Mon blog-notes du mardi

Cette semaine, je parlerai du congrès de Veritas qui a eu lieu samedi à Valras-Plage en présence du Député Elie Aboud dont on allait, le soir-même, apprendre qu’ils serait candidat aux Municipales de 2014 à Béziers en lieu et place du maire sortant Raymond Couderc. Un info qui n’a pas dû réjouir l’ami Robert Ménard. Je reviendrai sur le décès du jeune gauchiste Méric et dirai un mot du colloque de Masseube (Gers) de samedi prochain. 

Congrès VERITAS de Valras

Congrès VERITAS 2013 003

    Au-delà de l’émotion qui s’est dégagée des discours, notamment de ceux d’Anne Cazal et Geneviève de Ternant, ce congrès a surtout été marqué par celui de Roger Holeindre.

    Nonobstant le trouble qui, un instant, faillit étrangler la voix du vieux baroudeur lorsqu’il a évoqué les « petits scouts musulmans qui veillaient sur [sa] femme et [ses] enfants lorsqu'[il] était au maquis », un trouble que toute la salle a perçu et qui a fait courir comme un frisson dans l’atmosphère d’un Palais de la Mer peu garni, Roger Holeindre a délivré un discours puissant sur le thème de la menace qui pèse sur notre pays. Et il a égrené une liste de faits, sur lesquels je ne reviendrai pas ici, qui, tous, y concourent. Pendant trois quarts d’heure, je retrouvais les thèmes que j’ai disséqués dans « la France confisquée ». Et je me dis que ces choses étaient « dans l’air » puisque cet homme que je ne connaissais pas et dont je n’avais pas lu une ligne (je l’avoue en me promettant de me rattraper) faisait la même analyse que moi enfermé pendant deux ans et demi à consulter des documents, et en tirait les mêmes conclusions. Cela signifie que, pourvu qu’ils prennent la peine de s’informer, TOUS les Français sont à même de comprendre les dangers qui pèsent sur leur pays et sa civilisation. Ceci est très réjouissant. Cela veut dire que les patriotes qui s’efforcent de lutter contre ces dangers doivent persévérer avec la certitude qu’ils finiront par être entendus un jour prochain.

    Du reste, Roger Holeindre n’a pas dit autre chose en ouvrant son propos par le sentiment d’être, pour la première fois depuis très longtemps, moins pessimiste. Il faisait allusion au grand mouvement de réaction des Français qui a commencé avec l’opposition au mariage gay, se poursuit avec la lutte contre une loi mettant aux programmes scolaires la théorie du genre (cliquer ici) et paraît destiné à ne pas s’éteindre bien qu’il ait disparu des radars médiatiques.

    Quant à moi, j’ai profité de l’invitation de mes hôtes à dire quelques mots pour aborder très rapidement trois thèmes qui me sont chers et que je me promets de développer dans un très proche avenir. Le premier est que, s’ils veulent défendre efficacement leur cause, les PNH (Pieds-Noirs et Harkis) doivent, si j’ose dire, cesser de ne pas faire de politique. Celui qui fait de la politique en est sujet ; celui qui n’en fait pas en est l’objet. En ne faisant pas de politique, on s’expose à ce que d’autres en fassent pour nous, à notre place, contre nous et à nos dépens. C’est exactement ce qui se passe depuis cinquante ans.

    Le second thème est celui des la disparition des PNH. J’entends « Nous sommes de moins en moins nombreux !  » C’est très exactement le contraire. Les neuf-cent-mille PNH rescapés de l’abandon de l’Algérie sont devenus trois millions car chaque Français ayant ne serait-ce qu’une goutte de sang PNH est un PNH : les enfants de PNH sont PNH ; les pièces rapportées de familles PNH sont PNH ; leurs petits-enfants sont PNH. Et chaque Français né de cette lignée est, ad vitam aeternam, PNH, même, et peut-être d’autant plus sûrement, s’il vit en un temps ou ses aïeux originellement PNH ne sont plus de ce monde. (Qu’on excuse l’emploi répété et manifestement exagéré de l’acronyme PNH : je tente de l’imposer pour désigner les Français d’Algérie française).

    Le troisième thème est celui du rôle éminent promis aux PNH dans la défense de la nation et de la civilisation françaises. Pour illustrer cela, j’ai raconté l’histoire d’un corps malade qu’on a amputé d’un membre. Après avoir vaillamment lutté pour empêcher une issue qui n’était pas fatale si on leur avait laissé une chance d’agir, les anticorps se sont repliés sur le corps valide, où ils se sont recroquevillés dans la mémoire et la nostalgie du membre perdu. Mais voici que, bien longtemps après, le corps tout entier est à son tour pris du même mal mais sournois, vicieux, caché. Alors, rendus plus forts par la lutte qu’ils ont jadis menée, les anticorps sont en première ligne de défense. Et, instruits par l’expérience, ils se donnent les moyens, cette fois, d’inspirer au reste du corps menacé la volonté et la force de se défendre. Aujourd’hui que sur la France pèse le danger de devenir une France musulmane après avoir perdu l’Algérie française, la cause des PNH est devenue, de combat d’arrière-garde, un combat d’avant-garde.

    Pour que cela devienne une réalité, nous devons prendre conscience de notre nombre et de notre force, et nous devons faire de la politique. Les années à venir nous en donneront l’occasion.

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Affaire Méric

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    Voilà : comme prévu et annoncé dès le lendemain de la mort de l’activiste gauchiste Clément Méric dans une bagarre entre frères ennemis d’extrême-gauche et d’extrême-droite, la vérité est dévoilée. (Voir mon blog-notes du 13 juin) Ce ne sont pas les amis d’Esteban qui ont attendu ceux de Méric pour en découdre mais l’inverse ; ce n’est pas Esteban qui a agressé Méric mais l’inverse, et dans le dos, encore ; Méric n’a pas été frappé à terre, Esteban ne s’est pas acharné sur lui mais lui a porté deux coups puis est parti. Cela, on le savait le jour même du drame car des témoins l’avient dit aux micros des radios et devant les caméras de télévision. Malgré cela, il s’est trouvé un procureur pour suspecter Esteban d’intention de donner la mort, une appréciation hâtive heureusement écartée par le juge d’instruction.

    Il a donc fallu quinze jours pour qu’on dise officiellement ce qu’on savait le jour-même. On invoque aujourd’hui pour justifier ce silence le besoin de laisser retomber la pression. Hypocrisie ! Mensonge ! C’est tout le contraire ! En réalité, on a laissé monter la pression pour permettre à la Gauche (à la quelle la fausse Droite UMP s’est empressée d’emboîter le pas, comme elle l’a fait dès le vote de la loi autorisant le mariage gay !) d’exploiter politiquement l’affaire. Déclaration haineuses, articles mensongers d’une presse dont les journalistes votent à quatre-vingt-deux pour cent à gauche, amalgame avec le mouvement civique (et très civil, lui) anti-mariage gay et anti-décadence de la civilisation française, exploitation politique contre les groupuscules d’un extrême alors que la rue est complaisamment laissée à ceux de l’autre extrême. Rien ne nous a été épargné.

    Qu’on ne s’y trompe pas : l’anti-France internationaliste, antipatriote et cosmopolitiste a bel et bien déclaré la guerre à la Nation et au peuple français. Mais qu’elle prenne garde : « Le plus excellent symbole du peuple est le pavé. On marche dessus jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête ! » (Victor Hugo)

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Colloque : « Camus le Pied-Noir et la violence politique »

Masseube

    Les informations qui me parviennent de l’organisation du colloque de nos amis du Cercle algérianiste du Gers sont très réjouissantes. Tout annonce un succès. Il est vrai que le plateau est alléchant et le thème d’actualité. Disant cela, je pense à l’exploitation de l’affaire du jeune Méric mais aussi à la politique que mènent actuellement le nouveau président de la République et le gouvernement Hayrault.

    Le passage en force en matière sociétale, illustré par la loi sur le mariage gay et la loi, en préparation, visant à enseigner la théorie du genre à l’école ; le projet de flicage généralisé sous prétexte de lutte contre l’évasion fiscale, alors que, pour trouver les tricheurs, il suffit à nos politiques de se regarder dans la glace ; la loi de transparence de la vie politique, que les députés viennent de vider de tout contenu tout en profitant de l’occasion pour restreindre la liberté d’informer ; les lois Valls facilitant l’immigration africaine et, c’est de plus en plus évident, balkanique, les régularisations massives et l’accès à la nationalité française (délai de trois ans au lieu de cinq), alors que notre pays compte déjà plus de cinq millions de chômeurs (mais il paraît que « les Français ne veulent pas travailler », ainsi que je l’ai entendu pas plus tard que lundi aux « Grandes gueules » sur RMC-Info !) ; le matraquage fiscal qui fait peser sur les classes moyennes et, bientôt, sur les retraités, tout le poids de cette politique super-redistributive et laxiste à tous égards alors que les élus et leurs clients continuent de se gaver : tout cela illustre parfaitement le propos du colloque de Masseube. Enfin !

    Je me permets encore de signaler que, samedi, les organisateurs, Marie-Paule Garcia et Georges Belmonte, m’ont ménagé le temps d’une communication importante à propos d’un projet en cours dont je n’ai pas voulu parler avant d’être assuré de sa réalisation. Je vous donne donc rendez-vous ce samedi au Campus Saint-Christophe de Masseube (Gers).

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