Journée de retrait et plainte contre Guénolé (suites).

Faute d’arguments, Peillon recourt à l’intimidation.

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    Convocation des parents et menaces de recours à la Justice : quand le Peuple se rebiffe, le pouvoir et ses satellites montrent leur vrai visage. On a déjà connu ça avec le mouvement contre le « mariage pour tous ».

    Ayant épuisé ses ressources en arguments, bien maigres et tortueux à souhait mais pourtant dûment relayés par des médias aux ordres, Peillon recourt aux menaces. « Il n’y aura pas d’éducation sexuelle pour les petites et moyennes classes de maternelle », a-t-il dit. D’accord, mais qu’en est-il des « grandes », c’est-à-dire des enfants de cinq ans ? Dans mon blog dernier, je n’ai pas dit autre chose, ni les organisateurs de la « Journée de retrait » sur leur site. « Les parents n’ont pas le droit de ne pas envoyer les enfants à l’école ! » Faux ! L’école n’est obligatoire qu’à partir de six ans jusqu’à quinze ans. Et nul n’est obligé d’envoyer ses enfants à l’école publique ni même dans une école privée sous contrat avec l’État et, donc, tenue d’appliquer tout le programme édicté par l’Éducation nationale. La seule obligation des parents est d’assurer à leurs enfants l’enseignement des matières fondamentales. Ils sont parfaitement en droit de se réserver ce qui relève de l’éducation.

    Par ailleurs, s’agissant de l’expérimentation d’une matière sujette à débat, ce qui est le cas des « ABCD de l’égalité », les parents peuvent plaider leur liberté d’accepter ou non que leurs enfants servent de cobayes. Enfin, il existe en toute chose une notion fondamentale qui est l’intérêt de l’enfant. Qui est à même d’en juger et qui est en est chargé en dernier ressort ? Les parents ou l’administration ? Je serais curieux de voir la Justice trancher en faveur de celle-ci contre ceux-là. De plus (voir mon blog-notes du 24 décembre), l’Assemblée européenne a repoussé la tentative des tenants de la théorie du genre de faire passer en force au niveau européen un projet délirant. Du coup, il m’étonnerait que la Cour européenne de Justice ne

    Donc, le Ministre de l’Éducation nationale demande aux chefs d’établissements de se muer en censeurs et de « convoquer » les parents comme s’ils étaient des élèves pris en faute. Alors, à convocation, convocation et demie : on entend le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubekeur, sommer ledit ministre de « venir s’expliquer » devant lui. Pendant ce  temps-là, que fait l’Église catholique apostolique et romaine ? Elle se tait, de peur du qu’en dira-t-on politiquement correct. Et c’est un organe absolument artificiel, non conforme à l’Islam sunnite et contrôlé en sous-main par des organisations d’obédiences étrangères qui défend seul les valeurs de la civilisation chrétienne romaine. On marche sur la tête.

    Une chose est certaine : cette « séquence » de notre politique nationale démontre que le Peuple français est en situation de force et que, pourvu qu’il continue de lutter pied-à-pied, la maffia de lobbies coalisés qui se disputent et pillent la France ne parviendra pas, par-dessus le marché, à coloniser nos cerveaux et nos consciences.

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Plainte contre Guénolé : le Cercle algérianiste débouté.

    Au titre, je pourrais ajouter : « Et c’est normal ! » Suite à la déclaration scandaleuse de Thomas Guénolé sur France Inter le 8 juillet 2013, (voir mon article du 12 juillet), Thierry Rolando, le président du Cercle algérianiste, a porté plainte « pour incitation à la discrimination, à la haine ou la violence à l’égard d’un groupe de personnes, à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». Le Parquet du Tribunal de Grande Instance de Paris vient de décider de classer sans suite cette plainte « considérant que l’on ne pouvait conclure à la caractérisation d’une infraction, les personnes visées n’appartenant pas à une communauté protégée au sens de la Loi et de la jurisprudence. » L’erreur a été de faire référence à la loi Pleven amendée en 1992.

    J’ai reçu plusieurs messages de Piénoirs qui ont saisi la Justice et qui s’inquiètent de voir leur plainte subir le même sort que celle du Cercle algérianiste. Je ne le crois pas. La plainte de Thierry Rolando n’a pas choisi la bonne cible. En effet, les Piénoirs ne constituent par un « groupe » au regard de la loi ; à plus forte raison, ils ne sont pas protégés à ce titre. En revanche, chaque Piénoir peut, à titre individuel, se sentir injurié, diffamé par la déclaration de Guénolé. Ceux qui, comme je le suggérais dans mon article, ont déposé plainte en vertu de la loi de juillet 1881 relative à la liberté de la presse, de la diffamation et de l’injure publique ont de bonnes chances d’être entendus.

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