Ce mardi, mon blog-notes est entièrement consacré aux suites des événements de Palestine.
Cessez-le feu avorté à Gaza : la paix attendra encore !
A l’initiative de l’Egypte, on a raté de peu l’occasion d’un cessez-le feu à Gaza. Netanyahou en avait d’abord accepté le principe mais, devant le refus affiché par le Hamas après, dit-on, d’âpres discussions en son sein entre les jusqu’auboutistes et les « modérés », il s’est dépêché de revenir sur son accord. Israël ne pourrait-il pas, pour une fois, distinguer les fous de guerre du Hamas d’une population palestinienne privée de perspectives ? Les Juifs, qui ont la mémoire du ghetto de Varsovie, savent que le désespoir rend les faibles forts car ils n’ont rien à perdre que leur vie d’emmurés. Les bombardements ont déjà fait 190 morts et 1 300 blessés en pure perte ; un gâchis ! Israël ne pourrait-il pas au moins accepter la proposition de l’Egypte de ré-ouvrir le point de passage de Rafah, c’est-à-dire de créer une brèche dans le blocus de Gaza qui rend fous les Gazaouis et les pousse dans les bras du Hamas ? Faut-il vraiment que des enfants meurent encore alors que l’armée israélienne a d’autres moyens de représailles que les bombardements ?
Si l’argument humanitaire glisse sur le gouvernement israélien, qu’au moins il raisonne de manière politique. A quoi sert au Gouvernement israélien d’user de violence sur les civils pour la seule satisfaction des pulsions haineuses de ses « faucons » alors qu’il sait qu’elle débouche systématiquement sur un impasse ? Quant au Hamas, lui-même en proie à des conflits internes entre bellicistes et pacifistes, chacun sait que sa légitimité réside dans le refus d’Israël d’accorder aux Palestiniens un état digne de ce nom, viable, géré par eux et ouvert sur le monde. Au lieu de quoi, les implantations juives en Cisjordanie se sont accélérées ces dernières années. Et ne parlons même pas du « mur de la honte » construit de telle sorte que, non seulement il enferme les Palestiniens mais il les humilie en leur rappelant chaque jour qu’ils n’ont pas de chez eux. Qu’Israël mette fin à ces aberrations et le Hamas perdra tout son fonds de commerce politique.
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En marge des manifs : à haineux, haineux et demi !
Des manifestations se sont déroulées hier partout en France pour dénoncer l’offensive israélienne à Gaza. Compte tenu de la brutalité et de l’absence de discernement qui caractérise celle-ci, on pouvait s’attendre à ce que les manifestants s’arrangent pour faire valoir leurs bonnes intentions, une modération, une réserve de bon aloi, qui eussent pu les faire passer pour les bons de l’histoire. Je t’en fiche ! A malade, malade et demi ! Il ne suffisait pas aux manifestants de défiler en criant « Morts aux Juifs ! » ; il fallait encore qu’ils s’en prennent aux synagogues. Rue de la Roquette, dans le XIème arrondissement de Paris, et rue des Tournelles, dans le IVème, des dizaines, voire des centaines de manifestants ont essayé de s’introduire dans les synagogues et s’en sont pris aux forces de l’ordre qui les protégeaient. C’est comme si, après le crime de Merah, les Juifs de France s’en étaient pris aux mosquées… Mais, qu’ont-ils dans le crâne ?
Pour une fois, je suis d’accord avec SOS Racisme qui écrit : « Le soutien aux Palestiniens ne peut être la haine des Juifs. Aider cette zone en conflit, c’est exporter la paix et non importer la haine ». « Exporter la paix et non importer la haine ! » Voilà qui fait rêver ! Quant à l’UEJF (l’Union des étudiants juifs de France) qui, d’habitude, n’est pas la dernière à mettre de l’huile sur le feu, elle appelle « à l’apaisement ». C’est bien, mais ce serait encore mieux si elle appelait Israël à cesser ses bombardements.
Quoi qu’il en soit, il semble que l’importation du conflit israélo-palestinien en France inquiète de plus en plus de monde. Le premier ministre Valls a dénoncé les faits. Et il « rappelle avec force que la France ne tolérera jamais que l’on essaie par la violence des mots ou des actes d’importer sur son sol le conflit israélo-palestinien ». Des paroles verbales qui ne seront pas suivies d’actes. La seule façon de lutter dorénavant contre cette guerre civile larvée qui oppose ici, en France, des Juifs et des Musulmans, c’est d’introduire dans le code de la nationalité le retrait de la nationalité française et l’expulsion de toute personne binationale convaincue d’y être impliquée. Et, ça, ce n’est pas demain la veille qu’on le verra.
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Hollande le président faux-jeton !
Sur les événements de Gaza, François Hollande s’est carrément aligné sur le gouvernement d’Israël. Réagissant tardivement, il a attendu deux jours pour, après avoir par téléphone assuré Netanyahou de sa « solidarité », condamner « les agressions » contre Israël. « Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces », a-t-il déclaré dans un communiqué. Sans un mot pour ne serait-ce que déplorer les pertes civiles palestiniennes. Il a fallu que des voix s’élèvent à gauche contre ce parti-pris pour qu’enfin il dénonce, deux jours plus tard encore, le fait « que les opérations militaires en cours aient déjà fait de nombreuses victimes palestiniennes ».
Qu’on se rassure : les autres pays européens n’ont pas fait mieux. Mais la palme reste à Ban Ki Moon, le secrétaire général de l’organisme chargé de préserver la paix dans le monde qu’est l’ONU, qui avait déclaré mardi : « Ces tirs sans discernement contre des zones civiles doivent cesser ». Il parlait des roquettes du Hamas, pas des missiles israéliens. Sur ceux-ci, il a attendu plusieurs jours pour s’inquiéter « de voir de nombreux Palestiniens périr ou être blessés à la suite des opérations israéliennes. »
Pour en revenir à François Hollande, je me demande comment celui qui embrasse Bouteflika sur la bouche va concilier son judéo-centrisme avec sa politique d’encouragement à l’immigration afro-musulmane massive. Remarquez : ça le rapproche de Marine Le Pen qui doit gérer son grand écart entre les Islamistes amis de Dieudonné et d’Alain Soral et ses nouveaux amis et protégés juifs.