Cette semaine, j’avais prévu de mettre trois sujets au menu de ce blog-notes. Tout d’abord, la « révolte » des Bretons contre l’écotaxe et ses incohérences ; ensuite, le procès en racisme fait aux Français par l’anti-France médiatico-politique ; puis le 40ème Congrès du Cercle algérianiste organisé à Perpignan ce week-end. Puis m’est arrivé un message qui m’apprend que la pétition lancée par un Collectif contre l’oubli volontaire du massacre du 5 juillet à Oran pour faire reconnaître ce drame suscite des réactions de nos ennemis intimes. Je tiens à y apporter ma contribution en la faisant connaître au plus grand nombre. Je reviendrai donc sur les deux premiers sujets dans les jours qui viennent.
Une pétition internationale contre l’oubli du 5 juillet 1962 à Oran est en circulation : soyons nombreux à la signer !
oran1962.fr. (En cliquant sur ce tableau, vous accéderez à l’excellent site de Geneviève de Ternant et Hervé Cuesta)
Gilles Manceron et Benjamin Stora sont en émoi. Pensez donc : les Piénoirs ont lancé une pétition internationale pour faire reconnaître les massacres d’Oran du 5 juillet 1962 qui a déjà réuni près de 4 000 signatures. Mieux, grâce à l’entregent et à la participation de nombreuses personnalités connues de médias, le site www.huffingtonpost.fr s’en est fait l’écho, notamment, en publiant deux textes particulièrement percutants et explicites de Jean-Pierre Lledo. (Lire ici et là)
Du coup les révisionnistes de l’histoire de l’Algérie française ont décidé d’ameuter la planète flniste et ses relais médiatiques pour allumer très vite des contre-feux. L’affaire est trop récente pour que ses résultats en soient visibles immédiatement, mais il y a fort à parier que nos chers médias bien pensants, et, parmi eux, les radios et télé de service public qui ne connaissent, dès qu’il s’agit de l’Algérie, que le faussaire Benjamin Stora, leur donneront, à lui et à ses complices, abondamment la parole.
Quant à nous, Piénoirs et Harkis, nous avons là une très bonne occasion d’affirmer notre solidarité et notre capacité de mobilisation. Je vous invite donc à signer la pétition et à la faire diffuser très largement.
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Yvan Rioufol/Dominique Jamet au 40ème Congrès du Cercle algérianiste : un régal ! Mais après ?
Dominique Jamet et Yvan Rioufol
Samedi, en me rendant au 40ème Congrès du Cercle algérianiste à Perpignan, je savais que je n’y serais pas reçu avec les honneurs. De fait, je ne m’attendais pas à des bras largement ouverts. Néanmoins, à défaut d’être chaleureux, l’accueil que me réserva Madame Suzy Simon-Nicaise, alias « la Reine mère », fut chaud. A mon arrivée vers 15h15 au Palais des Congrès, je n’eus que le temps de faire un tour au salon des livres, où je retrouvai avec moult effusions mon amie Simone Gautier. Dès qu’elle connut ma présence, la gardienne du temple se précipita vers moi, non sans se faire accompagner d’un gros bras, pour me signifier que ma présence n’était pas tolérée. Je lui dis calmement que nous étions dans un lieu public, ce qu’elle contesta un brin. Je précisai le plus poliment possible que j’étais là pour assister aux débats, et demandé à quoi j’avais droit. Un peu désarçonnée par mon urbanité, et sans doute aussi par la présence à mes côtés de mon épouse, elle me concéda le droit d’aller entendre MM. Yvan Rioufol et Dominique Jamet disserter sur la repentance.
Nous eûmes droit à quarante cinq minutes d’échanges conduits par un Thierry Rolando d’autant plus décontracté qu’il avait à arbitrer entre deux joueurs d’une même équipe : celle des Patriotes. Je ne m’attarderai pas sur le contenu de ces échanges, dont les organisateurs ne manqueront pas de publier les minutes, si ce n’est pour dire qu’ils avaient tout pour satisfaire pleinement une assistance acquise d’avance mais peu soucieuse de conclusions pratiques. Il fut clairement dit que la Nation française était menacée, non seulement dans ses valeurs mais aussi dans son existence. Voilà pour le constat et pour le diagnostic. De solutions ou de perspectives, point ! C’est peu dire que cette séquence me laissa un goût d’inachevé. Généralement, un débat se conclut par quelques échanges des invités avec le public. Il n’en fut rien. Celui-ci se termina en queue de poisson.
Pour ma part, frustré de ce qu’on n’avait pas abordé le thème du combat politique et philosophique qui était nécessairement à mener, et comme il n’avait été que très peu question de l’Algérie française, j’espérais avoir l’occasion d’introduire deux idées, à savoir que la perte de notre Algérie était un avant-goût de ce qui menace la France et que nous, Piénoirs instruits par l’Histoire, sommes l’avant-garde du combat qui se prépare. Yvan Rioufol et Dominique Jamet, qui, eux, y sont déjà pleinement engagés (Lire et écouter) et qui sont harcelés pour cela par tout ce que la France compte de communautaristes, auraient eu, je crois, beaucoup de choses à nous dire là-dessus.
Tant pis ! Décidément, les Piénoirs veulent en rester au débat là où il faudrait mener le combat et, même, pour ne pas voir sans rien faire la France et sa civilisation disparaître, prendre la tête de celui que les Français sont tout près d’engager. Au moins, avant de nous en aller ad patres, faire un énorme bras d’honneur à nos ennemis. Ce ne sera pas pour cette fois !