Hollande perd la main (suite).

    Suite au commentaire de « Sire » à l’article Pourquoi pas la dissolution ? dans lequel je faisais référence à François Mitterrand.

Hollande, l’anti-Mitterrand.

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    Mitterrand n’était pas de gauche et c’était un patriote : là est la différence. On se souvient de sa réplique à ceux qui lui reprochaient de justifier l’installation en Europe de missiles pointés sur l’URSS : « Le pacifisme est à l’Ouest et les euromissiles sont à l’Est ! » Il n’a jamais renié son appartenance à la Cagoule et, quand il a pris le PS, il n’avait jamais été encarté à gauche. Quant à la Franc-maçonnerie française, dont le Gouvernement actuel est une caricature, à commencer par le Président lui-même, Mitterrand s’en est abondamment servi sans jamais se mettre à son service.  

    Hollande est son négatif absolu. Si on oublie que c’est un internationaliste (il l’a assez répété, et avec une certaine virulence, lors de sa campagne de 2012) et qu’il agit selon l’idéologie universaliste des Frères, dont il est, on ne comprend rien à sa politique. Si, au contraire, on ne perd jamais cela de vue, alors tout devient limpide. Son cas est aggravé par son passage par la French American Foundation, comme une bonne partie de son gouvernement. (Lire Hollande aux Français : « Je ne change rien ! »).

    Ne cherchez plus : tout ce beau monde joue la montre et fait diversion en attendant que l’objectif final soit atteint : la dilution de la France dans un ensemble européen intégré. Peut leur chaut que, mois après mois, le nombre de chômeurs augmente en France (14 800 en mars après 32 400 en février) alors qu’il baisse partout en Europe.

    Alors que le nombre de demandeurs d’emploi est de 5 662 800 pour la seule Métropole, l’autre volet du projet va bon train. Prétextant le besoin pour la France d’entretenir sa fécondité, on se satisfait de l’entrée sur notre territoire de 360 000 nouveaux Immigrants en 2013, dont la plupart seront, par la grâce des réformes Valls sur la nationalité, proclamés français dès trois ans de séjour (au lieu de cinq auparavant). Pour cela, on n’hésite pas à mentir sur un prétendu bilan positif de l’Immigration, ce que l’INSEE lui-même dément par ses chiffres.

    Aberrant ? Pour nos élites parfaitement représentées par Hollande et son Gouvernement, non ! Parce que leur projet est de fabriquer une France de rentiers et de touristes dissoute dans une Europe supranationale conforme à leurs délires cosmopolitistes. Les médias, complices, et pour beaucoup truffés de condisciples de Hollande à la French American Foundation (vous en trouverez un échantillon ici), ne se sont pas attardés là-dessus. Il faut dire qu’ils ont beaucoup à faire avec le feuilleton Sarko, les magouilles de la bande à Copé et la réforme territoriale, dont ils nous vendent les péripéties sans trop s’attarder sur sa légitimité. Une réforme qui ne constitue qu’une étape vers les super-Régions européennes transnationales. Et ne croyez pas « qu’ils » renonceront à leur Europe des Régions. Curieusement, cette menace a été relevée hier par les Communistes français mais pas par le FN.

    Au fait, mais ça n’a sûrement rien à voir, pendant ce temps, l’Allemagne, dont les dirigeants, qui travaillent toujours à la prospérité de leurs administrés et non à satisfaire leurs propres délires, avaient prévu d’élever l’âge du départ à la retraite de 65 à 67 ans, vient de décider de… le ramener à 63 ans.

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