Mon blog-notes du mardi 7 janvier 2014.

    Et pendant ce temps-là… Tandis que la sphère politico-médiocratique glose sur Dieudonné et Shumacher, on fait semblant de découvrir la corruption politique au travers de l’affaire Dassault alors qu’elle participe du système de confiscation du patrimoine et des richesses de notre pays par une coalition de lobbies prédateurs.  Pendant ce temps-là, la Tunisie vote une loi interdisant l’apostasie, ce que la France n’a jamais osé faire. Et, pendant ce temps-là, l’école française prétend aider à l’intégration des enfants d’Immigrés en leur enseignant la langue de leurs aïeux dès la maternelle… Au secours !

Le buzz Dieudonné a déjà tenu six jours : grâce à la « circulaire Valls », il va pouvoir jouer les prolongations…

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    Pour sanctionner les dérapages de Dieudonné, il y avait une loi très bien faite et qui a souvent donné satisfaction ; la preuve, elle est vieille de 132 ans : c’est la loi du 29 juillet 1881. Elle concerne les délits de presse et, plus généralement, les injures et diffamations. Ledit Dieudonné a déjà été condamné sept fois à ce titre à un total 65 000 € d’amendes qu’il n’a pas payées. Parmi elles, certaines doivent aller à la Licra et à d’autres associations soi-disant antiracistes qui en font un fonds de commerce, ce que je trouve scandaleux. Mais, pourquoi la force publique ne s’exerce-t-elle pas pour recouvrer ce qui lui revient ? Et pourquoi le fautif n’hésite-t-il pas à récidiver ?

    Et pourquoi les médias lui font-ils une telle pub alors qu’il leur suffirait de n’en pas parler pour que les Français l’ignorent ? La réponse est : parce que Dieudonné fait partie d’un système dont il est, en quelque sorte, une des assurances-vie. Tant que l’anti-France pourra assimiler la Droite patriotique à des gugusses comme lui, ses groupies et ses adeptes, elle pourra continuer à piller la France en toute impunité et à commettre ses mauvaises actions sociales, économiques, politiques, fiscales, etc. qui concourent à la destruction de la Nation française et de sa civilisation.

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    Remarque : dès l’annonce de la « circulaire Valls » aux Préfets, les maires UMP de grandes villes tels que Alain Juppé (celui qui avait dit en 2008 que la France avait « besoin de sept-cent mille Immigrants de plus »), Jean-Claude Gaudin (celui qui fait ami-ami avec Guérini et qui a fait voter une subvention, annulée, de quatre-cent-mille €uros à cet autre gugusse qu’est David Guetta) ou Christian Estrosi. Quant à Aurélie Fillipetti, elle, prétend maintenant fermer le théâtre de Dieudonné où le spectacle incriminé se joue depuis juin (!).

    L’UMPS est sur les dents !

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Pendant ce temps-là, la corruption politique continue.

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    A en croire les médias audiovisuels faussement ébahis, auxquels quatre-vingt-quinze pour cent des Français confient le soin de les informer, le maire invalidé de Corbeil-Essonne, condamné en 2009 à un an d’inéligibilité mais toujours sénateur Serge Dassault, est soupçonné par la Justice d’avoir acheté les voix des « jeunes des cités » de la commune. Attention ! Avec lui, ça ne rigole pas : il ne s’agit pas, comme ça se fait dans toutes les communes de France et de Navarre, d’acheter la paix dans les banlieues en offrant aux frais de la princesse des vacances en Grèce à quelques jeunes désœuvrés et turbulents. Non, là, on parle de deux millions d’€uros confiés à un porte-flingue douteux et rapace, à charge pour lui des les distribuer. Oui, vous avez bien lu : 2 M€ ! Au moins ! Qui sortent de la poche des contribuables, c’est-à-dire de vos poches, grâce à la complaisance de l’Etat qui paie grassement à Dassault les Raphales qu’il ne parvient pas à vendre à l’exportation.

    Ce que ne disent pas ces médias audiovisuels et que la presse effleure à peine,  et encore, seulement quand le scandale devient trop flagrant, c’est que la corruption est, en France, consubstantielle au système. En témoignent les révélations du Canard enchaîné de cette semaine sur les emplois fictifs grassement rémunérés dont bénéficièrent les ministres Nallet (socialiste) et Raimond (RPR), mais pas seulement eux, aux Laboratoires Servier. 

    Citons le Canard : « Henri Nallet, l’ancien ministre de la Justice socialiste [a], en seize ans, touché 3,5 millions d’€uros » de Servier. Un peu plus loin, l’hebdo satirique précise : « De juin 1997 à décembre 2008, l’ancienne huile socialiste fut « conseiller du président [Servier] pour les affaires internationales et communautaires ». Avec un salaire encore plus ronflant que son titre : 20 000 € par mois. de janvier 2009 à avril 2013, Nallet a ensuite été consultant du labo. Pourboire : 15 600 € par mois. Et ce forçat bosse toujours ! A 74 piges, il est encore payé 110 000 €uros par an pour six jours de travail par mois. Un contrat en or massif… »

    Outre Nallet et l’ancien ministre des affaires étrangères de Chirac, le Canard cite l’ancien député RPR Michel Hannoun et la sénatrice UMP Marie-Thérèse Hermange, déjà mise en examen. Là aussi, il a fallu que la Justice s’en mêle pour que les noms soient cités mais, outre le désormais célèbre Jérôme Cahuzac, on sait que de très nombreux hommes politiques, permanents de partis ou simplement proches d’élus, émargent aux finances des laboratoires pharmaceutiques.

    Dans La France confisquée, je m’attarde notamment sur le cas de Nora Berra, qui a succédé à Roselyne Bachelot à la Santé après une prestation anonyme comme secrétaire d’État « aux aînés » (!). Son cas fut particulièrement gratiné car, son seulement le toujours député européen se faisait rémunérer grassement pour des emplois indéfinis dans plusieurs laboratoires mais, alors qu’elle était médecin salarié des hôpitaux de Lyon et élue régionale, elle profitait d’un arrêt de travail bidon de six mois (six months !) pour se payer des vacances en Algérie tout en continuant de siéger au Conseil régional  Rhône-Alpes et de percevoir des indemnités d’élus. La Sécu a fini par s’en rendre compte et s’est fait rembourser les prestations indues mais, apparemment, la Justice ne s’est pas encore penchée sérieusement sur ses emplois de laborantine à 750 000 €uros.

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Pendant ce temps-là, la Tunisie met hors-la-loi l’apostasie, ce que la France n’a pas osé !

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    Evidemment, pour qui connaît la composition du Conseil français du culte musulman (CFCM), lequel est aux mains d’organisations affidées aux Salafistes au pouvoir au Maroc avec onze ministres dont le chef du gouvernement lui-même, ce qui suit n’est en rien surprenant. Lorsque Pierre Joxe lança le projet de création d’une structure « représentative » des Musulmans de France sur le modèle des Consistoires protestant et juif, il exigea que les organisations musulmanes signent un document par lequel elles s’engageaient à renoncer à certaines dispositions du dogme dont l’apostasie, c’est-à-dire le rejet de l’Islam par une personne préjugée musulmane. Il s’agissait, en clair, de garantir la liberté de penser, y compris aux Musulmans, sans risquer de faire l’objet d’une fatwa. C’est à cause de l’intransigeance républicaine et légitime du laïque Joxe et de la réticence de ses interlocuteurs que le projet n’aboutit pas.

     Il en fut tout autrement avec l’arabo-islamophile Jean-Pierre Chevênement, dont la rigueur laïque ne s’exerce qu’à l’encontre de l’Église catholique. Celui que tous les chantres du patriotisme français de gauche comme, à mon grand regret, Eric Zemmour ou Natacha Polony citent à l’envi quand il s’agit d’Europe ou de souverainisme, n’a pas hésité à se coucher quand les organisations islamiques de France refusèrent de renoncer à l’apostasie. Et c’est ainsi que, sans que ce soit dit expressément, les organisations autoproclamées représentatives des Musulmans de France pourraient fort bien, si les tensions religieuses se tendent dans notre pays, user de cette forme de pression particulièrement insidieuse et lâche pour asseoir leur domination sur une population immigrée qui, jusqu’aux années quatre-vingt, ne demandait qu’à se fondre dans le paysage.

    C’est d’ailleurs ce qu’elles font déjà dans les banlieues où beaucoup de Musulmans s’astreignent à porter telle tenue et à prendre telle attitude pour pouvoir vivre tranquilles. C’est aussi ce qui ne manquera pas d’advenir aux Musulmans soupçonnés de tiédeur quand la politique en cours d’immigration forcenée aura porté ses fruits, c’est-à-dire, si les forces patriotiques ne reprennent pas le pouvoir en 2017, avant dix ans. C’est peut-être même ce que des Malika (Sorel) ou des Kader (Hamiche) particulièrement libres d’esprit auront à affronter si la France continue sur cette pente.

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Pendant ce temps-là, l’École républicaine enseigne l’arabe et le turc à nos enfants.

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    Voici, sous réserve de vérification prochaine des sources, un article du Midi Libre publié le 2 mars 2011 par un blogueur. Je confirme que, dans les écoles biterroises, c’est effectif, au grand dam des enseignants, qui n’y peuvent mais. La chose existe depuis la rentrée de 2009. Autrement dit, là comme en bien d’autres domaines, l’UMP et la Gauche, c’est idem. 

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L’apprentissage est proposé par l’Éducation nationale dans le cadre du programme ELCO (enseignement des langues et cultures d’origine).

    Si des parents ont été surpris quand on leur a remis un feuillet leur demandant si un enseignement de langue et de culture arabes pour leur enfant les intéressait, les services de l’Éducation nationale, eux, n’ont pas été étonnés du tout quand nous les avons interrogés sur le sujet.

Le formulaire d’inscription ELCO
cours : LANGUE ET CULTURE  ALGÉRIENNES

    « C’est quelque chose qui existe depuis des années ! », a-t-on noté simplement. Avant de donner quelques explications supplémentaires. Il apparaît que l’Éducation nationale propose cet apprentissage a priori aux enfants dont les parents ont, ou ont eu, une nationalité d’un pays arabe. Toutes les écoles de la ville ont reçu la circulaire officielle leur demandant de distribuer le document. Cela de la maternelle au CM2, puisque les grandes sections de maternelle peuvent y prétendre.

    Olivier Millangue, l’inspecteur d’académie, entre dans les explications : « Cet enseignement est le fruit d’accords bilatéraux avec les pays concernés, Maroc, Algérie, Turquie, etc. L’intervenant, originaire de ces pays, est payé par l’ambassade, alors que les cours sont faits sous le contrôle de l’Éducation nationale. Le tout est organisé avec un soin extrême ».

Des interprétations différentes

    Bien sûr, cet apprentissage un peu spécial est fait en dehors des heures de cours, à raison d’une heure par semaine, en soirée. Tout au moins dans le département, car le texte du ministère de l’Éducation nationale, lui, est moins précis : “Ces cours font partie du travail de la classe, ils peuvent être intégrés à l’horaire scolaire ou donnés après la classe”.

    Dans le même registre de l’incertitude, il semble bien que la directive envoyée aux chefs d’établissement a donné lieu à des interprétations différentes selon les cas. Pour certains, il était clair que la proposition devait être faite « sans ségrégation », à tous les enfants de l’école, quelle que soit leur origine. Ils se basent sur le Nota Bene qui affirme : “Ces cours destinés à l’origine aux enfants de nationalité algérienne, tunisienne ou marocaine… sont ouverts à tout enfant dont la famille souhaite l’inscription”.

    Pour d’autres, elle ne serait destinée qu’aux familles susceptibles d’être intéressées, se fiant ainsi au courrier joint aux documents et émanant de l’inspection académique : “Les lettres d’information sont à distribuer à toutes les familles susceptibles d’être intéressées”. Et ils ajoutent : « D’autant que les documents à compléter sont rédigés en plusieurs langues différentes ». Mais toujours, également, traduits dans la langue de Molière !

    C’est en tout cas, là, l’explication apportée au fait que tous les parents d’écoliers narbonnais n’ont pas eu connaissance de cet apprentissage.

Onze groupes

    L’enseignement en langue et culture d’origine est proposé, dans le Narbonnais, par deux professeurs, un en langue arabe et l’autre en langue turque. Quatre groupes d’élèves dans autant d’écoles de Narbonne s’initient au turc. Sept autres groupes se penchent sur l’arabe, dans six écoles de Narbonne et une à Lézignan. Les inscriptions pour l’an prochain sont closes depuis le mercredi 23 février.

Source : Le Midi Libre

(A vérifier)

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