Alors que Kader Arif s’apprête à faire défiler les fils des égorgeurs sous l’Arc-de-Triomphe, « Karim » frappe encore à Toulouse.
Pont du 19 mars : Moudenc tergiverse, Karim agit !
« Pont du 5 juillet 1962 – 700 PN égorgés par le FLN »
La plaque « 19 mars 1962 – fin de la Guerre d’Algérie » apposée par l’ancien maire de Toulouse Pierre Cohen sur l’historique Pont Bayard a été démontée le 19 mars dernier aux aurores par Karim (lire). Elle a tout de suite été remplacée (lire). Quelques jours après l’élection de Jean-Luc Moudenc, j’ai interrogé Ghislaine Delmond, Présidente du Cercle algérianiste de Toulouse et élue sur la liste du nouveau Maire, sur les intentions de la nouvelle Municipalité. Elle m’a répondu qu’il fallait la laisser « se poser » avant de prendre une décision, sans préciser si celle-ci serait conforme aux vœux des Patriotes toulousains favorables au retour de l’ancienne plaque à la gloire du héros très français Bayard.
Il y a une quinzaine de jours, « quelqu’un » a badigeonné cette plaque de peinture noire pour cacher la mention « fin de la Guerre d’Algérie ». J’ai alors renouvelé ma demande à Madame Delmond par mail et j’ai essayé de l’avoir au téléphone. En vain ! J’attends toujours sa réponse. Il me semble que deux mois suffisaient largement à prendre une décision conforme aux promesses du candidat Moudenc. Mais, honnêtement, je ne suis pas étonné par ce silence ni ne serais surpris que la plaque de la honte soit conservée. Et je crains de voir encore la place du Capitole envahie par les Algériens et le balcon de la Marie investi les jours de victoire de l’équipe d’Algérie de football.
Ce samedi, j’ai reçu un message de « Karim » accompagné de la photo ci-dessus en hommage aux victimes du massacre d’Oran du 5 juillet 1962. Comme quoi, il ne faut pas désespérer des Piénoirs et des Harkis (lire).
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L’ALN sur les Champs-Elysées ce 14 juillet ?
Le Secrétaire d’Etat aux anciens combattants Kader Arif a, à la demande du président Hollande, invité l’Armée algérienne au défilé du 14 juillet 2014 aux Champs-Elysées. Si cette information se confirme, et c’est très difficile d’en trouver trace ailleurs que sur le web et jamais dans la presse française ou les sites officiels, il s’agira d’une véritable forfaiture de nos gouvernants. Plus qu’une provocation de l’anti-France, cette invitation s’apparente à un blasphème.
La raison invoquée pour inviter les égorgeurs de l’ALN est que l’Algérie, qui n’existait pas encore, aurait, comme soixante autres pays, participé aux victoires de 1918 et de 1945, en envoyant ses fils combattre sur le sol de France. Passons sur l’anachronisme et essayons de poser honnêtement les données.
L’Armée d’Afrique engagée en 14-18 en Métropole comptait 190 000 Musulmans autochtones et 110 000 Européens indigènes (Piénoirs), métropolitains ou étrangers, soit quelque 300 000 hommes de tous horizons, appartenant à 4 corps européens : les Zouaves, la Légion étrangère, les Chasseurs d’Afrique + 5 Bataillons d’infanterie légère d’Afrique, et 4 corps nords-africains : les Spahis, les Goumiers marocains, les Tirailleurs algériens, marocains et tunisiens et les Compagnies sahariennes. Tous ne furent pas engagés dans les mêmes conditions et la même durée. Ils eurent ensemble 58 000 tués dont 22 000 européens et 36 000 autochtones.
En 39-40, sur les 302 000 mobilisés, 80 000 participèrent au combat ; 5 400 Musulmans et 2 700 Européens perdirent la vie dans la débâcle de juin 40 et ne revirent pas leur sol natal. Réarmée en 1942, l’Armée d’Afrique compte alors environ 409 000 hommes, dont 176 000 piénoirs (12 000 tués) et 233 000 Musulmans (18 300 tués), représentant 75 % des effectifs de l’armée française de 1944.
Rendre hommage aux Français d’Algérie de toutes confessions qui ont combattu pour leur patrie, que voilà une louable attention. Mais pourquoi, pour cela, inviter une nation étrangère qui s’est constituée, précisément, contre eux ? Comment peut-on penser honorer les Algériens morts pour la France en 14-18 et en 39-45 alors que c’est précisément sur les survivants et leurs enfants que la sauvagerie des fellaghas s’est en priorité et de préférence exercée à l’heure du soulèvement ? Et pourquoi, puisqu’on veut honorer les combattants des deux Grandes Guerres venus d’Afrique du Nord, n’invoque-t-on que les Musulmans ? Qui, dans ce défilé du 14 juillet 2014, représentera les « Européens » (terme dans lequel on s’obstine à mêler Algériens venus d’Europe et Juifs autochtones) dont les descendants ont été chassés d’Algérie ?
Mais foin d’argumentation, foin d’histoire ! Les révisionnistes qui nous gouvernent et ceux qui les soutiennent se soucient comme d’une guigne de véracité historique. Ce qui les intéresse, c’est, encore et toujours, imposer aux Français une repentance pour des crimes qu’ils n’ont pas commis à fin de servir les intérêts idéologiques des authentiques criminels assumés que sont les dirigeants algériens et leurs complices porteurs de valises qui peuplent les allées du pouvoir. En échange de quoi, en plus de la satisfaction rageuse d’exprimer leur haine de la France ? J’en ais assez parlé pour ne pas y revenir. Cette nouvelle vilenie n’est qu’une insulte de plus à tous les Patriotes, pas seulement aux Piénoirs et aux Harkis.