Mon blog-notes du mardi 12 janvier 2015.

Horesco referens : le gourou des tueurs est infirmier dans un hôpital parisien…

…et témoigne sur I>Télé. En ce moment. Regardez-le, revoyez-le : c’est hallucinant ! Et dites-nous ce que vous en pensez. A l’heure où j’écris, la vidéo n’est pas en ligne mais je pense qu’elle sera rediffusée par la chaîne.  

Farid Benyettou, a-t-on appris, avait, à sa sortie de prison, bénéficié d’une formation d’infirmier, et il était en stage service des urgences de la Pitié-Salpêtrière. Le plus formidable est que  l’Institut de formation des soins infirmiers, qui dépend de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris résidée par Martin Hirsh, connaissait le passé sulfureux, ce qui ne trouble pas le président de l’AP-HP, Martin Hirsh. Pour l’AP-HP, « une condamnation portée sur le casier judiciaire interdit d’être recruté pour un emploi public, mais sans interdire de passer le diplôme, qui peut être valorisé dans d’autres lieux d’exercice que les établissements publics ». Et précise qu’il « sera soumis à l’évaluation de droit commun, comme les autres élèves infirmiers ».

Tous ces braves gens ne s’émeuvent pas de ce qu’un docteur en tuerie déjà condamné se recycle aux frais des contribuables dans un métier où il pourrait exercer à loisir sa folie djihadiste. Moralité, non seulement la doxa dominante n’autorise pas à prévenir toute récidive de l’inspirateur condamné des tueurs de Carlie Hebdo, de Montrouge et de Vincennes mais elle fait obligation à la société de lmui donner les moyens de recommencer.

Heureusemente, nous dit-on, qu’il faut, pour exercer, être inscrit à l’ordre des infirmiers et que « au vu du passé de Farid Benyettou », c’est « impossible qu’il puisse exercer ce métier en France un jour ».

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Vie chère : pas pour les taulards façon Taubira.

    (D’après le Parisien du 27 juin 2012)

    Un Pot de Nutella : 1,11 € en prison au lieu de 3,13 € en supermarché ; Ketchup : 0,46 €/1 € ; pot de confiture : 0,67 € au lieu de 1,45 € ; Ricorée : 3,45 € pour 4,90 €… Ces prix sont réservés aux détenus et interdits aux gardiens.

    « À l’heure actuelle, on nous dit qu’il n’y a plus de budget pour le mobilier et le matériel afin de travailler correctement. Nos salaires sont gelés, il n’y a pas d’augmentation. Et on voit tout cet argent qui part dans les cantines (JPG : c’est le nom des supermarchés carcéraux) des détenus. C’est aberrant » , explique Thierry Meudec, surveillant, secrétaire adjoint de l’Ufap Unsa. Christian de Belvalet, délégué CGT fait le même constat :– « Je n’arrive pas à comprendre. Déjà que le budget pénitentiaire était serré, l’an passé cela a été dur de se faire payer les heures supplémentaires. »

    Après la Croix Rouge, qui se déplace dans les prisons pour offrir aux femmes des soins esthétiques non facturés, et les salons de coiffure gratuits, le discount des produits vendus dans les prisons…

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Et toujours la France confisquée ; suffit d’être poli.

    Bernard Cazeneuve n’est pas sectaire. Quand une belle-mère est embêtée par le fisc, il intervient de tout son poids et, miracle !, tout s’arrange. Dans l’affaire qui nous intéresse, il ne s’agit pas exactement de n’importe quelle belle-mère mais de celle de Gérard larcher.

    Celui-ci a sollicité Cazeneuve, alors ministre du Budget, pour qu’il fasse pression sur les services fiscaux qui avaient eu l’outrecuidance d’infliger un redressement fiscal de 498 599 € à une association de deux-cents copropriétaires de la Résidence Club de Neuilly, qu’elle présidait, pour une affaire de TVA impayée. Il se trouve qu’elle était la belle-mère du futur président du Sénat.

    Saisi par un gentil courrier de Larcher, le ministre du Budget répondait le 17 décembre 2013 par un courrier non moins gentil qui lui faisait savoir que le redressemenbt était assorti d’un dégrèvement de 449 184 €. Pas belle, la vie ?