Décryptage !

Quand Cazeneuve confie aux Algériens la formation des imams « français ».

    Evidemment, quand on connaît la filiation piérouge de Bernard Cazeneuve, on n’est pas étonné de la haine que le Ministre de l’Intérieur porte aux patriotes français et de son discours résolument islamophile. Pour ceux qui ne le savent pas, le ministre des cultes est fils d’instituteur piénoir socialiste, son père ayant même été responsable PS à Senlis. Vous ne le verrez pas sur son CV car ces gens-là sont honteux de leur passé « colonialiste ». En effet, pour la doxa de gauche, les instituteurs de l’Algérie française étaient, comme chacun sait, tous d’affreux colonialistes…  

    Cela aide à comprendre pourquoi cet homme en charge de la paix publique n’a pas hésité à donner lui-même le signal de l’hallali contre Eric Zemmour, ce, dès le 15 décembre dernier alors que l’encre (si on peut encore oser cette image) du mot « déportation » n’avait pas encore séché sur le blog du très républicain Mélenchon.

    Quatre jours plus tard, il se rendait en Algérie pour y signer une convention de formation d’imams en vue de rendre l’islam français compatible avec la République et avec la laïcité : ce qu’on appelle la quadrature du cercle ! Sous-entendu : ces imams seraient ensuite dispatchés dans nos banlieues pour y prêcher le bon Islam selon Saint-Bernard Cazeneuve. De quoi je me mêle ?

    Mais ça confirme ce que nous savions, à savoir que ce sont des étrangers – auxquels on donne en express la nationalité française – qui sont en charge des Musulmans de France. Autrement dit, en acceptant un Islam « en France » et non « de France », nos gouvernants montrent qu’ils ont définitivement renoncé à l’intégration des Immigrés musulmans dans la Nation au profit de leur intrusion. Au grand dam des Musulmans qui rêvent de se noyer dans la masse, d’ailleurs.^[1] Aux mosquées algériennes, des imams algériens, aux marocaines, des imams marocains, aux turques, des imams turcs. Seule concession : tout ce beau monde est rhabillé en bleu-blanc-rouge… et vert !

    Si on voulait une nouvelle illustration de la communautarisation accélérée de notre France, en voici une.

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Boat people syriens : quand les pauvres et les patriotes combattent, les riches fuient.

                                                                                                  La place des Syriens est là.

    Ces jours-ci, des trombes de larmes sont versées sur le sort des migrants abandonnés à la dérive par des trafiquants sans scrupules. Parmi eux, une majorité de Syriens qui ont payé une fortune pour acheter leur ticket d’une loterie macabre dont le prix est la liberté ou la noyade. Chacun d’entre eux a payé entre un et plusieurs milliers d’€uros aux passeurs, soit de six mois à trois années de revenu. Dont combien d’hommes en âge de combattre ?

    Si je comprends parfaitement que des pères de famille veuillent mettre leurs enfants à l’abri, je n’admets pas qu’eux-mêmes fuient leur pays en se désolidarisant de son sort et en laissant à ses patriotes et à ceux qui n’ont pas les moyens de partir le soin de le défendre. Quand la guerre sévit dans leur pays, le devoir des Syriens est de s’engager dans un camp ou un autre ou, même, d’opter pour la neutralité s’ils le souhaitent, mais en restant sur place. Toute autre option s’appelle désertion.

    Cela me fait penser aux grands bourgeois français qui, en 39, ont fui la France vers les États-Unis et sont revenus reprendre leurs petites affaires quand le pays fut libéré par d’autres.

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DAESH décapite 3 Occidentaux = barbarie, 100 = trois lignes.

    J’ai été très surpris de voir si peu d’éditoriaux sur l’exécution dûment mise en scène par DAESH de cent combattants étrangers accusés de vouloir déserter. Quand il s’agissait de qualifier les apprentis djihadistes partis en Syrie, nos intellectuels bien pensants s’empressaient de parler des « Français »  sur le thème « on n’a pas le droit de les abandonner » ou de leur enlever leur « nationalité ». Au moment où l’on apprend qu’ils se font égorger en enfilade devant les caméras, je m’attendais à ce que les mêmes s’offusquent et nous en fassent des tartines. Au lieu de quoi : rien ! L’affaire a fait quelques lignes dans la presse écrite et les blogs et quelques heures dans les médias audiovisuels.

    Alors, je m’interroge. Le débat sur la question de savoir ce qu’il fallait faire des djihadistes de retour de Syrie était à usage interne ; dès lors que les mêmes djihadistes ne reviennent pas, et même s’ils meurent atrocement, ça n’intéresse plus personne. Parmi les cent sacrifiés il y a quinze jour, combien de Français ? Compte tenu de leur proportion dans le contingent étranger, sans doute plusieurs dizaines. Qui en a fait le recensement et qui s’en est ému ? Personne !

    En réalité, on vient d’assister à la démonstration de la mauvaise foi de nos faiseurs d’opinion. La qualité de Français de ces combattants sacrifiés ne les intéresse que pour alimenter les polémiques internes sur l’immigration, la nationalité, la citoyenneté. Le sort des individus les laisse froids. Et même, je suis sûr qu’ils vivent secrètement leur élimination comme une solution à l’inextricable problème de leur réinsertion. En ne disant rien, nos bien pensants se dispensent de donner raison à ceux qui souhaitaient ouvertement qu’ils ne reviennent jamais. Et, surtout, de se révéler tels qu’ils sont : de froids cyniques.

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^{[1] Commentaire pertinent lu dans le site ajib .fr (sur lequel je suis tombé par hasard car je ne vais jamais sur les sites de l’immigration) : « Après la méthode « Sarkozy » expérimentée par la Droite, voici la solution « Cazeneuve » proposée par la Gauche. Le résultat est connu d’avance et voué à l’échec.  Le gouvernement ne devrait-il pas, en ces périodes de difficultés économiques s’occuper de la gestion et du fonctionnement de l’état et laisser les religions se charger de leur culte dans le cadre de la loi  ? »}