Dans la famille « corruption », voici les Arif !
Kader Arif, ministre des anciens combattants : deux ans de ministère et déjà proche de l’ombre.
Si la corruption et le détournement d’argent publics étaient des fonds de commerce, la CGT serait une multinationale, Bygmalion une SARL et AWF, qui a succédé à AWF Music, liquidée en mai 2014, une épicerie arabe de quartier. Plutôt prospère, la petite affaire de la famille Arif.
Avec 1,8 millions d’€uros de marchés publics douteux obtenus notamment du Conseil Régional Midi-Pyrénées, fief du ministre Kader Arif, elle se débrouille pas mal, je trouve. Evidemment, c’est peu à côté de Bygmalion, qui a été prise par la patrouille avant d’avoir atteint les 100 millions de chiffre d’affaire. Mais, surtout, on est loin des 650 millions annuels (l’équivalent, depuis 1946 que le scandale existe, de 44 mds€ !) que le comité d’entreprise d’EDF, géré par la CGT au bénéfice, notamment, du PC et de l’Humanité (lire L’Humanité condamnée ; les médias restent cois !), coûte chaque année aux usagers du gaz et de l’électricité que nous sommes tous.
Le scandale Bygmalion pourrait amener à la barre un ancien président de la République ; celui du Comité d’entreprise d’EDF-GDF a vu une sénatrice condamnée (lire) ; le petit dernier a donné lieu à une perquisition dans les bureaux du ministre des anciens combattants. Pas mal, pour un type que personne ne connaissait avant 2012. Kader Arif est bien parti pour un remarquable cursus honorum à la française.