-contre-lislam-radical-qui-eduque-les-enfants-dans-la-haine-dautrui-et-qui-est-l/
Il y a également la campagne « Ex-Muslim » où de très nombreuses pseudo-ex-Musulmanes témoignent contre l’Islam en des termes que quiconque connaît UN PEU cette religion n’emploierait jamais.
Et il y a de très nombreux malades qui sévissent sur la toile en se faisant passer pour des « identitaires » et que les vrais Identitaires récusent totalement.
Je finirai par deux citations, entendues dimanche matin dans l’émission de Ghaled Belcheik « Culture d’Islam » que je recommande aux croyants ET aux non-croyants comme moi. Celle-ci, du professeur Ali Merad, né à l’Laghouat, que beaucoup de Piénoirs connaissent : « L’intégrisme est une lame de fond qui finira, compte tenu du nombre de Musulmans, par gagner la France. » A. Merad à Pierre Joxe en 1981.
Et celle-là : La sourate Ar Ra’d (Le Tonnerre), verset 11 : « En vérité, Allâh ne modifie point l’état d’un peuple, tant que ses membres ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes ».
A méditer !
S’agissant de Sonia Mabrouk, je ne la crois pas complice de ça du tout. C’est une grande bourgeoise complètement déconnectée des réalités et fière (à raison) de son parcours qu’elle s’est malgré tout tracé seule. Mais l’habitude des honneurs et des flatteries l’aveugle.
Son statut de journaliste en vogue et d’écrivain médiatique l’oblige à participer au grand cirque politico-médiatique ; c’est donc une bonne prise de guerre pour les malfaisants que je dénonce. Il y a tout un lot, comme ça, de Musulmanes qui, sans le savoir. jouent contre leur camp et celui de la France.
J’ai horreur du psychologisme mais,en revoyant la vidéo, elle m’a fait l’effet d’un oiseau tombé du nid.