Conférence sur les Harkis le 6 décembre à Grasse

Fatima Besnaci-Lancou et son parrain Gilles Manceron propagandistes des porteurs de valises et du FLN.

SONY DSC                                                                                                             De gauche à droite, Fatima Besnaci-Lancou, Gilles Manceron et Esther Benbassa.

    La semaine du 2 au 7 décembre est consacrée par l’Association des Anciens Combattants Harkis et l’ANFANOMA de Grasse aux Piénoirs et aux Harkis. A cette occasion, une exposition permanente et des conférences permettront aux visiteurs, selon qu’ils soient ignorants ou déjà informés de ces questions, d’apprendre ou de se confronter à l’histoire officielle. Cette manifestation se déroule dans le cadre des commémorations liées à la date officielle du 5 décembre.

    Evidemment, je ne suis pas fondamentalement opposé à ce genre d’entreprise, à condition qu’elle soit mue pas une bonne intention, une volonté de faire partager au plus grand nombre LA vérité, et qu’elle ne soit pas, au contraire, un moyen d’instiller dans leur esprit UNE vérité bâtie pour servir des vues politiques et idéologiques. Or, si je ne mets absolument pas en doute les deux expositions « les Harkis dans les camps » et « les Pieds-Noirs, 132 ans de présence française en Algérie », si j’approuve tout-à-fait les hommages aux anciens combattants et l’inauguration de la stèle aux Harkis dans le cimetière de Roumiguières, je ne goûte pas, en revanche, la conférence de Fatima Besnaci-Lancou prévue le vendredi 6 décembre au Palais des Congrès de Grasse avec Gilles Manceron.

    Pourquoi ? Parce que ces deux conférenciers sont des révisionnistes de l’Histoire de l’Algérie française et que tous leurs discours, tous leurs actes n’ont qu’un but : salir la France en la rendant responsable de tous les maux des Algériens en particulier et des populations des anciennes colonies en général. Cela, les Piénoirs le savent mais les Français l’ignorent pour la plupart.

HarkisLicra2-1                                                                                FBL avec Benjamin Stora à un colloque de la Licra.

   Un père absent alors qu’elle n’avait que quinze ans n’a pas permis à Fatima Besnaci-Lancou d’accéder à une connaissance de l’intérieur, si je puis dire, du phénomène harki. Du coup, elle s’est construit non une histoire mais une mythologie inspirée par la propagande algérienne sur le thème « Harki, traître ou victime » abondamment relayée par les porteurs de valises qui noyautent la sphère politico-intello-médiatique. Comme beaucoup de ses semblables (je pense à Mohand Hamoumou en 1998), elle n’est entrée que très tardivement, à plus de cinquante ans, dans le combat pour la reconnaissance des préjudices subis par les Harkis et leurs familles. Mais, surtout, elle y est venue sous le parrainage d’une organisation dite humanitaire plus que centenaire mais qui n’avait jamais jusqu’alors manifesté son intérêt pour le drame des Harkis. C’était en 2005, avec l’apparition de la Ligue des Droits de l’Homme de Toulon. A quelle occasion ? La lutte des porteurs de valises pour la suppression des articles 4 et 5 de la loi du 23 février 2005. Fatima Besnaci-Lancou, que le pouvoir algérien reçut naguère en grande pompe en Algérie, est si près des thèses révisionnistes qu’elle soutient partout que « les Harkis aussi étaient pour l’indépendance de l’Algérie » (!), en quoi, là encore, elle rejoint Mohand Hamoumou.

    Au contraire des Piénoirs, qui le trouvent souvent sur leur chemin, le grand public ne connaît pas Gilles Manceron. Eh, bien, le franc-maçon Gilles Manceron est le porteur de valises type, ami du FLN et révisionniste invétéré à la manière des Stalinistes dont il est, avec ses comparses Benjamin Stora, Georges Morin et Pierre Daum, le digne héritier. Cette fine équipe, dont la dernière mauvaise action consiste à essayer d’empêcher que les médias relaient la pétition internationale pour la reconnaissance du 5 juillet 1962 comme crime d’Etat[1], cette fine équipe, donc, est chez elle en Algérie et parfaitement en phase avec le FLN, dont elle relaye abondamment les thèses ou, plutôt, la propagande. Ces thèses, quelles sont-elles ?

TB5 - ENSEMBLE_Fotor                                                                                                             De gauche à droite : Fatima Besnaci, Emmanuel Laurentin, Jean-Jacques Jordi et Pierre Daum

    S’agissant des Harkis, leur projet consiste à salir ceux qui ont choisi le combat pour l’Algérie française en les appelant « traîtres » et en les accusant d’avoir pratiqué la torture systématique (voir les injures de leur ami Elkabbach), au besoin, en faisant surgir du néant des « témoins » auxquels les médias français donnent complaisamment la parole, comme, par exemple, Louisa Ighil Ahgiz en 2000. Ensuite, en minimisant le phénomène harki, lequel va à l’encontre du mythe du « peule algérien tout entier derrière le FLN » et, surtout, l’ampleur des massacres. Alors que des documents officiels parlent d’un minimum de 150 000 victimes, le menteur Stora en est à …25 000 !

    Concernant les Piénoirs, Pierre Daum a, l’an dernier, publié un bouquin dans lequel il faisait mine de s’étonner de ce que des centaines de milliers d’entre eux aient fui l’Algérie pendant que des centaines de milliers d’autres restaient. Son explication, il la donne sous forme d’une question. Et si ceux qui sont partis étaient des racistes ? Exit le 26 mars à Alger, exeunt les centaines de Piénoirs assassinés dans toute l’Algérie, exeunt les milliers de disparitions, exeunt les massacres du 5 juillet à Oran. Massacres dont, contre toute évidence, ils réfutent les accusations de préméditation portées par les témoins à l’encontre des autorités algériennes, avec la complicité des françaises. Problème : parmi les Piénoirs, il y avait des dizaines de milliers de Juifs. C’est embêtant car plusieurs de ces révisionnistes sont eux-mêmes des communautaristes juifs, et ils ne veulent pas que leur présumée « communauté » soit assimilée aux Piénoirs. D’ailleurs, Benjamin Stora, le plus connu, le plus virulent et le plus malfaisant d’entre eux, ne se présente jamais comme Piénoir et encore moins comme Français[2] mais comme un Juif de Constantine, ville dont il est, comme Georges Morin ou Enrico Macias, citoyen d’honneur. Alors, apparaît la thèse, elle aussi parfaitement fantaisiste, de la proximité des Juifs d’Algérie avec le FLN et de la communauté de destin entre les Arabes et eux, en vertu de leur origine berbère[3].

    Envers la France qui les nourrit et leur assure une position sociale enviée avec un privilège d’expression exorbitant au regard de la quantité de mensonges qu’ils profèrent, ces gens n’ont que haine. Repentance, repentance et encore repentance : ils n’ont que ce mot à la bouche ou sous la plume. Repentance est leur mot d’ordre. J’ai parlé plus haut de l’article 4 de la loi du 23 février 2005, dont ils ont farouchement demandé la suppression. Mais c’est tous les jours qu’ils crachent sur elle en profitant des micros que médias publics (Radio-France et France Télévisions, en particulier France Culture) noyautés par leurs congénères gauchistes leur tendent complaisamment, y compris sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas. C’est ainsi que Stora, qui n’avait jamais écrit une seule ligne sur lui, a été promu spécialiste de Camus par le service public de radiotélévision. Ce qui tombe bien car les Algériens n’ont de cesse, contre tout bon sens, de récupérer l’intellectuel piénoir sur le thème mensonger de « Camus l’Algérien ».

    Vendredi 6 décembre à 14 h 30, au Palais des Congrès de Grasse, ce n’est pas à une conférence mais à une opération de propagande mensongère que le public et les lycéens de Grasse assisteront. Les Piénoirs, les Harkis et les Patriotes ne peuvent pas laisser faire cela sans réagir. Et c’est instruits de ce qui se trame qu’ils s’y rendront en masse, non pas pour débattre avec les faussaires que sont Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron mais pour les combattre. C’est, en tout cas, dans cet esprit que je m’y rendrai. Je vous invite à vous joindre à moi.

    Je travaille activement à organiser, soit jeudi 5, soit le même jour, à 18 h, une conférence-débat sur les thèmes évoqués ci-dessus[4]. J’invite les Piénoirs, Harkis et Patriotes à y venir nombreux !


[2] Ce qui n’a pas empêché la France, qu’il passe son temps à salir, de le nommer Inspecteur Général de L’Education Nationale le mois dernier.

[3] Qu’ils aillent dire ça à Eric Zemmour, Juif d’Algérie d’origine berbère, Piénoir assumé et Français viscéral.

[4][4] Pour plus d’informations, adressez-moi un mail à l’adresse kader-hamiche@hotmail.fr ou téléphonez-moi au 06 05 28 05 60 (Je vous rappellerai).

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