Peste brune : 1 Lèpre rouge : 0
Affaire Méric : l’amalgame[1].
Le traitement médiatique et politique d’une rixe qui a provoqué la mort d’un jeune gauchiste a été particulièrement scandaleux, notamment sur le service public de radio-télévision. Une fois pour toutes, la gauche se croit tout permis et s’autorise tous les mensonges. Les chroniqueurs matinaux de France Culture et de France Inter, et les Gauchistes qui ont investi ces deux stations de radio se sont, à cette occasion, particulièrement distingués. Le mot d’ordre était : des graines de nazis ont agressé de jeunes anti-faschistes et tué l’un d’eux. Pas de chance : avant que la grosse Bertha de la propagande gauchiste se soit mise en marche, les télés d’infos en continu avaient eu le temps de diffuser des témoignages à chaud de jeunes gens qui avaient assisté à la rixe. Selon eux, les « agresseurs » « d’extrême droite » avaient été provoqués ; la bagarre avait été violente et brève ; la victime a percuté une borne métallique avant de s’effondrer, le sang lui sortant des oreilles, du nez et de la bouche ; les « agresseurs » étaient partis sans connaître l’état de la victime[2].
Quarante-huit heures plus tard, et après que les médias bien pensants aient abondamment relayé la propagande mélenchoniste de jeunes « militants anti-faschistes » agressés par des « skinheads néonazis », le procureur de la République de Paris n’hésitait pas à dire que le jeune Méric avait été tué par les coups portés par son principal adversaire (Esteban), lequel était illico l’objet d’une information judiciaire pour « homicide volontaire ». Moins expéditif, le juge d’instruction en charge de l’affaire a, très normalement, inculpé ledit Esteban, de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Libé n’hésitait pas à publier une lettre de deux condisciples de Clément Méric à sciences-Po. « En France, on meurt, de nouveau, de politique. On tue, en France, pour crime de gauchisme ; on tue, en France, pour crime de pensée, d’opinion, et de militantisme ». Moi, j’écrirais plutôt “On tue, en France, la pensée, l’opinion…”.
La Gauche a peur ! Peur que les Français ne soient pas dupes de ses manœuvres. Alors, elle est prête à tout pour détourner leur attention de la casse sociale et du racket fiscal auxquels elle se livre. Et elle fait dans le sociétal pour cacher son incapacité à réformer le pays. Non pas que le pays ne soit pas réformable mais parce que cela demanderait que les lobbies coalisés qui pillent la France renoncent à leurs prébendes, à leurs privilèges, à leurs sinécures, et que nos gouvernants cessent de se gaver. Mais la Gauche internationaliste – donc anti-nationale – et cosmopolitiste, fait du sociétal en conformité avec son idéologie et son projet philosophique, qui est la disparition de la Nation et de la civilisation françaises. C’est à cela que participent le mariage gay, la procréation assistée, la gestation pour autrui, la théorie du genre, etc., toutes dérives fondées sur la prétention des Prométhée aux petits pieds qui gouvernent le monde aux dépens des peuples à nier la Nature elle-même. Mais le peuple français, cette fois, dit stop ! Des élus, même, comme Jean-Michel Colo, le courageux maire d’Arcangues (Pyrénées-Atlantique), qui refuse catégoriquement la mascarade du mariage gay. Et quand la Gauche a peur, elle est prête à tout, y compris à mettre le soit-disant « climat » responsable, selon elle, de la mort du jeune Méric, sur le dos des Français qui se sont massivement mobilisés contre le mariage gay, qui vont encore se mobiliser contre les dérives du même genre, en attendant de le faire dans les urnes dès l’an prochain.
[1] Ecouter la réception de Florian Philippot par Fabrice Drouelle sur France Inter samedi 8.
[2] Je recommande la lecture d’un article du Progrès et l’émission C dans l’air de jeudi 6 dans laquelle Yves Thréard s’est démené comme un beau diable, avec le soutien inattendu et Michel Wieviorka, pour rétablir les faits.
19 mars : il y a encore des élus courageux !
“On ne célèbre pas un renoncement, pas plus qu’une défaite, on tente d’en prendre le deuil.”
Christian Dupuy, Maire de Suresnes
En lisant cette lettre du Maire de Suresnes transmise par un ami PN, j’ai eu un gros frisson que je voudrais faire partager… On se sent moins seul ! (A télécharger)