Agir pour le Peuple et la Nation

Fédération des Patriotes, Nationistes et Souverainistes[1] : mode d’emploi

Pourquoi ? L’enjeu

liberté    La France et, au-delà, la civilisation occidentale d’essence romaine chrétienne sont menacées de disparition. Cette menace n’est pas immanente, contingente et subie ; elle est voulue, programmée et consciencieusement mise en œuvre par des forces qui agissent au sein même de la société. La disparition de la France et de sa civilisation comme produits de deux-mille-cinq-cents ans d’Histoire s’inscrit dans un projet idéologique : l’instauration brutale, par le mensonge et la dissimulation, d’une société globale, individualiste, libérale sans entraves, consumériste et totalitaire.

    A défaut de parvenir à leurs fins sur tous les continents car les autres civilisations rejettent fermement ce projet, ses promoteurs limitent aujourd’hui leur action à l’hémisphère occidental, c’est-à-dire à l’Europe, aux Amériques et à l’Afrique. Mais, à l’évidence, c’est faute de mieux : en réalité, ils rêvent d’imposer ensuite leurs vues au reste du monde… lequel, pour l’heure, se défend bien.

Lutter contre la menace de substitution des nations par une Europe des grandes régions trans-nationales inféodée à l’Amérique.

    Les peuples européens aussi se défendent, plus ou moins bien selon les pays. Mais toujours en ordre dispersé.  Et, parmi eux, les Français sont ceux qui se défendent le moins. Pourquoi ? Pour deux raisons : la première est que les « élites » françaises de 2015 ont été, en conscience ou sans même qu’elles s’en rendent compte, nourries au lait du marxisme et du communisme sous ses différentes manifestations, socialiste, léniniste, trotskyste, staliniste, maoïste, polpotiste, même, toutes idéologies dont les adeptes français cultivent au plus au point non pas le laïcisme, non pas l’athéisme, pas même l’antichristianisme mais la haine – je dis bien la haine – du catholicisme. Peu importe à ces gens que la France « fille aînée de l’église », disparaisse. Alors, même ceux d’entre eux, comme Alain Juppé, dont la carrière dépend largement de l’électorat catholique, participent sans mauvaise conscience à ce projet.

    La seconde raison est que le pouvoir non seulement politique mais économique est, en France, confisqué par une caste qui se reproduit par cooptation, et qui a su, en trente-cinq ans de fausse alternance, prendre le contrôle de l’information et neutraliser les contre-pouvoirs potentiels dont elle n’a pas la maîtrise en les faisant participer au dépeçage du bien public. En réalité, partis politiques, faux capitalistes du CAC40, presse et édition, syndicats, associations, etc. forment une coalition de lobbies prédateurs qui se « nourrissent sur la bête ». Tous travaillent à une formidable entreprise de substitution des nations européennes de civilisation romaine chrétienne par un modèle unique, d’inspiration anglo-saxonne, où l’individu privé de libre-arbitre a tous les droits sauf celui de peser sur son destin, et où les peuples privés de repères et désorientés sont réduits à l’état de système digestif.

    C’est donc très tardivement et avec beaucoup de difficultés que les citoyens conscients du danger sont parvenus – relativement – à y sensibiliser nos compatriotes. Malheureusement, le processus est très engagé. Cette nouvelle société a son catéchisme, dont les cinq principaux articles sont :

  • l’Europe non seulement supranationale mais, surtout, transnationale ;
  • une défense unique sous « parapluie » percé des États-Unis d’Amérique ;
  • la liberté absolue de circulation, c’est-à-dire l’immigration sans limites et son corollaire, le communautarisme ;
  • l’individualisme plutôt que le personnalisme ; les droits de l’individu en lieu et place des droits de l’Homme… et du Citoyen ;
  • le libre-échangisme absolu et sans aucune entrave, c’est-à-dire, en fait, le mercantilisme[2]

De ces cinq piliers, trois sont construits :

  • l’Europe des grandes régions transnationales pour mieux effacer les traces des nations ;
  • la réintégration de la France dans l’OTAN ;
  • l’immigration sans contrôle et le communautarisme orchestré et géré par la puissance publique.

    Un de ces articles a commencé d’être mis en œuvre il y a trois ans avec le projet, voté, de légalisation du mariage homosexuel et de l’homoparentalité avec tout ce que cela induisait de dérives éthiques (PMA, GPA) et de transgression des fondements moraux et des valeurs sur lesquels toutes les civilisations se sont bâties brique à brique. Cette offensive cible principalement la cellule de base de nos sociétés, la famille, et cherche à saper l’autorité parentale[3]. Touchant l’enfant, c’est elle qui heurte le plus les consciences ; c’est donc elle qui est à l’origine du réveil des esprits, et, je crois, ouvrit les yeux de nos concitoyens sur les autres menaces qui pèsent sur la France et sa civilisation.

    Il me semble que, sans cela, le dernier volet des cette formidable entreprise, la négociation en cours sur le Traité de libre-échange transatlantique (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement), serait passé plus inaperçu. La signature du TAFTA est le point d’orgue de ce projet civilisationnel ; c’est aussi le point de non-retour. Cette signature rencontre des obstacles inattendus pour ses promoteurs, notamment la résistance du Peuple allemand dont les médias français ne parlent jamais alors que les rues de Berlin ont connu des manifestations de 200 000 personnes l’an dernier. Mais la démocratie est le cadet de leurs soucis, comme on a pu le voir lors du débat au Parlement européen ; on peut donc parier que le traité sera signé et mis en place comme l’a été en son temps le Traité établissant une constitution pour l’Europe imposé sans consultation via le Traité de Lisbonne après qu’il ait été rejeté par les peuples consultés par référendum (dont les Français le 29 mai 2005).

Une perception fragmentaire des dangers ; une résistance en ordre dispersé

    De ce long exposé des enjeux, il ressort que notre perception du danger est réelle mais qu’elle l’est sous forme fragmentaire. On a le sentiment que les Français sont contre l’Europe supranationale, qu’ils n’ont pas forcément confiance dans l’OTAN pour assurer leur défense, qu’ils ne veulent pas dans leur très grande majorité d’une immigration pléthorique et de ses corollaires : la communautarisation, l’irruption de plus en plus sensible de l’islam dans leur vie et l’islamisation de leur société, la délinquance importée, le danger terroriste, etc., qu’ils sont heurtés par les « réformes sociétales » et qu’ils ne voient rien de bon dans le traité transatlantique.

    La mobilisation derrière la Manif pour tous à partir de l’automne 2012 et l’apparition dans le champ politique de nombreuses cellules de résistance comme le Réveil français ont permis d’offrir une incarnation et une expression à l’inquiétude des Français. Mais cette inquiétude reste diffuse car personne ne leur donne les clés pour en comprendre les ressorts, les tenants et, surtout, les aboutissants de la menace suspendue au-dessus de leurs têtes. Autrement dit,  rien ne permet encore aux Français de relier leurs craintes (leurs phobies) entre elles et d’interpréter leurs causes comme autant de manifestations d’un projet global menaçant jusqu’à la survie de la France en tant que Nation.

    Ceci est d’autant plus regrettable que cette clé d’interprétation permet de saisir immédiatement les dessous de bien d’autres aspects de la politique française. En politique étrangère et de défense, par exemple, le suivisme de l’Europe et, en particulier, de la France en Ukraine et au Levant prend un tout autre relief dans l’hypothèse d’une inféodation de leurs dirigeants aux États-Unis…

    Dans le même temps, de nombreux partis politiques se sont emparés de ces thèmes et les exploitent comme autant de fonds de commerce, mais aucun d’eux n’en fait la synthèse. Tous les partis, qui se proclament souverainistes, contestent en ordre dispersé telle ou telle manifestation d’atteinte à la souveraineté nationale, mais, s’ils sont d’accord sur le diagnostic, ils ne le sont pas sur les solutions. Et pour cause : le danger mortel qui plane sur la France n’efface pas les divergences idéologiques. Il n’y a aucune conciliation possible entre la gauche française, très rouge, totalitaire et anticléricale, et la droite (je ne parle pas de l’LR) attachée aux valeurs traditionnelles sur lesquelles la France s’est construite. Et c’est parfaitement normal et sain. Que la souveraineté nationale soit rétablie au profit de la gauche ou de la droite, c’est au Peuple français d’en décider ; cela s’appelle la démocratie. Que, au contraire, des professionnels de la politique, leaders autoproclamés de micro-partis incapables d’emporter seuls le suffrage des électeurs, s’entendent par-dessus leur tête pour chauffer leur tambouille politicienne n’est pas concevable. C’est pourtant ce que prônent nombre d’entre eux. Ceux qui disent vouloir une union des « patriotes » de Mélenchon à Carl Lang sont, au mieux, de doux rêveurs, en vérité, des HYPOCRITES QUI PROPOSENT L’IMPOSSIBLE POUR NE PAS AVOIR A REALISER LE POSSIBLE.

    Je les ai contactés un à un. Leur seule réponse à ma proposition de création d’une large fédération des mouvements – et non pas seulement des partis – patriotes, nationistes et souverainistes a été : « Je suis en train de la faire… derrière moi ! » Je pense donc qu’ils cherchent surtout à se tailler un fief dans le système en place. Conclusion : le sursaut ne peut venir que de la société civile politisée… à laquelle tous les petits caudillos se rallieront à la perspective de la victoire.

    Malheureusement, la société civile politisée est encore partagée entre la conscience aiguë de l’urgence de faire face à la menace et la tentation de s’en remettre encore aux partis existants pour la repousser ; cela relève, à mon avis, de la naïveté. Il paraît difficile en effet de compter sur les pyromanes pour jouer les pompiers. Quoi qu’il en soit, la timidité politique de la résistance citoyenne à l’offensive antinationale révèle deux phénomènes. Le premier est d’ordre psychologique : c’est le sentiment, à mon sens infondé, de sa faiblesse. Le second est une réalité objective : c’est son amateurisme, qui alimente le premier. Cet exposé a pour but de lui donner les moyens de corriger l’un et l’autre.

QUOI ? Le projet

    Donner à la résistance à l’entreprise de destruction de la nation française et de sa civilisation, encore diffuse et dispersée, une traduction politique en créant une large fédération des mouvements patriotes, nationistes et souverainistes ; lui fournir les moyens d’empêcher cette destruction en agissant concrètement. Agir concrètement, c’est faire de la politique, c’est-à-dire participer, non plus seulement au débat, mais aussi à l’action politique, proposer des solutions, donc, se présenter aux élections. Le parti politique est la seule structure qui permette, non seulement d’observer, d’analyser, de poser un diagnostic et de contester, mais aussi, de proposer des solutions et de gagner les moyens de les mettre en œuvre. Notre projet est de créer un véritable parti politique : une Fédération des mouvements patriotes, nationistes et souverainistes (FMPNS, nom à définir), c’est-à-dire une structure juridique ayant pour objet de disputer aux forces de l’anti-France le pouvoir de mettre en œuvre leur funeste projet.

    La Fédération des mouvements patriotes, nationistes et souverainistes est une coopérative où des moyens, notamment humains, adhérents et réseaux, sont mutualisés. Ces apports peuvent être le fait de Patriotes adhérant directement au mouvement ou venir de partis ou de mouvements, associations et clubs déjà existants, formels ou constitués.

QUI ? Les acteurs

    En premier lieu, les mouvements citoyens qui se battent depuis plusieurs années maintenant pour préserver et défendre la France et sa civilisation. La plupart sont déjà présents dans des partis souverainistes et des collectifs d’action de type la Manif pour tous ou Les Veilleurs. D’autres travaillent dans la plus grande discrétion. De nombreuses personnalités indépendantes concourent par leur travail et leur expression à la défense de cette cause. Mais bien plus nombreux, innombrables sont les citoyens anonymes qui rongent leur frein dans l’isolement en se demandant quand le Peuple de France entamera son sursaut et comment ils pourront y participer.

    Dans une seconde étape, les partis clairement identifiés comme patriotes, souverainistes et nationistes susceptibles de rejoindre la Fédération quand celle-ci aura fait la preuve de sa pertinence.

Comment ? Quand ? Démarche – Calendrier

    Je propose à un noyau dur de Patriotes déjà actifs dans la mouvance PNS ou qui n’ont encore jamais milité de travailler dès maintenant à la mise en place de ce projet. Après que nous aurons établi ensemble une plateforme, un conseil national réunira au plus tard fin avril les militants actifs (modalités suivront) pour le corriger, l’amender, l’abonder, l’adopter et désigner ses instances provisoires.

    Le deuxième grand rendez-vous est fixé à début septembre : c’est le Congrès fondateur de la Fédération des Mouvements PNS.

Calendrier politique, échéances

    Il y a exactement 2500 ans, un certain Platon écrivait (in Les lois) : « […] Jamais une cité [n’a] eu d’autre moyen de changer de lois plus facilement et plus rapidement que sous la conduite de ceux qui détiennent le pouvoir : il n’y a pas aujourd’hui d’autre moyen de procéder, et il n’y en aura pas d’autre dans l’avenir. » Cela signifie qu’il faut faire de la politique dans le but de prendre le pouvoir ou d’y imposer nos vues. Comme on n’imagine pas que les pyromanes soient les mieux placés pour éteindre l’incendie qu’ils ont allumé, il faut faire en sorte de les remplacer. C’est-à-dire participer à toutes les élections à venir.

    La première consultation qui se profile à l’horizon est la Présidentielle. J’eus aimé que notre mouvement ait déjà connu, avant elle, une première fois ; malheureusement, ma démarche engagée il y a deux ans déjà auprès des patrons de petits partis souverainistes pour qu’ils s’entendent s’est heurtée à leurs certitudes et à leurs egos surdimensionnés. Chacun d’eux voyait dans la déliquescence quasi générale de la vie politique actuelle et du discrédit du personnel politique en place la promesse de triomphes pour lui-même. Certes, tous étaient favorable à l’union de la droite souverainiste, certains voulaient même, et veulent encore, y associer le chaviste Mélenchon, mais tous ne concevaient cette union que derrière eux-mêmes. A défaut, tous croyaient, du haut de leurs scores à un demi chiffre, pouvoir gagner seuls. Une certitude encouragée par la perspective de faire exploser leurs faméliques bilans aux quatre élections qui se sont succédé en moins de deux ans : Européennes, Municipales, Départementales et Régionales. Ces dernières ont douché bien des ambitions et débouchent sur une sorte de gueule de bois accompagnée d’une débandade des militants de tous les partis souverainistes, nationistes et patriotes.

    Bref, les Municipales de mars 2014, ou mieux encore, car plus faciles, les Européennes de mai auraient pu constituer le baptême du feu électoral d’une fédération des droites souverainistes. A défaut, les Départementales puis les Régionales. Tous ces rendez-vous ont été ratés. D’où ma décision de m’adresser directement aux Français de base (que vous êtes et que je suis) sans passer par nos pseudo-chefs. Du coup, le premier rendez-vous avec les Français sera la Présidentielle de 2017.

    En effet, en matière d’élection, il y a toujours une première fois et cette première fois, qui n’aurait pas dû être la Présidentielle de 2017 nous est imposée. Les élections de ces deux dernières années, je le répète, auraient dû constituer des bancs d’essai et des tremplins. Et, même, j’en suis convaincu, un tournant décisif. Quel qu’en soit le résultat, le bilan en aurait été forcément positif car ces élections constituaient, en quelque sorte, une publicité gratuite offerte à la Fédération. Celle-ci aurait, alors, joué un rôle déterminant à la Présidentielle et aux Législatives de 2017.

    Eh, bien ! Je suis convaincu que, compte tenu de la tournure des événements, la Fédération jouera un rôle central dès la Présidentielle car il nous reste un ans pour nous imposer dans le paysage politique. J’ai, pour cela, quelques idées que je vous exposerai oralement lors de nos rencontres à venir.

    Conclusion : la Fédération des Mouvements PNS participera d’une manière ou d’une autre à la Présidentielle des 27 avril et 7 mai 2017 et sera présente à coup sûr dans les urnes aux Législatives de juin 2017.

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L’exposé des motifs qui suit analyse la conjoncture politique et fait part de la réflexion qui, à partir de 2008, m’a conduit sur la voie de la création de ce mouvement politique nouveau. Ce texte a été écrit en juillet 2015 ; à peine mis à jour, il n’a rien perdu de sa validité.  

EXPOSÉ DES MOTIFS. Pourquoi il faut croire à ce projet

    Un certain François Mitterrand disait : « Avant de faire quelque chose, je ne me demande pas ce qui va se passer si je la fais mais ce qui se passera si je ne la fais pas. » S’agissant du sujet qui nous préoccupe, il est évident que, si rien n’est fait, le couperet tombera et la France en tant qu’état-nation disparaîtra. En effet, en 2017, qu’ils élisent François Hollande, Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé, les Français se choisiront un Président de la République atlantiste favorable à la dilution de la France dans une Europe des grandes régions transnationales gouvernée par des Atlantistes ; un Président favorable à l’OTAN, évidemment, aux réformes dites « sociétales », à la négation de l’Histoire et de la civilisation de notre pays, à une société de droits sans devoirs, à l’immigration, à la communautarisation et au libéralisme sans entraves, y compris éthiques, etc.

La Fédération et la problématique FN

    Certains patriotes pensent que le Front national de Marine Le Pen a la volonté et les capacités de s’opposer à cette triste perspective. C’est leur droit et je dois à la vérité de dire que je me suis moi aussi efforcé de le croire. A supposer que cette volonté existe, ce dont je ne suis pas le seul à douter aujourd’hui (cf. Jean-Marie Le Pen), à supposer qu’il en ait les capacités, le FN n’en aura jamais les moyens. Car Marine Le Pen ne sera pas élue Présidente de la République en 2017. Pourquoi ? Parce qu’elle ne dispose pas, tout simplement, de l’électorat susceptible de se reporter sur elle au second tour de scrutin. Car, jusqu’à nouvel ordre, ce sont les électeurs qui décident en dernier ressort. Or, les résultats des scrutins des dix dernières années montrent que les électeurs de droite déçus par l’LR sont plus nombreux à se réfugier dans l’abstention qu’à se reporter sur le FN. Ceci a encore été confirmé par les Régionales de décembre dernier.

    A cette aune, l’électorat de droite (ou conservateur, si on préfère) sera, au premier tour des élections, partagé en trois parties à peu près égales :

  • un 1/3 pour le candidat LR ;
  • un 1/3 pour la candidate FN ;
  • un 1/3 s’abstiendra.

    Au second tour, en cas de présence de la candidate FN, ce qui est possible mais peu probable en 2017 car il lui faut pour cela 2,5 millions de voix de plus qu’au deuxième tour des Régionales, il faut distinguer deux hypothèses. Face au candidat LR-UDI quel qu’il soit, Marine Le Pen n’a aucune chance car les électeurs de gauche se reporteront massivement sur son adversaire. Face au candidat socialiste, ce qui est parfaitement possible, le choix des électeurs LR-UDI conservateurs sera le suivant :

  • 1/3 se portera sur la candidate FN ;
  • 2/3 s’abstiendront.

    Au total, dans le meilleur des cas pour elle, Marine Le Pen, en 2017, fera sans doute un gros score au premier tour mais ne pourra pas gagner au second… si elle y accède, ce qui est loin d’être acquis faute d’alliés. Pour qu’elle y parvienne, il lui faut l’appoint d’un parti partenaire situé à la droite des Reps, un parti authentiquement autonome et indépendant capable de négocier avec elle à égalité, pas un parti satellite du FN. Les Français ne sont pas naïfs au point de se laisser tromper par un mouvement comme le Rassemblement Bleu Marine.

    On peut comprendre qu’une telle perspective ne soit pas faite pour enchanter Marine Le Pen et ses amis car un parti concurrent à droite de LR mordrait obligatoirement sur l’électorat du FN. C’est pourtant la seule possibilité pour le FN d’accéder au pouvoir : perdre un peu pour avoir une chance de gagner beaucoup. Et, une fois au pouvoir, le partager.

    Après avoir fait le pari d’une conquête du pouvoir seul et sur ses idées[4], le FN version Marine Le Pen a opté pour une « dé-diabolisation » et un gauchissement de son discours et de ses cadres, allant même jusqu’à se livrer à une véritable chasse aux sorcières interne, y compris contre le fondateur historique du parti, par ailleurs son père. Moralité : il désoriente (c’est un euphémisme) son électorat naturel sans parvenir à gagner de nouveaux électeurs.[5] Ce qui s’appelle, en bon Français, lâcher la proie pour l’ombre.

La Fédération est l’offre politique qui manque entre LR et FN

    En politique comme en physique, la nature a horreur du vide. De fait, l’espace politique est ouvert pour une formation authentiquement de droite, nationale, patriotique, souverainiste et conservatrice, c’est-à-dire, en réalité, préservatrice d’un modèle de société et de valeurs bimillénaires qui ont porté l’occident au plus haut niveau de civilisation qui se puisse rêver. La cause existe : c’est la lutte contre la disparition de la Nation française (en réalité des nations européennes) et de sa civilisation ; le contexte politique est favorable : il y a aujourd’hui 25% d’orphelins du suffrage universel qui attendent une offre électorale conforme à leur sensibilité politique, laquelle n’est ni socialiste, ni LR, ni FN mais patriote, nationiste et souverainiste ; avec le mouvement citoyen La Manif pour tous qui a mis des millions de Français dans la rue en 2012, l’esprit de résistance à la déliquescence programmée de notre France sciemment mise en œuvre par nos élites a trouvé son expression populaire ; enfin, la matière et les moyens humains capables de l’incarner existent : nous sommes quelques-uns à lutter, certains depuis plusieurs décennies..[6]

    L’aspiration au réveil français s’exprime à partir de multiples sources et prend de multiples voies. Leur voix ne porte pas encore car le système se défend. Le Front national comme principal défenseur de la Nation à côté de quelques groupuscules dirigés par des politiciens professionnels d’abord soucieux de se tailler un fief, voilà qui convient aux prédateurs qui considèrent le bien public comme leur chose. L’heure est venue – car nous ne sommes plus loin du précipice – de réunir les vraies bonnes volontés et de mettre en commun leur énergie pour en faire une force.

Arguments d’opportunité

    Le contexte électoral est très porteur. Sur les désormais 55% d’électeurs qui s’abstiennent presque systématiquement, plus de la moitié sont des électeurs de droite qui refusent à la fois le PS, LR et le FN. Je les appelle abstentionnistes surnuméraires mais ce sont surtout des orphelins du suffrage universel. Ces Français attendent une offre politique claire et franche qui corresponde parfaitement à leur sensibilité : nationale, patriote, conservatrice, et qui ne fasse pas de politicaillerie.

    Cet électorat constitue un formidable socle pour un parti politique conforme à cette attente. Une fois créé, ce parti intéressera dès le premier tour des scrutins des électeurs qui votent LR ou FN faute de mieux.

    La création d’une formation située entre un FN qui ne sait plus où il se situe et une LR de plus en plus centriste constituera un événement politique et provoquera un choc psychologique. Aujourd’hui, le vote FN débouche sur une impasse : ce n’est pas avec des petites mairies, des conseillers municipaux et régionaux qu’on influe sur l’avenir de la France ; il ne dérange pas le système en place. L’émergence d’un parti authentiquement de droite alternatif au FN mais disposé à gérer la France avec lui sur la base d’un accord de gouvernement donnerait un sens  au vote contestataire car il ouvrirait une nouvelle voie, de nouvelles perspectives.

    A cause de cela, il ne peut qu’intéresser les médias, ce qui contribuera à l’installer rapidement et solidement dans le champ politique français.

La Fédération et LR

    Mais cela ne vaut pas que pour le FN. Il y a à LR une importante composante nationiste, souverainiste et patriote. J’en connais personnellement qui auraient pu quitter le navire RPR (en même temps que moi) quand celui-ci, trahissant ses idéaux et sa vocation à défendre la France toutes griffes dehors, a renoncé à son programme national dans les années 90. Ceux-là jugent qu’il valait mieux rester parce qu’ils y étaient plus utiles. (Je parle des sincères, évidemment, pas des gamellards).

    Une Fédération patriote, nationiste et souverainiste capable d’attirer suffisamment d’électeurs ayant rompu avec l’abstention ou venus du FN et de LR pourrait constituer un partenaire susceptible de renforcer la mouvance nationiste au sein de LR et lui permettre d’y prendre le pouvoir. A défaut, ce serait pour les Reps la perspective de se retrouver coincés entre une gauche opportunément ou miraculeusement renforcée par des centristes et un pôle nationiste anti-européen. LR serait alors certain de connaître le sort du PS qui, scrutin après scrutin, perd toutes ses positions, les moyens qui vont avec…, et la raison d’être de ses adeptes.

Vous avez dit « marchandage » ?

    J’entends d’ici le mot. Les activistes porte-flingues du FN qui me poursuivent de leur vindicte depuis 1989[7] ne manqueront pas l’occasion ! Je l’assume et le revendique. Ce n’est pas avec de bons sentiments et de vains principes moraux qu’on fait de la politique. S’il ne s’agissait que de politique politicienne, de recherche de positions et de prébendes, je comprendrais la critique. Mais je suis à l’abri d’un tel soupçon : si j’avais mangé de ce pain-là, je serais ministre depuis belle lurette.

    Il s’agit ici, rien de moins, que de sauver la France. S’il faut en passer par là, nous irons sans arrière-pensée, sans mauvaise conscience et sans vains scrupules. Il n’y a aucune honte à s’allier avec des gens qui ont les mêmes idéaux que soi. Même s’ils se sont, jusqu’à présent, trompés ou fourvoyés. C’est le cas de la très grande majorité des gens du FN et d’une bonne partie de ceux de LR.

L’exemple de Podemos. Nous sommes les Indignés français

    L’exemple vient d’Espagne et, surtout, d’Allemagne. En Espagne, le mouvement des Indignés a pris la forme d’une coalition de gauche,  Podemos. En Allemagne, il est de droite, Pegida. C’est celui auquel nous voulons ressembler car il s’est saisi de préoccupations qui sont aussi les nôtres et que ne partagent pas les Espagnols. Mais l’exemple de Podemos est, politiquement, pour l’instant plus significatif.

    Podemos a été créé en 2014 à la suite d’un appel d’une trentaine d’intellectuels espagnols intitulé Mover ficha : convertir la indignación en cambio político (Prendre les choses en main : convertir l’indignation en changement politique). Aux Européennes de 2014, Podemos a réalisé 7,97% ; un an plus tard, il a plus que doublé son score et gouverne Madrid et Barcelone, c’est-à-dire les deux mairies les plus importantes, mais aussi Saragosse, Saint-Jacques-de-Compostelle et Cadix .

    Il y a aussi les Indignés français ; s’ils étaient « de gauche », ça se saurait : Mélenchon serait bientôt ou même déjà Président de la République[8]. Les Indignés français s’expriment dans des mouvements citoyens comme La Manif pour tous et le Réveil français. Il ne tient qu’à eux, à nous, de suivre l’exemple de nos voisins, dont nous rejetons le gauchisme, mais avec lesquels nous partageons une conviction et un projet : rendre la souveraineté au Peuple.

Perspectives. Effets attendus

    Il appert de l’exposé ci-dessus que l’émergence de la Fédération, parti de droite disposé à gouverner avec le FN ou avec des Reps re-droitisés et revenus à leur vocation nationale, changera du tout au tout le paysage politique français. D’abord, elle rend possible une véritable alternance. Au moment où j’écrivais ces lignes, je ne pensais pas une seconde que le FN gagnerait la moindre Région. Je l’ai écrit et réécrit avant le scrutin et cela s’est vérifié. Et les Reps n’auraient pas eu besoin de la Gauche pour gagner en PACA et Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Avec la participation de la Fédération aux Régionales, les données auraient été chamboulées; à l’heure qu’il est, il n’y aurait plus un seul président de Région socialiste.

    Elles le seront aux Législatives de 2017. Là, dans la configuration actuelle, non seulement le FN n’aura aucun élu (Marion Le Pen et Collard seront battus) mais les nationaux de LR resteront minoritaires et impotents. L’anti-France européiste aura toute latitude pour mener à terme ses projets et accomplir ses funestes desseins. Le mouvement souverainiste sera définitivement liquidé et n’aura plus jamais aucune possibilité de s’imposer par les urnes. Avec 300 à 500 000 nouveaux immigrants musulmans de plus chaque année devenus français, grâce à Valls qui a réduit le délai de naturalisation français de 5 en 3 ans, à peine leurs valises posées dans les logements que nos HLM auront construits pour eux, l’anti-France européiste, cosmopolitiste et communautariste disposera d’une base électorale d’autant plus assurée qu’elle sera gavée d’argent public puisé dans les poches des travailleurs français.

    Avec l’apparition de notre mouvement, tout cela pourra être évité à temps.

Effet immédiat : un changement de perspective.

    La base électorale de la Fédération est multiple : elle est dans les 6 à 8 % d’électeurs qui dispersent leurs suffrages au profit de groupuscules (« les particules ») sans avenir ; elle est chez les électeurs qui votent FN et que celui-ci s’efforce d’écœurer en transformant le parti en auberge espagnole politique ; elle est chez les électeurs qui continuent de voter LR faute de mieux ; mais elle est surtout dans les quelque 15 millions d’électeurs qui se réfugient dans l’abstention faute d’offre politique ad hoc. Cela fait beaucoup de Français qu’il nous est interdit de laisser perdre. Je ne prétends pas, là, que, tout d’un coup, tous les Patriotes désenchantés vont se remettre à participer en masse et voteront pour nous mais je gage qu’une bonne partie d’entre eux retournera aux urnes dès le premier scrutin qui leur proposera une offre conforme à leurs attentes et, surtout, vraiment susceptible d’être politiquement utile.

    Mais je me plais à penser que la Fédération, parti politique créé non par des politiciens professionnels mais par des citoyens d’abord soucieux du bien public et de défense de la patrie, n’aura pas de peine à élever le niveau du débat public. Je suis sûr que cela lui vaudra un électorat supplémentaire.

Gouverner devient possible

    Un Front national seul à 30% au premier tour d’une élection n’a aucune chance de gagner au second ; un FN à 25% associé à une Fédération à 15% le peut. Ça vaut pour les Reps. Inutile de dire que c’est encore plus vrai quand les scores sont inversés. Ceci n’est pas qu’une affaire de calcul ; c’est aussi de la psychologie Les électeurs de droite qui ne veulent pas voter pour le FN sont des Français qui ne se résignent pas donner le pouvoir à un seul parti, de surcroît réputé sulfureux. Mais ce n’est pas vrai que pour le FN. Le PS a toujours gouverné avec d’autres partis, des Radicaux de gauche, des Verts complètement allumés et les Communistes les plus staliniens de la planète, ce qui n’a jamais choqué personne ; les Gaullistes ont toujours partagé le pouvoir avec les Centristes et d’autres Radicaux. Tout le monde sait que LR a toujours été une formule réunissant les anciens RPR et UDF… qui s’est d’ailleurs rescindée en LR et UDI.

   Total : il y a fort à parier que, dès son apparition, la Fédération trouvera son électorat. Alors, l’alternance sera vraiment possible. Et, si cela ne se produit pas trop tard (le plus tôt sera le mieux) la France pourra être sauvée.

Un paysage politique remodelé

    Du coup, LR, l’UDI et le Modem seront obligés de se positionner. Le paysage politique français sera redessiné à partir du projet européen. Il y aura d’un côté les partis Européistes, c’est-à-dire favorables à une Europe des grandes régions transnationales, de l’autre les partis favorables à une Europe des nations souveraines L’offre politique sera, alors, celle-ci :  dans le camp européiste, la gauche de gouvernement (le PS et ses satellites, les Verts), LR, l’UDI et le Modem ; dans le camp NPS, le FN, la Fédération et le parti issu d’une probable scission de LR ; dans le camp gaucho-communiste : l’extrême-gauche, les communistes ou ce qu’il en reste.

CONCLUSION

    Les mouvements initiés par ce que la sphère politico-médiatique qui répugne à parler du Peuple appelle « la société civile » ont, depuis plusieurs années, clairement identifié la menace qui pèse sur la France et sa civilisation. Ils ont, notamment depuis 2012, entrepris de combattre cette menace. Malheureusement, même si leurs analyses se rejoignent de plus en plus souvent et même s’ils mènent des actions de plus en plus concertées, ces mouvements citoyens restent insuffisamment armés pour faire face efficacement à la menace.

    La menace est politique ; pour l’écarter, il faut faire de la politique. Certains l’ont compris depuis longtemps mais ils agissent en ordre dispersé. D’autres s’y essaient mais trop timidement (la Manif pour tous a adopté un statut d’association à objet politique), avec l’idée de peser sur le pouvoir plutôt que de le prendre. C’est un mauvais calcul car on ne peut pas demander à ceux qui mettent en œuvre la destruction de la nation française de l’empêcher.

    Or, il est non seulement absolument nécessaire et urgent que le mouvement patriotique, nationiste et souverainiste empêche la disparition de la Nation française et de sa civilisation mais il est le seul à pouvoir le faire. Le système politique français ne permet pas au FN de gagner seul ; les petits partis politiques PNS, eux-mêmes des exsurgences du système politique en place depuis trente ans, ne sont pas disposés à s’unir. Les mouvements citoyens, qui ont fait la démonstration de leur capacité de mobilisation, sont seuls capables de les y forcer.

    La conjoncture politique s’y prête, tant du point de vue psychologique qu’électoral. Le Peuple en a assez du statu quo ; mais, quoi qu’en disent des médias toujours enclins à aider des tartarins comme Mélenchon à occuper l’espace politique libre alors qu’il ne représente rien, les Français ne veulent pas d’une alternative à gauche mais d’une solution nationale. Ils représentent une formidable force électorale dont la plus grande partie est orpheline d’une offre politique conforme à leurs attentes. Nous sommes à 15 mois d’une Présidentielle décisive pour la France et sa civilisation. C’est suffisant pour fédérer toutes les bonnes volontés patriotes, nationistes et souverainistes et pour, profitant du contexte, écarter la menace qui pèse sur elles.

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[1] Patriote : « Celui qui aime et sert sa patrie, et qui respecte celle des autres ». Nationiste (néologisme emprunté à E. Todd qui ne dit pas que des bêtises) : être nationiste, c’est considérer que la nation est la forme la plus élevée d’organisation des peuples.  Souverainiste : le souverainiste considère que les choix politiques relèvent en dernier ressort de la nation.  S’agissant de la création d’une offre politique alternative au FN, nationiste est plus juste que souverainiste car ce terme, comme celui de patriote, a été préempté par des antinationaux fanatiques, comme Mélenchon, qui sont en réalité des communistes. De temps à autre, je parlerai de « NPS ». De ces trois définitions, il résulte que les nations peuvent, selon le principe de subsidiarité, s’entendre pour faire des choses ensemble dans le cadre de traités bilatéraux ou multilatéraux et déléguer des prérogatives mineures sans jamais les abdiquer.
[2] Aujourd’hui, on fait commerce du vivant. Et, sous prétexte d’écologie, on achète et vend des …droits à polluer !
[3] Peillon : « Il faut extirper de l’esprit des enfants la mauvaise influence des parents ».
[4] En 2009, louis Aliot me disait qu’il se donnait 15 ans pour accéder au pouvoir. En 2013, il admettait que ce serait difficile.
[5] Pour ceux qui en doutent, je les renvoie aux nombreux articles écrits sur mon blog sur cette question où je démontre que, si le FN profite de l’abstention en pourcentage des exprimés, il ne gagne rien ou presque en termes de voix. Pour mémoire, en 2012, Marine Le Pen a gagné 0,67% d’électeurs par rapport à son père en 2002, soit, en données actualisées, 307 180. Dans le même temps, trois fois plus d’électeurs, soit 981 460, renforçaient l’abstention.  
[6] J’ai commencé à prêcher dans le désert fin 2007… après avoir compris que, comme beaucoup de Français, je m’étais laissé berner par Sarkozy. En 2009, j’ai rédigé et diffusé un projet de création d’un Mouvement pour le Peuple et la Nation.
Pour qu’il en soit autrement, il faut qu’apparaisse dans le paysage politique français une force authentiquement de droite, nationale, patriotique, souverainiste et conservatrice, c’est-à-dire déterminée à défendre le modèle de société et de civilisation sur lequel la France est bâtie, non pas un parti satellite du FN mais une formation indépendante avec laquelle une alliance serait possible sur la base d’un programme commun de gouvernement. 
[7] Aux élections municipales de 1989, j’ai privé Marie-France Stirbois d’une deuxième alliance électorale avec le maire RPR de Dreux (Eure-et-Loir). Et je ne le regrette pas !
[8] Je blague !

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3 réponses à Agir pour le Peuple et la Nation

  1. massadin dit :

    Bonjour Kader,

    comme d’habitude, ton analyse est juste. Ton projet « se tient ».
    Alors « Go on » (Pardon pour l’anglicisme).

    Alain

  2. BOUHOURS dit :

    Je comprends que les USA sont derrière pas mal de choses surtout quand j’apprends ce que fait Mme Hillary Clinton mais sont-ils les seuls ?Mais avant tout: POURQUOI ? Pouvoir ? Argent ? Haine de Dieu ?

  3. nigette dit :

    Go Kader! mais je ne m’identifie pas à « Podemos » qui prétendait il y a peu que l’Andalousie devait s’excuser pour la conquête de Grenade aux mains des Maures et que l’Islam était préférable au catholicisme.Quelle imprudence de prôner ces principes dans un pays profondément catholique!..

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