Mon blog-notes du mardi 29 octobre 2013 : réflexions autour de l’écotaxe.

Jacquerie bretonne : Jean-Marc Ayrault et ses cinq ministres bretons comme lui n’ont rien vu venir.

Jean-Marc_Ayrault-meeting_Hollande          Rennes_-_6_mai_2012_JY_Le_Drian-02_(cropped)          80px-Le_Foll_Toulouse_2012          80px-Marylise_Lebranchu_(crop)          BHamon2012          80px-Guillaume_Garot_2012           J.-Marc Ayrault, et son noyau mou de ministres bretons :  J.-Yves le Drian (le ministre de la Défense qui laisse insulter l’Armée française sans réagir),  Stéphane Le Foll (Agriculture et Forêt puis qu’il a délégué l’Agroalimentaire à son collège Garot), Marylise Lebranchu (Réforme de l’Etat, enfin, en théorie !), Benoît Hamon (Economie sociale et solidaire, Consommation. Eh, oui ! Il est ministre), Guillaume Garot (Agroalimentaire).

    Dans un article du 28 octobre consacré à l’écotaxe, Le Monde écrivait : « Lors de la séance du 4 février 2009, Marc Le Fur, député UMP des Côtes-d’Armor, évoque un « projet très mal vécu » dans sa région, et demande des aménagements pour les régions périphériques, ce que Jean-Louis Borloo lui promet ». On ne sait pas si, Sarkozy vainqueur en 2012, la promesse de Borloo aurait été tenue et si la mesure aurait été appliquée avec plus de discernement. Une chose est certaine, les Socialistes au pouvoir n’ont rien vu venir alors qu’ils disposent de six bretons certifiés au plus haut niveau de l’Etat, dont deux ministres en charge du secteur le plus concerné par l’écotaxe : l’agroalimentaire.

    Dans l’opposition, on parle volontiers, et à juste titre, d’amateurisme, tant au sujet du Président Hollande que de ses ministres. On devrait aussi dire j’m’enfoutisme et désinvolture mais l’UMP ne s’y risque pas de peur de se voir renvoyer le compliment. La vérité est que nos gouvernants, quel que soit leur bord, fonctionnent tous de la même façon : ils se fichent du peuple comme de leur premier mandat et traitent les Français en sujets plus qu’en citoyens.

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Ecomouv ou le racket fiscal au service des amis.

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    Les services publics sont devenus la proie de sociétés privées disposant de relais dans la sphère politico-médiatique au point que toute l’action publique est depuis trente ans déterminée par cette préoccupation prioritaire : « Comment faire gagner un maximum aux copains ? », sans que jamais ne soient pris en compte les intérêts supérieurs de la Nation. Avec, comme conséquence, la mise en place d’institutions, de pratiques politiques et de processus administratifs au service de cet objectif. Un mode de gestion qui débouche sur la ruine de la France, mais c’est le cadet des soucis des internationalistes cosmopolitistes qui nous gouvernent.

    C’est la conclusion à laquelle j’aboutis dans mon livre La France Confisquée. L’affaire de l’écotaxe en est une nouvelle illustration, parmi bien d’autres, qui devrait faire se poser la question, non pas de la privatisation des services publics – ce stade est très largement dépassé – mais de leur confiscation par des intérêts privés dotés de complices au sein même du système.

    Ecomouv est une société de droit français détenue à 75% par Autostrade, la société nationale italienne d’autoroutes. Autrement dit, elle a toute latitude pour travailler en France et payer des impôts en Italie. Le contrat mirobolant qu’elle a signé avec l’Etat en 2009 lui assure, selon ses propres estimations, 2,8 Mds€ de revenus en 13 ans pour un investissement initial de 800 millions suivi de 600 millions de dépenses de gestion et d’entretien au cours des 11 années et demie d’exploitation des portiques. Soit un rendement de 50%. Qui dit mieux ? Le ministère des Finances ! Selon lui, l’écotaxe devrait rapporter à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) 700 millions d’€uros nets chaque année. Si on retient le montant de 1 200 millions d’€uros de collecte, on en déduit qu’Ecomouv réalise en réalité 440 millions de produits par année d’exploitation, soit 5,06 Mds€ pour les 11 années et demie à venir. C’est 80% de plus que les 2,8 Mds€ annoncés.

    La question posée n’est pas tant la différence entre les deux estimations. Qu’Ecomouv minimise le cadeau est de bonne guerre. Le ministère des finances, lui, ne peut pas tricher. Il est donc logique que ses chiffres soient retenus. Des chiffres peu flatteurs pour les négociateurs de l’accord mais, apparemment, tout le monde s’en fout. Pour nous, citoyens et contribuables, la question est double : 1. Pourquoi ce marché de 5 060 millions d’€uros n’a-t-il pas été réservé à la SNCF, par exemple, puisque le produit de l’écotaxe est censé financer des investissements en faveur du ferroutage, notamment. Ce, d’autant que la SNCF est partie prenante très minoritaire d’Ecomouv ? 2. Où va le surcoût ? Ou plutôt, puisqu’on sait où il va au premier abord, à qui il profite en définitive ? C’est curieux mais j’ai comme une petite idée sur la question. Et vous ?

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Malaise breton ou malaise français ?

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    La bouche de nos sachants télévisuels est pleine, ces temps-ci de l’identité bretonne. Ah ! que l’identité est belle quand elle est anti-française ! Alors, l’identité est un beau concept que l’anti-France médiatique emploie à l’envi. Ce n’est pas comme quand, chez Ruquier, Alain Finkielkraut parle pour s’en inquiéter de la négation de l’identité française. Alors, il se fait lyncher par le producteur à 3 millions d’€uros annuels de rémunération publique et son caniche mangeur d’herbe Aymeric Caron. Identité bretonne, donc, au point d’entendre reparler de nationalisme breton, ce fantasme d’intello-bobo-parigot assis sur son c… jamais repris par les bretons eux-mêmes.

    La vérité, c’est que les bretons sont comme tous les Français : ils en ont marre d’être, en vrac, maltraités, ballottés, baladés, essorés, niés. Mais ils sont surtout excédés par la propension de nos élites à les régenter alors qu’ils ne demandent qu’une chose : être gouvernés dans l’intérêt de la France ! Or, ils constatent jour après jour qu’il n’en est rien et ils souffrent de voir leur pays partir à vau-l’eau et sombrer inexorablement.

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Dernière heure : les otages français du Niger ont été libérés.

1521362_3_51b9_capture-d-ecran-representant-les-sept-otages (Photo Le Monde)

    En ces temps de déliquescence de la vie politique française, les seules bonnes nouvelles viennent d’Afrique. L’an dernier, c’était l’intervention victorieuse de l’Armée française au Mali contre l’offensive islamiste. Ce qui n’avait pas empêché le gouvernement de réduire son budget. Aujourd’hui, c’est l’annonce, il y a une demi-heure, de la libération des Français détenus par les Islamistes d’AQMI au Niger. A cette heure, je n’en sais pas plus mais je me m’en réjouis pour eux et pour leurs familles.

   Et je pense avec délectation à l’anti-France anti-colonialiste rétrospective qui doit crever de rage en pensant que la France est encore respectée et, je crois, aimée en Afrique, et qu’elle y un rôle à jouer. (A suivre)

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