Mon blog-notes du mardi 13 janvier 2014

    Ce mardi, mon blog-notes est consacré à la liaison du Président Hollande avec l’actrice Julie Gayet et à ses implications politiques. Je reviendrai en quelques mots sur l’affaire Dieudonné. Pour finir, une petite réflexion sur les résultats d’Airbus.

Quand François trompe Valérie, c’est la France qui est cocue !

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    « La France est veuve ! » avait proclamé avec grandiloquence le Président Georges Pompidou à la mort de De Gaulle. Je ne crois pas que beaucoup de Français aient alors partagé ce point de vue. En revanche, je suis sûr qu’une très grande majorité d’entre eux se sent aujourd’hui trahie. Certes, sans doute admettent-ils que François Hollande ait une « vie privée » comme disent sobrement et hypocritement nos spécialistes de la vie politique. « Je fais c’que j’veux avec mes ch’veux ! » proclame la sagesse populaire. Le problème est que l’intéressé est le président de la République française, que cette histoire tombe après une litanie d’autres toutes plus scabreuses les unes que les autres, à commencer par l’affaire Leonarda. Mais surtout, elle pose de nouveau la question du rôle du « conjoint » du Président de la République dans la vie publique.

    Hollande nous ayant promis, lui Président, de rompre avec les manières triviales de l’homme extraverti et absolument dépourvu de sur-moi qu’était l’ancien président, on pensait en avoir fini avec cette aberration institutionnelle qu’est le concept de « première dame ». Au lieu de quoi, là où Sarkozy se contentait de mettre en scène sa vie conjugale et amoureuse et d’attribuer à ses épouses un rôle public à la Jacky Kennedy, Hollande nous donne à voir un sordide vaudeville. Le mal eût été moindre si Valérie Trierweiller, la maîtresse du candidat socialiste, ne nous avait pas été imposée par le président élu dans une fonction ignorée de la Constitution. Ou si, pour mieux dire, elle ne s’y était pas imposée d’elle-même à son shamallow de conjoint puis à l’ensemble des Français.

    Les gazettes, qui, paraît-il, savaient tout depuis le début, ne nous avaient rien dit de cette affaire alors qu’elle durait depuis plus d’un an. Ce qui n’étonnera pas les Français qui savent la connivence, intéressée et entretenue à leurs frais, qui existe entre les médias et le milieu politique. (Voir Quand la presse se gave d’argent public… in Mon blog-notes du mardi 19 décembre 2013.) Et Hollande s’était bien gardé de clarifier les choses. Du coup, il ne s’agit plus d’une affaire privée mais d’un mensonge d’État. Comment, après cela, les Français peuvent-ils continuer de croire en leurs élites politico-médiatiques, si tant est que les précédents scandales leur en aient laissé la possibilité ?

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« Dieudonné serait-il juif ? » Un canular, évidemment !

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    Le 14 janvier dernier, j’ai posté, sous le titre Dieudonné serait-il juif ?, un article relayant des « informations » du site Actualités feuj. Ce faisant, je voulais montrer à quel degré de confusion la toile pouvait nous faire atteindre et comment une affaire assez simple en définitive, si on veut bien ne considérer que les faits, les actes et les dires des uns et des autres, pouvait devenir une affaire d’État à cause de la crédulité des foules. Ce qui, évidemment, n’exonère pas les politiques, lesquels ont été au-dessous de tout, de leurs responsabilités. 

    Je tenais à le préciser pour dissiper toute ambiguïté. D’où le lien vers le site Actualités Feuj, qui, dans le genre fantaisiste, est très bien faitCQFD ! 

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Performances d’Airbus : le triomphe du souverainisme coopératif.

Airbus A350

    Le lobby européiste ne manque jamais une occasion de glorifier l’Europe intégrée, au besoin en tordant quelque peu le bras à la vérité. L’annonce des performances commerciales du consortium Airbus en est ces jours-ci une occasion que nos médias européistes ne pouvaient pas manquer. Tous ont glosé sur le triomphe de « l’avionneur européen ».

    En réalité, Airbus illustre parfaitement ce que la coopération économique des Nations peut produire. Mieux : c’est justement parce qu’il s’est fait en dehors de l’Europe qu’il triomphe. En effet, à ses débuts, Airbus fut le produit de la collaboration de trois société aéronautiques nationales française, allemande et anglaise. Après le retrait des Anglais en 1968, les Allemands et les Français poursuivirent seuls jusque ce que les Espagnols les rejoignent en 1972. Les premiers succès permirent ensuite de récupérer les Anglais en 1979. Depuis lors, Airbus poursuit sa route vers le succès sans que l’Europe en soi y ait un quelconque rôle. Autrement dit, et il fallait que ce soit dit, Airbus est la preuve, non pas des bienfaits de l’Europe mais du fait que des gouvernements nationaux décidés n’ont nul besoin d’une construction artificielle et antinationale pour bien faire.

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