Le PS recrute ses candidats par petites annonces.
Il fut un temps (que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître) où l’engagement socialiste était une vocation, un sacerdoce, une mission. Motivés, qu’ils étaient, les socialistes. Et les Français y croyaient. Puis ils se sont rendu compte que, si leurs élites étaient croyantes, elles n’étaient pas pratiquantes. Il est vrai qu’elles étaient bien placées pour savoir que le socialisme était une escroquerie à laquelle les gens de peu, le petit peuple de France, adhérait comme des adeptes à une secte : sans vraiment savoir qui était leur gourou et sans vraiment comprendre le sens de ses discours. Mais il parlait tellement bien !
Trente trois ans après l’arrivée de la Gauche au pouvoir, et après en avoir pris et repris faute d’avoir trouvé dans la Droite « la plus bête du monde » une alternative fiable et crédible, voici que les Français s’apprêtent à lui infliger en 2015 deux nouvelles déculottées électorales après celles des Municipales et des Européennes de 2014. Or, si la déroute des Européennes peut être passée par pertes et profits, il n’en est pas de même de celle des Municipales. Quand 155 villes de plus de 9 000 habitants, parmi lesquelles 68 de plus de 30 000 habitants et 10 de plus de 100 000, passent à droite, c’est 60% du fonds de commerce qui s’écroule. Et, pour un parti comme le PS, qui avait plus d’élus que d’adhérents, c’est évidemment la disparition de ce qui faisait son attractivité : la soupe !
Le pire est qu’il sera difficile aux sortis de se recycler à l’UMP car celle-ci aussi a ses sinistrés et ses pauvres. Et, comme le ralliement au FN serait trop voyant, ce qui ne troublera pas certains arrivistes prêts à tout, la plupart des élus socialistes se résignent à aller travailler pour de bon pour gagner leur vie. Pôvres ! Et, surtout, pauvre France !
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En Ukraine, la tutelle de l’UE commence à peser.
Le président ukrainien Porochenko et son homologue russe Poutine vont se rencontrer le 15 janvier prochain. Pas de chance pour les Ukrainiens, ce sera sous la férule de François Hollande et d’Angela Merkel. Pire : Porochenko envisage la participation d’Obama. Autrement dit, tout est fait pour que ces discussions ne débouchent sur aucune avancée vers la paix. En effet, une négociation n’a de sens que si les deux parties sont disposées à des concessions. Or, sous la surveillance de ses parrains atlantistes, Porochenko ne pourra en faire aucune car ses mentors feront tout pour l’en dissuader. Contrairement à lui, ils n’ont pas de compte à rendre à leurs peuples et, depuis le début de l’affaire ukrainienne, n’ont d’autre préoccupation que de détacher radicalement et définitivement l’Ukraine de la Russie.
Quant à Vladimir Poutine, on le voit mal revenir sur ses positions constamment confirmées en faveur d’une autonomie des deux oblasts qui forment le Donbass. De son point de vue, il a donné suffisamment de gages en ne reconnaissant pas les deux gouvernements issus des élections organisées dans les républiques autoproclamées de Lougansk et Donetsk.
Pourtant, je suis convaincu que Porochenko, dont le pays est en première ligne et subit de plein fouet les conséquences de la guerre civile au Donbass, voudrait sortir de ce bourbier. Et il semble en réalité prêt à la sécession. Il en a donné des signes en mettant fin aux échanges économiques entre le Donbass et le reste de l’Ukraine et en bloquant le versement des pensions et des transferts sociaux en faveur de sa population. C’est un signal d’abandon irréfutable que les intéressés ont d’ailleurs pris comme tel. De plus, c’est en tout cas mon sentiment, l’Ukraine n’a pas vraiment « mis le paquet » pour reconquérir les deux régions rebelles.
Il est vrai que cet effort de guerre est d’ores-et-déjà coûteux, et d’abord pour les Ukrainiens. Pour augmenter son budget militaire et le porter de 1 à 5% de son PIB, l’Ukraine va instituer un impôt supplémentaire de 5 à 10 % sur les importations et en créer un de 15 % sur les retraites « élevées » (supérieures à 3 600 hryvnias, soit moins de 200 euros) et annuler des avantages sociaux pour les médecins et instituteurs. Les Ukrainiens ont rêvé de l’Europe ; ils sont en train de l’éprouver. Comme les Grecs, mais sans même en avoir d’abord un peu profité.
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A Roybon, pour les touristes, un Center Park ; pour les Harkis, un camp de travail.
Opposants au site du Center Park de Roybon.
Lors de mon Rallye des camps de 2013, j’ai fait étape à Roybon. Voici ce qu’en j’ai écrit. « Je me rendis d’abord au camp n° 1, celui près du lac transformé depuis en petite base de loisirs. Les baraquements avaient disparu de longue date, dès avant 1999. En fait, les familles en avaient peu à peu fait quelque chose de coquet et vivable, malgré l’exiguïté de l’espace réservé aux familles. En effet, un baraquement de 140 m² était occupé par quatre familles dont certaines avaient jusqu’à six enfants. Lorsque, en 1973, les édiles locaux comprirent le parti qu’ils pourraient en tirer, ils en expulsèrent les occupants, qu’ils firent dispatcher dans des HLM construits pour eux à Roybon même et dans les communes des environs. Les récalcitrants furent menacés et les maisons achetées 6000 F de l’époque (équivalent de huit mois de smic), soit moins de 12 000 € d’aujourd’hui. Certains d’entre eux, dont le maire, en acquirent plusieurs. (Les occupants des lieux n’eurent pas le droit de les acheter. NDR).
« […] Elle s’appelle Daouia Boudaoui. Après quelques effusions, elle me dit qu’elle était revenue là pour montrer à son cousin en visite chez elle les lieux où elle avait grandi. Puis elle me raconta des anecdotes de cette époque en insistant beaucoup sur le comportement de celle que les Harkis appelaient l’assistante sociale et qui était la directrice du camp. Cette femme, de la graine dont on fait les kapos, était tout aussi dure, malhonnête et sadique que ses homologues hommes. En effet, elle n’hésitait pas à ouvrir les colis qui arrivaient d’Algérie. Un comble ! Et, tout comme eux, elle tapait dans les allocations familiales de ses administrés, ne leur laissant que le strict nécessaire à leur survie. »
A l’époque, il ne s’est trouvé personne pour venir couper les clôtures du camp… en fil de fer barbelé.
les socialops …… finis ?! si ça pouvait ….. Reconstruire sur des ruines , on aura un sacré boulot , et toujours du chômage bien sûr !!! Quant à la salope du camp de Roybon…qu’en penser ? Pauvre france ! Je n’arrive plus à mettre une majuscule à ce qui fut un grand et beau pays ….. depuis 1962 ….j’ai vraiment de plus en plus mal à « ma » france !! L’Algérie restera à jamais « MA » Terre , celle qui m’a vu naître , mais pas celle qui recueillera mes cendres hélas …..
Le Bougiote, ne pleurez plus sur « votre » Algérie, bientôt elle entrera elle aussi en fusion et ce sera la politique de la terre brûlée … alors ,.. il vaut mieux que vos cendres soient recueillies sur la Mère Patrie, malgré qu’elle soit dirigée en ce moment, je l’espère le plus court possible, par une bande de guignols malfaisants. Je suis aussi née en Algérie et vraiment je ne voudrais pour rien au monde y remettre les pieds .
J’ai connu cela lorsque j’etais militaire dans le genie, a Villeneuve-les-Avignon au camp des garrigues, ils nous arrivaient d’aller au camp de l’Ardoisse a la rencontre des Harkis, nous etions quelques Pieds noirs originaires du Maroc, de Tunisie et d’Algerie determines a les aider. C’etait dans les annees 62/63, je venais de quitter le Maroc pour 26 mois de service militaire, reduits par la suite a 18.
Socialistes et PS = ESCROQUERIE POUR BOBOS , BEAUFS , BISOUNOURS ET HYPOCRITES AUX POCHES PLEINES !
Bien dit le bougiote, quand à mes cendres j’aimerais qu’elles s’écrasent,contre les rochers du port d’Oran, où l’on avait écrit avec beaucoup d’espoir, malheureusement, trahi par le planqué de Londres » ICI LA FRANCE »