Injures anti-PN par Thomas Guénolé : la riposte

 

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Thomas Guénolé et France Inter peuvent se vanter d’avoir suscité l’émotion chez nos compatriotes PNH et patos. Les injures qu’il a proférées au journal de 13h  du lundi 8 juillet dernier, venant après la série d’émissions plus que douteuses « consacrées » à l’OAS par Daniel Mermet (lien + lire ici-même) ont été la goutte qui fait déborder le vase.

Je ne reviendrai pas sur l’affaire mais, à la demande de nombreux lecteurs, sur la procédure à suivre pour réagir efficacement et vite. La riposte qui se dessine est à trois degrés :

. au niveau individuel, très important car, du nombre de réactions enregistrées dépendra la sensibilisation des pouvoirs publics au trouble suscité chez les PNH. Pour l’avoir expérimenté, il n’est pas utile d’aller porter plainte directement en gendarmerie. Il suffit simplement d’écrire au Procureur de la République du Département de votre domicile. Votre lettre pourrait être libellée ainsi :

« Monsieur le Procureur,

J’ai l’honneur et le regret de porter plainte contre Monsieur Thomas Guénolé qui a, en parfaite connaissance de cause, déclaré au journal de 13h de France Inter du lundi 8 juillet dernier : « C’est un fait que, culturellement, le racisme est quand même plus développé dans le Sud de la France. Cela s’explique en partie, faut dire les choses, par le fait qu’il y a une très forte communauté pied-noir, dans le sud de la FranceJ’suis en train de dire ça, je suppose que vous allez recevoir beaucoup de courrier. C’est malheureusement un constat. »

Cette déclaration relève directement de la loi sur la Liberté de la Presse du 29 juillet 1881 qui dispose :

. article 29 alinéa 1er : Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés.

. article 32 alinéa 2 : La diffamation publique résulte de toute allégation ou imputation de faits précis et erronés, portant atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou d’un groupe de personnes déterminées à raison de sa race, sa religion, son appartenance nationale ou ethnique.

Dans l’attente des suites que vous voudrez bien donner à cette affaire, je vous prie d’agréer, Monsieur le Procureur de la République, mes salutations très distinguées.

Signé […] » ;

. au niveau des associatif. Chacune des nombreuses associations de PNH devrait effectuer la même démarche. C’est ce que j’ai fait au nom de mon association Asfotell ;

. au niveau collectif. Un comité auquel tous nos compatriotes pourront s’agréger à titre individuel ou associatif est en cours de création. Georges Belmonte, Hervé Cuesta, Nicole Guiraud, notamment, y travaillent activement. Il permettra de regrouper toutes les initiatives et de faire porter par un seul et même défenseur l’ensemble des plaintes.

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