L’Europe met la barre à l’Est.

    Depuis le début de la crise ukrainienne, celui qui voulait voir savait que ce qui s’est produit en ce 6 juin 2014 était inéluctable. Il fallait pour cela ouvrir les yeux, prendre les faits comme ils étaient, sans se laisser aveugler par l’idéologie.

6 juin 2014 : fin de la Guerre d’Ukraine.

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    Donc, si on a bien tout compris, comme disait Coluche, il n’y aura pas de guerre en Ukraine, Poutine a accepté le verdict du scrutin du 25 mai et reconnu le président élu d’Ukraine, Petro Perechenko, le premier enverra dès demain un ambassadeur à Kiev et les deux ont appelé à la fin de l’effusion de sang à l’Est du pays. Et on s’extasie en faisant semblant de découvrir que Vladimir Poutine n’est pas si infréquentable. D’ailleurs, tout le monde a parlé avec lui, même le dur de dur Obama qui a quand même bombé le torse mais sans même prononcer le mot Crimée.   

    Mais, on découvre la lune. Tout cela avait déjà été dit, écrit et publié. Y compris dans ce blog mais je n’ai aucun mérite (lire La Russie reconnaît formellement le nouveau président élu d’Ukraine dans mon blog-notes du mardi 27 mai) : tout est sur la toile. Encore faut-il ne pas laisser parler sa haine. Cette haine à l’égard de Poutine, qui est fondée en réalité sur le fait que le Président de Russie est devenu le meilleur rempart contre les menées sociétales, cosmopolitistes et antinationales de nos élites, suintait de tous les commentaires lus dans la presse et entendus sur les ondes. De ce point de vue, France CultureArte et Public Sénat, trois médias publics entièrement aux mains de cultureux bobos gauchisants parfaitement irresponsables, font assaut d’abjection. On se demande d’ailleurs comment nos élus peuvent continuer à leur voter des crédits alors qu’ils s’y font ch… dans les bottes jour et nuit. (La lâcheté, mon bon Monsieur, la lâcheté et la complaisance !).

    En réalité, ce que nous avons vécu en direct aujourd’hui est une mise en scène d’une réalité sensible dès le début de la crise ukrainienne et devenue tangible depuis le jour où Vladimir Poutine a dit qu’il reconnaîtrait le verdict de la présidentielle du 25 mai et appelé les insurgés de l’Est à renoncer à leur référendum. Simplement, il fallait sauver la face de notre cher Président Hollande qui, en bon disciple d’Obama, a plongé tête baissée dans la propagande anti-Poutine alors que les leaders qui comptent en Europe, Merkel et Cameron, le condamnaient du bout des lèvres tout en veillant à préserver leurs intérêts nationaux. Le cinéma auquel on a assisté aujourd’hui avec, en point d’orgue, la déclaration de François Hollande suggérant que c’est lui qui a tout manigancé, n’était rien de plus qu’une bonne manière faite à un collègue en difficulté.

    Mais peut-être ledit Hollande commence-t-il à comprendre ? L’affaire de l’amende de 10 mds$ infligée par la Justice américaine à BNP-Paribas est en train de déciller les yeux de nos gouvernants. On a entendu aujourd’hui plusieurs personnalités politiques se demander si les Américains ne faisaient pas pression sur la France pour qu’elle cède à tous leurs caprices, notamment sur le traité de libre-échange en cours de négociation. Et quelle n’a pas été ma surprise d’entendre Laurent Fabius puis Michel Sapin leur retourner le compliment en disant sans prendre de gants que cette affaire pourrait nuire au dit traité.

    D’ici que la France renonce à son tropisme américain et commence enfin à regarder vers l’Est…

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    Entendu à Ça se dispute, à propos de Mehdi Nemmouche, le tueur de Bruxelles « que les médias présentent comme un Français », dit Zemmour. Il est interrompu par la présentatrice Léa Salamé : « C’est un Français !… » Eric Zemmour : « … De nationalité française. Il n’a rien de français. Il ne se pense pas français. Il hait la France ! Il n’aime pas sa culture ; il ne la connaît pas ! Il N’EST PAS français ! » Puis vient le meilleur : « Il faut arrêter de salir le nom « Français » avec des gens pareils ! C’est injuste pour les Français et pour la France ! »

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    Beaucoup moins classe, sur BFM-TV, ce commentaire d’un reportage sur la reine d’Angleterre au dîner final : « La reine effectue sa cinquième visite officielle en France, mais sans doute aussi sa dernière ! » J’imagine le tollé si un homme avait osé ça, plus encore si cet homme était Zemmour ! Mais qu’on se rassure, c’est une femme, sans doute une stagiaire, qui a commis cet impair. Déjà que les journalistes parlent à peine français ; si, maintenant, ils se mettent à devenir goujats !

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