Pour nos zélites, le terrorisme est un mal nécessaire et ses cibles des victimes collatérales.

Le tueur de Copenhague était repéré, comme ceux de Paris, de Verviers… et de Toulouse !

    Qu’est-ce que cela signifie ? Que, si on le voulait, on pourrait neutraliser les apprentis-djihadistes AVANT qu’ils n’agissent. Pour cela, il faut s’en donner les moyens institutionnels, c’est-à-dire, en amont, en avoir la volonté. Notre Premier Ministre ayant proclamé qu’il fallait s’habituer à vivre avec le terrorisme, ce qui suit n’est qu’un exercice de politique-fiction. Mais il en vaut le coup. 

    S’il y avait une volonté politique d’agir efficacement pour éradiquer le terrorisme islamique, on commencerait par ne pas reconnaître d’avance qu’on se satisfait de la situation et on prendrait un ensemble de mesures de nature institutionnelle, judiciaire et policière. Le terroriste étant une personne qui se met d’elle-même en-dehors de la Nation, il est juste que la Nation le considère comme un ennemi ou, au minimum, comme une menace. Dès lors, elle a le droit de prendre des dispositions pour l’empêcher de nuire AVANT qu’il ne passe à l’acte.

    Pour commencer, l’état d’urgence en matière terroriste serait proclamé. Ainsi, il serait permis à la Justice et à la Police de prendre des dispositions exceptionnelles pour neutraliser les suspects : arrestation et rétention hors normes de droit commun ; non application des garanties constitutionnelles, notamment en matière de citoyenneté : un individu qui projette d’attenter, même verbalement, à l’intégrité vitale de ses concitoyens renonce de lui-même à la citoyenneté ; bannissement du coupable et de ses inspirateurs ; élimination, y compris physique, des commanditaires et des donneurs d’ordre…. etc.

« Ce n’est pas un délit, de prôner le djihad ! » Bernard Cazeneuve

    Oulà ! s’écrient les bonne âmes. C’est la dictature ! Le fascisme ! Eh, bien, non ! Tout cela, hormis l’élimination physique, c’est-à-dire l’exécution anticipée, des commanditaires, existe déjà : c’est la Loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme, qui est parfaitement conforme à la Décision-cadre du Conseil du 13 juin 2002 relative à la lutte contre le terrorisme, et à la Convention du Conseil de l’Europe pour la prévention du terrorisme  du 16 mai 2005.

    Quand nos zélites politiques appliqueront-elles les lois qu’elles-mêmes font voter au lieu de commenter les tueries de djihadistes nourris au sein par la société elle-même, de présider aux funérailles de leurs victimes, d’entretenir des cellules psychologiques et d’aller s’en prendre aux enfants dans les écoles ? Quand nos dirigeants politiques comprendront-il que ce fut une énorme erreur que de créer artificiellement un pseudo Conseil français du culte musulman pour une religion qui, justement, n’en a pas voulu ? Ce faisant, on n’a, en réalité, fait que donner des moyens incommensurables aux wahhabistes et aux Frères musulmans pour asseoir leur emprise sur des  Musulmans de France obligés de s’en remettre à des directeurs de conscience que leur religion récuse absolument et qui les met, en vérité, sous la tutelle de puissances étrangères elles-mêmes islamisées (Par exemple, le Maroc et la Turquie, deux pays où les islamistes sont au pouvoir).

    Quant aux intellectuels, qu’ils cessent de faire l’exégèse de l’Islam ; c’est ainsi qu’ils entrent dans le jeu des extrémistes, car le Coran dit tout et son contraire. Par exemple, le verset 9.29, qui sert de base aux djihadistes, dit : « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humilies. » Pris littéralement – et une société qui se défend DOIT le prendre tel quel – c’est un appel à massacrer tout ce qui se met en travers de l’islam ou qui refuse de se soumettre à lui. Discutez trente secondes avec un Musulman, il trouvera toujours le moyen de vous démontrer que « ce n’est pas comme ça qu’il faut le prendre ». Et il n’aura aucune peine à le démontrer en citant d’autres versets plus pacifiques. Et patati, et patata !

Les djihadistes naissent des oeufs que des Aliens pondent dans nos sociétés.

    Cette démarche vaut à la rigueur pour ceux qui parlent dans l’anonymat des revues intellos, mais elle est irresponsable de la part de faiseurs d’opinions qui causent à la télé. De ce point de vue, les médias audiovisuels frisent l’indécence quand ils donnent, pour le buzz, la parole à une type comme Tarik Ramadan, qui est le diable en personne, y compris pour beaucoup de ses coreligionnaires qui veulent qu’on les oublie, et interdit de séjour dans beaucoup de pays musulmans. De la part des personnalités en charge de la sécurité publique, c’est carrément criminel. Je pense au Piérouge ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve qui a proclamé sur RTL et Twitter : « Ce n’est pas un délit, de prôner le djihad ! » Non, l’État et notre société toute entière ne doivent se déterminer qu’en fonctions des actes : tuer, se préparer à tuer ou inciter à tuer sont criminels, point !

    Enfin, quand arrêtera-t-on de faire venir en Europe des millions de Musulmans dont on sait pertinemment qu’ils sont déjà fanatisés et acquis au djihad islamique, même s’ils s’en cachent et même si une poignée d’entre eux seulement est prête à passer à l’acte ? Une poignée de trop, ça finit par faire beaucoup. Les Euro-Musulmans qui tuent à l’aveuglette naissent des œufs que des Aliens, que nous faisons venir en masse, pondent dans nos sociétés d’abord éprises de bien-pensance et  insouciantes du devenir de leurs peuples.

    Oui, pourquoi ne le font-ils pas ? Réponse : parce que le terrorisme islamique est considéré par ceux qui veulent imposer à l’Europe un changement de civilisation comme un mal nécessaire et, ses cibles, comme des victimes collatérales.