Vu à la télé.

Sur France 2, Robert Ménard face à l’anti-France communautariste. 

R_Menard

    Hier, à l’émission Des paroles et des actes consacrée à la France qui gronde, sur France 2, les Français ont eu une caricature de débat politique. Je ne parle pas des prestations de Cécile Duflot, dont le ton et la voix à eux seuls suffisent à vous faire zapper, ou de Mélenchon, le gaucho-chaveziste qui a fait toute sa carrière au PS et s’est découvert écolo à soixante-trois ans. Cette partie de l’émission de Pujadas, titrée Une autre politique est-elle possible ? était parfaitement en phase avec les précédentes : la clique politique qui a ruiné la France est celle-là même qui est appelée à son chevet. Interpellée sur son bilan et son impéritie, elle répond par de nouvelles promesses délirantes sans jamais se départir de son assurance. J’ai évidemment zappé pour y revenir  pile au moment où Robert Ménard rejoignait le plateau.

    Robert Ménard, invité pour donner un point de vue documenté sur le deuxième thème de la soirée, la société française vire-t-elle à droite ?, était très vite sommé de s’expliquer, non pas sur le sujet du jour ou même sa politique mais sur ses idées présupposées sulfureuses, par deux irresponsables très connus des téléspectateurs : Jacques Attali et Rokhaya Diallo. Je laisse au lecteur le loisir de voir ou revoir l’émission pour m’attarder sur un seul point : Maire de Béziers, Robert Ménard est impliqué dans la vie publique. Cela signifie, un, qu’une partie de ses compatriotes lui a donné sa confiance pour qu’il gère sa ville, Béziers ; deux, qu’il est comptable de ses actes. En toute logique, il aurait dû être confronté à des personnages ayant le même statut que lui engagés comme lui en politique. Par exemple, un maire UMP, un autre PS, un troisième centriste, ou, pour faire plus simple, tant leurs paroles et leurs actes se ressemblent, un maire UMPSUDI. Or, on lui oppose deux personnages sans légitimité politique pour discuter ses décisions car eux ne prennent aucun risque de se voir désavouer par leurs électeurs. En effet, juridiquement et politiquement, Attali et Diallo sont irresponsables (moralement aussi, d’ailleurs !) puisqu’ils n’encourent aucune sanction des citoyens. Heureusement, mais ça ne suffit pas, Guillaume Roquette, directeur de la rédaction du Figaro Magazine, était là pour leur mettre le nez dans leur caca.

    D’ailleurs, et c’est particulièrement insupportable, ces deux personnages sont entretenus par le système et ils contribuent largement au « suicide français »[1] dont parle Zemmour. A des degrés divers : Attali sévit depuis plus de trente ans[2], Diallo seulement depuis une petite dizaine d’années mais elle a le temps de faire encore des dégâts. Cette femme dorlotée par la République,[3] n’hésite pas à l’accuser de « racisme structurel ». Son association, Les Indivisibles, gavée d’argent public, n’a d’autre but que de stigmatiser les Français. Sa seule activité connue, d’ailleurs, est de décerner des Y’a bon Awards, c’est-à-dire des prix de racisme à des personnalités publiques. Comme par hasard, la quasi-totalité des « récipiendaires » et des « nominés » est sélectionnée parmi des gens qui dénoncent la dérive communautariste, multiculturaliste et islamisante de notre pays. De fait, une des rares personnes de gauche épinglée est Caroline Fourest. Ennemie de l’islamisme, ce qui me la rend sympathique alors qu’elle m’horripile par ailleurs, ce qui en dit long sur l’orientation de la Rokhaya. L’autre est Fadela Amara, l’ancienne présidente de Ni putes ni soumises devenue ministre de Sarkozy. Mais ceci n’est sans doute pas étranger à cela.

    Il va de soi que Robert Ménard figure au palmarès de ces Y’a bon Awards. Il a « remporté » le prix 2011 dans la catégorie L’Islam ne passera pas par moi pour avoir déclaré : « Je n’ai pas envie qu’il y ait autant de mosquées que d’églises dans mon pays. […]Je n’ai pas envie qu’il y ait un minaret dans tous les villages de France ! ». Une déclaration que cinquante millions de français pourraient signer mais qui constitue pour nos bien-pensants une insulte. C’est donc ces deux personnages, entretenus par le système et, en quelque sorte, en plein conflit d’intérêt, que le service public de télévision demande de porter la contradiction à un homme politique régulièrement élu par les Français. Mais on n’en est pas autrement étonné, quand on sait que la télé publique elle-même participe du système de confiscation de la France par une coalition de lobbies prédateurs.

    Sur le fond, j’ai appris que Mohamed était le premier nom donné aux nouveaux-nés par les Musulmans d’Ile-de-France. Ce que Rokhaya Diallo considère comme « une richesse de la France » (!). Et j’ai entendu Robert Ménard se prononcer pour l’abrogation totale de la loi sur le mariage gay. C’était vers la fin de l’émission. Il était tellement convaincu que ses deux interlocuteurs en sont restés cois. Un régal !

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[1] Mauvais titre car il ne s’agit pas d’un suicide mais d’un assassinat.

[2] Attali est le président d’une « ONG » : Planet Finance, financée par l’argent public et ayant comme partenaires (mécènes) Sanofi, la Caisse des Dépôts et Consignations, Renault, Orange, la Fondation Carrefour , etc.

[3] Pur produit de la pouponnière communautariste Mix-Cité sur-financée par le contribuable, Rokhaya Diallo est depuis 2009 chroniqueuse à Canal+ est à RTL. Depuis 2011, elle anime Fresh Cultures sur Le Mouv’ et présente et coréalise une émission mensuelle Égaux mais pas trop sur La chaîne parlementaire. Dans les médias, elle est au communautarisme ce que Benjamin Stora est à l’Algérie : incontournable et omniprésente.

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