Pas touche à Ménard !

    Un lecteur fidèle, Gérard B. a posté un commentaire sous mon article A mes lecteurs fans de Ménard et groupies de Marine. Je vous invite à en prendre connaissance avant de lire ma réponse ci-dessous. Je l’avais d’abord postée en commentaire mais comme elle regarde d’autres réflexions de lecteurs, la voici accessible à tous. A partir de cet instant, je ne répondrai plus sur Ménard.

Comme n’importe quel maire, celui de Béziers est sous surveillance de ses administrés.

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    Désolé, Gérard mais Guillaume Zeller est né l’année (1976) où les Harkis du camp de Saint-Maurice-l’Ardoise se révoltaient enfin et passaient pour la première fois à la télé. De plus, Guillaume Zeller exploite fort bien le nom de son grand-père le Général putschiste André Zeller pour se faire bien voir des PN, mais celui-ci, né à Besançon, n’était pas piénoir. 

    En revanche, Robert Ménard l’était et, en 1976, il avait déjà 23 ans. Sauf que Monsieur était à la Ligue communiste révolutionnaire (1973-79). Mais peu importe, nous mettrons ça sur le compte de la jeunesse car, comme disait l’autre, « si on n’est pas de gauche à 20 ans, on manque de coeur ! »

    Le problème est que, « si on l’est encore à 40, on manque de tête ! » Et M. Ménard a attendu la cinquantaine pour renoncer à son gauchisme et ses 60 ans pour (re?)découvrir les PN et les Harkis, ce qui tombait bien pour le candidat aux Municipales dans une ville où 30% des électeurs sont des PN.

    De la part d’un journaliste, même gauchiste devenu brièvement socialiste, c’est déjà étonnant mais d’un fils de Pied-Noir OAS qui aurait, à 9 ans, assisté aux massacres d’Oran de juillet 62, c’est juste consternant ! A condition que tous cela soit vrai ! Oui, car Robert raconte qu’avec son frère, ils enjambaient des cadavres de victimes des fellaghas… Le 5 juillet ! En pleines vacances scolaires dans une ville d’ailleurs soumise au chaos depuis plusieurs semaines… Et alors que d’autres sources datent de juin 62 le « rapatriement » de sa famille en Métropole !

    Non ! La seule excuse de Robert Ménard est que, « le Midi rouge » n’aimant pas les Harkis, Béziers avait refusé d’en recevoir. Les plus proches étaient relégués au hameaux forestiers du Plô Mailhac (à 8 km de St-Pons, où les enfants allaient à l’école A PIED) et de Truscas, près d’Avène. Il n’y avait donc pas de danger que Ménard en côtoie au Lycée Henri IV. Ce qui n’aurait pas dû l’empêcher de s’y intéresser une fois devenu journaliste à Radio-France Hérault, à Montpellier, de 1983 à 1989.

    Mon cher Gérard, les PN ont bien le droit de soutenir Ménard si ça leur chante. Mais cessez de lui trouver des excuses et admettez que vous êtes tellement épris de reconnaissance que vous êtes prêts à croire le premier aventurier venu qui vous dise « Je vous aime ! » …ou « Je vous ai compris ! »

    Moi, je suis d’une famille et d’un peuple qui se sont toujours, de toute éternité, démerdés tous seuls et qui n’ont jamais pris au sérieux les boniments d’où qu’ils viennent. Quand mon village a été attaqué pour la première fois par les fellaghas, le 16 février 1956, notre vieux caïd, le bachaga Hamiche, a distribué des armes et des balles aux hommes et aux femmes et leur a dit : « N’ayez pas peur ! Nous vivrons tous ou nous mourrons tous ! Gardez les dernières balles pour vous-mêmes et pour vos enfants ! ». Cette nuit-là, nous avons eu un mort, le seul en six ans de guerre. De ce jour personne jamais ne nous a tendu la main. Mais nous pouvons nous ennorguellir de n’en avoir sollicité aucune. Et beaucoup de mes cousins sont passés par le hameau des Escudiers, à Arfons (Tarn), où est passé le renégat Kader Arif, parce que la France laissait croupir leurs pères dans les prisons algériennes où il subissaient tortures et privations. Mon village s’appelait Ihkaren qui signifie Les Orgueilleux.

    C’est pour cela que je suis allergique au suivisme et que je m’acharne à ouvrir les yeux de mes compatriotes, TOUS mes compatriotes, pas seulement les PN et les Harkis, en leur disant « Relevez la tête ! Ne suivez pas le premier aventurier venu ! » Car, que vous le vouliez ou non, nous DEVONS raisonner non plus en Français d’Algérie mais en Français tout court.

    En tant que citoyen de Béziers, je dis Ménard, ok !, parce qu’il est élu par les Biterrois. Mais, comme n’importe quel maire, il sera sous surveillance et je ne lui passerai rien.

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14 réponses à Pas touche à Ménard !

  1. salessy dit :

    c’est, hélas, vrai qu’il est difficile, pour le citoyen lambda, d’essayer de réfléchir.
    C’est tellement plus facile de laisser faire, par d’autres, et de ne pas analyser.
    Alors, quand tout ira à vau l’eau, il faudra encore avoir le courage de reconnaître qui sont les responsables.
    Et ce jour là, serez vous assez honnêtes pour ce faire?

  2. Benzal Robert dit :

    Cher Kader, notre sacré guerre d’Algerie nous a tous lessivé surtout vous les Harkis comme les PN. Tu as raison pour Ménard, il a été elu et à ce titre j’espère qu’il ne fera pas comme beaucoup se taper sur le ventre. Il devra rendre des comptes et ses électeurs ne le rateront pas. J’avais 20 ans en 62 et notre jeunesse n’a pas été des plus folichonne.
    Ma famille etait a Oran et j’étais instit a Marnia dans un douar. Ménard jouait aux billes. Très cordialement et fraternellement

  3. polo dit :

    Voilà qui est bien dit. Bravo Kader….!!!
    Afin de me faire une autre opinion que celle distillée depuis 30 ans par, entre autres, Benjamin Stora, je me suis beaucoup intéressé à l’histoire des Harkis. C’est ainsi que je connais bien celle de votre famille. Dévouée à la France depuis des générations, elle était à la tête d’un village de « Kabylie Française » dont les habitants se sont levés comme un seul homme contre l’oppression et la barbarie des fellaghas, ce, dès l’année 1955, se constituant en groupe d’autodéfense avant même l’existence des premières harkas. A ce propos, j’invite les lecteurs de ce blog à consulter l’incroyable article de l’Echo d’Alger du 24 Février 1956, édité sous le titre « La Harka de Souk-el-Djemaa tient tête à 300 rebelles ».
    J’en profite ici, pour rendre hommage au Lieutenant Hamiche Said, mort au combat, oublié de la France…!!!
    Merci Kader pour votre combat.
    Paul. Fils de Harki, Fier de l’être.

    • Benzal Robert dit :

      Merci à Polo pour ces informations historiques. Merci

    • Arthur dit :

      Polo, comme Kader et toi je suis fier d’être le fils d’un homme qui a fait, à l’âge de trente deux ans un choix politique assumé. A 91 ans passés, resté fidèle à la France, la tête bien vissée sur les épaules, il continue de revendiquer ce choix comme étant le meilleur pour l’avenir de sa famille et du pays qui était le sien.
      M. Salanon, vous n’êtes certainement pas notre ami, aussi je vous dirais à la deuxième personne du pluriel: laisser les hommes, les vrais, vivants ou morts, reposer en paix. Ils n’ont pas besoin que vous saluiez leurs mémoires quand vous insultez leurs enfants.

  4. Carenco dit :

    Kader, je ne suis pas PN, mais je tiens à te féliciter pour ton indépendance et ta lucidité.

  5. SALANON Michel dit :

    Monsieur Kader HAMICHE,
    Objet : rue du 19 mars 1962 rebaptisée rue du Commandant Hélie DENOIX de SAINT MARC, à Béziers, le 14 mars 2015.
    Pas de tutoiement entre nous, c’est réservé à mes amis.
    Ces derniers ont attiré mon attention sur vos récents commentaires fallacieux, à l’égard de Robert MENARD, Maire de Béziers, et des Pieds-Noirs d’une certaine manière.

    Six remarques :
    1 – Rappel : le Conseil Municipal de Béziers a voté massivement en faveur de cette décision de la manière suivante : 40 pour, 8 contre, 1’abstention. L’ignorez-vous ?
    2 – C’est le symbole qui compte, pas l’emplacement de la rue ! Est-ce clair ?
    3 – Il faut être bien compliqué et/ou stupide pour critiquer l’initiative référencée car Robert MENARD sera le premier Maire de France (!) à baptiser une rue de l’illustre nom de l’ancien Commandant du 1er REP !!! Croyez-vous que ce soit le moment de critiquer cette décision ?
    4- En écrivant (de mémoire) « …les Piénoirs -vocable peu orthodoxe pour Pieds-Noirs- vont venir en bus, ils sont contents… », je vous trouve bien moqueur, limite méprisant, à l’égard de ma communauté. Prenez-vous les Pieds-Noirs pour des benêts ?
    5 – Nul besoin d’avoir un niveau Bac + 8 en sciences politiques pour constater que vous êtes déjà en campagne électorale pour les prochaines élections départementales (selon vous : candidat sur le 2e canton de l’Hérault / Béziers 1), et que vous vous permettez tous les coups bas. Etes-vous en mal de notoriété ?
    6 – Vous deviez rencontrer un ami, Pieds-Noirs bien connu de la région de Béziers, pour un rendez-vous chez lui le 7 février : il n’a pas pu vous rencontrer mais après ce qu’il vient d’apprendre sur votre comportement dans l’affaire référencée, il vous fait dire par mon intermédiaire de ne pas le recontacter. Tant va la cruche à l’eau…etc !

    Trois suggestions :
    1 – Profitez du prochain tirage de votre livre « Fils de Harki et fier de l’être » pour le renommer « Fils de harki au service de l’UMP », puis que vous avez été l’adjoint du Maire de Dreux (NB : un fils de Harki adjoint d’un Maire gaulliste…cherchez l’erreur !),
    2 – Ne venez pas assister à l’événement référencé, vous n’y avez pas votre place puisque vous critiquez l’honorable initiative de Robert MENARD, Maire exemplaire qui gère efficacement la ville de Béziers,
    3 – Semez plutôt la chikaya chez les gaullistes, dont les anciens représentants ont provoqué le génocide des Harkis.

    Une demande : annulez mon identifiant de votre liste d’envoi en nombre car le ton que vous prenez pour « faire le buzz » sur votre blog est sans intérêt.
    Une précision : Votre réponse m’indiffère (d’autant plus que je note qu’aujourd’hui vous avez écrit courageusement « à partir de cet instant je ne répondrai plus sur MENARD ») ; de ce fait j’annule votre identifiant de ma liste d’envoi en nombre, tout de suite après ce message, en espérant que d’autres personnes feront de même, car votre conduite dans l’affaire référencée est plus que légère : elle est inadmissible.
    Voyons si vous avez le courage de faire paraître mon commentaire, même sans y répondre !
    Je salue la mémoire de votre grand-père et de votre père. Je ne vous salue pas.
    Michel SALANON

    • GUILLEM dit :

      Depuis hier, monsieur Kader Hamiche, vous assurez ne plus évoquer votre ennemi Ménard. Mais « chasser le naturel il revient au galop »,puisque vous y revenez de façon sournoise en dressant le CV de Robert Ménard.
      Le but que vous recherchiez, et c’est bien regrettable que beaucoup ne l’aient pas compris, était de démolir Ménard par tous les moyens. Vous ne vous êtes même pas interrogé sur les conséquences de cette attaque à quelques jours d’une cérémonie approuvée par la quasi totalité des associations PN et d’anciens combattants.
      Si vous recherchiez une division: vous y êtes parfaitement parvenu; et monsieur Kader Hamiche ce n’est pas à votre honneur.
      Ainsi tous vos soutiens (je vous rappelle vos propos injurieux à l’encontre de ceux et celles qui approuvaient la décision de Robert Ménard) auraient pu comprendre votre manoeuvre qui, en réalité, n’a vu le jour que pour un réglement de comptes.
      Vous faites l’historique de Ménard; mais vous-même monsieur Kader Hamiche : quel est votre parcours? Sauf erreur de ma part vous avez soutenu un Parti dont le chef de file est le responsable de notre exode? Sauf erreur de ma part vous avez bien orienté les Harkis pour le vote de ce Parti?
      Vos soutiens le savent-ils?
      Michel Salanon semble, en tous cas, au fait de votre passé.
      Tentez de faire votre propre analyse; cessez d’insulter des personnes qui valent 1000 fois plus que vous et mettez votre fierté mal placée dans votre poche, non pour faire acte de contrition, mais pour le moins reconnaitre que vous êtes la cause d’une dissention que, curieusement, vous avez condamnée à maintes reprises.
      « ……..Je méprise profondément les moutons qui suivent les charlatans comme Ménard!…………Cette phrase vient également de vous. Et j’espère que vos soutiens apprécieront votre style et tolérnce envers les personnes qui ne sont pas de votre avis.
      N’écrivez pas non plus que vous êtes pour l’union « mais pas à n’importe quel prix » car vous êtes mal placé pour évoquer ce terme.
      Je ne vous salue pas parce que vous et vos semblables me fatiguez. (cette formule de politesse c’est la vôtre)
      Par conséquent bien que ce ne soit pas dans mes habitudes, mais vous non plus n’avez pas droit à une formule de politesse.
      Si vous désirez poursuivre, je suis à votre entière disposition. Vous possédez mes coordonnées.

    • Kader Hamiche dit :

      J’ai finalement décidé de répondre à la fois à M. Salanon et à M. Guillem, qui continue de commenter un autre article consacré à Ménard. Ce qui est amusant, c’est qu’on me refait le même procès qu’en 2009.

      « Asinus asinum fricat ! » « L’âne frotte l’âne ! » Mon pauvre M. Salanon (ça vaut pour M. Guillem), vous êtes trois pelés et deux tondus à essayer de m’imposer vos vues. Et vous avez l’impression d’être une multitude. Croyez-vous que mes autres lecteurs vous suivent ? Continuez de vous agiter et de couiner comme des rats dans une souricière : personne ne vous entend.

      J’écris en tant que fils de Harki ET en tant que citoyen. Sur la rue machin, c’était pour mieux honorer Hélie de St-Marc ; certains PN ne pensent qu’à la suppression de la rue du 19 mars. Moi, de facto, j’ai réalisé leurs voeux, en décrochant les plaques de Toulouse, Béziers et Bédarieux, sans être imité par personne, même les plus grandes gueules, comme vous. Ménard pouvait faire les deux, supprimer la rue du 19 mars et honorer dignement Hélie Denoix de Saint-Marc ; il aurait été applaudi doublement ; y compris par moi. C’est cela que je voulais demander au mystérieux personnage dont vous taisez le nom, qui est M. Jean Gassier, de proposer au maire, car celui-ci ne voulait pas m’entendre.

      M. Gassier, soit dit en passant pour nos lecteurs, a repris le Cercle algérianiste de Béziers à la suite de la démission de sa direction locale à cause du jumelage de Perpignan avec Mostaganem et la réception en grandes pompes de ses édiles fellaghas par la Vice-Présidente du Cercle, Mme Simon-Nicaise (la « Reine-mère »).

      Quant à mon passage au RPR, je le revendique et l’assume : c’est Jacques Chirac – pour qui les PN ont longtemps voté massivement et qu’ils ont porté au pouvoir – qui a signé toutes les lois de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les PN et les Harkis. Quant aux PN de Montpellier, dont vous êtes, M. Salanon, ils ont longtemps été cul et chemise avec Georges Frèche, celui qui a traité les Harkis de « sous-hommes ». Comme quoi, vous montrez la paille qui est dans mon oeil mais ne voyez pas la poutre dans le vôtre.

      Sur la gestion de Béziers par Ménard, j’ai parfaitement le droit de donner mon point de vue de citoyen. Et je continuerai.

      Et si vous avez des choses à me dire d’homme à homme, surtout, n’hésitez pas : je serai là le 14 mars prochain pour, encore une fois, voir les tronches que vous allez faire en voyant la rue dont on veut « honorer » HDSM.

  6. Betty VERGNAUD dit :

    Une nouvelle fois vous ne publiez que les commentaires qui vous sont favorables à 2 exceptions près. Qui pensez vous tromper ???

  7. gros le bougiote dit :

    Encore une fois: bravo Kader. Le PN que je suis se reconnaît totalement dans tes vues et analyses.

  8. Marc Blondet dit :

    Bonjour à tous,
    Kader, je suis surpris par les commentaires qui touchent Guillaume Zeller, petit fils du général André Zeller, je ne pense pas qu’il fut nécessaire d’être PN pour entrer en résistance en 1960, trois des généraux « putschistes » étaient métropolitains et n’ont pas hésité à interrompre un déroulement de carrière confortable pour agir en conscience…Il en était de même d’un certain nombre de militaires et de civils également, je trouve particulièrement malvenu de les choisir pour cibles alors que tant de responsables continuent à nous asséner leur vision de l’Histoire, dans le souci de préserver une âme qu’ils ont perdue depuis longtemps ! Enfin je ne vois pas en quoi Guillaume Zeller aurait à « se faire bien voir des PN », ni en quoi le fait d’être né en 1976 à Besançon lui interdirait de s’exprimer…Le révisionnisme historique concernant l’époque de l’indépendance de l’Algérie est souvent le fait de personnages de la même génération et, pour certains nés en Algérie…

    • Kader Hamiche dit :

      Je réponds à Gérard pour dire qu’on ne peut pas comparer Robert Ménard, Piénoir né en 1953 et Guillaume Zeller né en 1976 d’une famille métropolitaine. Et vous en concluez que j’attaque G. Zeller et, même son grand-père, le Général. Et vous en rajoutez en écrivant que je lui dénie le droit de s’exprimer. Où avez-vous lu ça ?

      Je dis au contraire qu’on ne peut pas en vouloir à G. Zeller, le métro né en 1976, mais qu’en revanche on a le droit de penser différemment d’un PN de 61 ans né en Algérie, journaliste dans l’un des Départements de France où il y a en le plus. Non ? Si Ménard ne s’était pas faussement découvert PN à 61 ans, et s’il n’en avait pas fait son fonds commerce politique, y compris en en rajoutant jusqu’à en friser le ridicule, je ne l’aurais même pas relevé.

      Mon blog est celui d’un lanceur d’alerte, d’un dénonciateur de tous les mensonges, de toutes les escroqueries et de toutes les forfaitures politiques, même quand elles sont le fait de compatriotes PN ou Harkis, pas un organe de propagande.

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