Péché dans l’actualité.

Pieds-Noirs racistes : un stéréotype que Najat ne risque pas de dénoncer.

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    François Heisbourg[1], dans l’émission « Ça vous regarde » du 4 mars sur Public Sénat, mettant ces mots dans la bouche de Poutine, dit : « Si mes soldats ne restent pas en Crimée, les Pieds-Noirs russes de Crimée – je les appelle des Pieds-Noirs (l’animateur surenchérit « Ouais, ouais… ») – vont se mettre à pogromiser les Tartares (sic) et les Ukrainiens, donc je protège les populations… ». Après Elkabbach, Mermet, Guénolé, et bien d’autres, voici Heisbourg. Et toujours sur le service public de radiotélévision. Mais quand vont-ils enfin nous lâcher ?

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Jean Zay : la haine du drapeau tricolore entre au Panthéon.

 Touche pas

    La semaine dernière, j’ai reçu de plusieurs correspondants un poème écrit en 1924 par Jean Zay, futur ministre du front populaire, assassiné en juin 1944 par la Milice, qui, je crois, mérite qu’on lui fasse un peu de publicité. Pas tant pour ce qu’il dit de son auteur, sorti, comme beaucoup de Français, dégoûté de la boucherie de la Grande Guerre, mais pour ce qu’il révèle (ou confirme) du président de la République actuel. Voici :

Le drapeau

Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
Quinze cent mille dans mon pays, quinze millions dans tout les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…
Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
Des enfants, une maison…, une vie un espoir, un cœur…
Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
Quinze cent mille qui n’entendront plus jamais,
Que leurs amours ne reverront plus jamais.
Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
Sans planches et sans prières…
Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
Ils ne sont plus que des pourritures…
Pour cette immonde petite guenille !
Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient quinze cent mille
Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
Je te hais a cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
Le blanc livide de tes remords.
Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

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Kleptocratie, on vous dit !

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    L’espion Buisson œuvrait comme conseiller du président Sarkozy à titre bénévole. Mais il coûtait 3 millions d’€uros en contrats pour des sondages bidons réalisés par sa société de « conseil ». Dans le même temps, il était – est est toujours – patron de la chaîne Histoire, filiale de TF1. Le fric, le fric, le fric !

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Post-scriptum

    Il est 1h26, vendredi 7 mars. Je suis en train d’écouter un débat animé par Léa Salamé sur I-Télé. Pour ouvrir son émission « On ne va pas se mentir », elle a diffusé une séquence où l’on voit une équipe de la chaîne poursuivre Patrick Buisson dans la rue en le sommant de répondre aux questions. Un véritable harcèlement dans lequel le questionneur, qu’on ne voit pas, se permet de bousculer Buisson au point de lui faire croire qu’il va le frapper. C’est honteux et tout à fait dans le style du « journalisme » à la mode Canal+. 

    Invité le premier à réagir, l’avocat de P. Buisson, Me Gilles-William Goldnadel, dit son indignation. C’est ensuite au tour d’une certaine Virginie Martin, ex-membre de cabinet ministériel aux « droits des femmes » devenue « politologue » dans un think tank subventionné. De plus en plus présente à la télé, notamment à C dans l’air, cette accorte damequi, manifestement, s’écoute parler, se met à l’unisson de l’animatrice et se livre à une défense particulièrement répugnante de l’équipe sous prétexte que leur victime est un délinquant. Depuis quand les journalistes et les pseudo politologues peuvent-ils se poser en justiciers ? On appelle cela lynchage. Honte à eux !


[1] Enarque, ex-haut fonctionnaire et enseignant à Sciences PO. C’est un européiste convaincu.

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