Une primaire à droite pour désigner le futur Président de la République

En 2017, voter pour ralentir la chute de la France

Juppé_Sarkozy    On peut sans doute reprocher bien des choses à Alain Juppé mais sûrement pas le croire naïf. Son entrée tonitruante « à droite, toutes » dans la campagne pour la primaire des Reps le démontre. Cela faisait deux ans qu’il se présentait comme un candidat à la Présidentielle de 2017 acceptable pour les électeurs de gauche. Et il faisait tout pour leur faire plaisir en multipliant les contre-pieds par rapport à Nicolas Sarkozy. Car, en politique, les Français n’aiment rien de moins que les come-back et les remake. Fabius, malgré ses errements sur la Syrie, y doit sa popularité et Juppé, son alter-ego à « droite », son miraculeux retour en grâce.

    Mais, et c’est en cela qu’il démontre qu’il n’est pas un perdreau de l’année, il a conscience que le temps et l’absence aident à l’oubli mais que, à l’approche des échéances, et maintenant que la bataille a commencé, ses adversaires se chargeront de rendre la mémoire aux électeurs. D’ailleurs, il sait parfaitement que sa popularité du moment est un atout pour le second tour de la Présidentielle mais ne lui sera d’aucune aide pour se faire désigner candidat. D’où la barre à droite.

    Ceux qui, comme moi, et contrairement à bien des Français qui prennent leurs désirs pour des réalités, sont convaincus que la politique est aussi une science exacte, ne sont pas étonnés par son revirement. Mais, de là à brûler tout ce qu’il a adoré comme il le fait, cela ne laisse pas d’étonner. Le prises de position d’Alain Juppé sur l’immigration, par exemple, ont de quoi surprendre (lire). Ceci étant, il ne dit pas s’il a varié sur l’opinion exprimée il y a quelques années selon laquelle la France avait besoin de 800 000 immigrants de plus.

    Mais là n’est pas mon propos ;  ce que j’essaie d’entrevoir (car il n’est pas question de prévoir) c’est ce que la confirmation officielle de la candidature d’Alain Juppé à la primaire à droite induit pour cette année 2016 et pour la Présidentielle de 2017. Tout d’abord, mais cela fera peut-être l’objet d’un autre livre d’Alain Juppé, il ne nous dit rien sur l’Europe. Je ne crois pas que, sur cette question, il nous surprenne beaucoup. En bon atlantiste et parrain de la French american foundation qu’il est, et compte tenu de son besoin d’avoir avec lui les Centristes dès la primaire, Juppé ne dira rien contre l’Europe croupion des États-Unis sinon qu’il lui faudra « se réformer » sans préciser dans quel sens, d’ailleurs. Je le vois mal notamment s’opposer frontalement à la signature du TAFTA. Mais il ne faut jurer de rien : un petit reniement supplémentaire, s’il doit lui assurer plus de voix à droite, ne lui coûtera pas. Surtout s’il a la ferme intention, une fois élu, d’oublier ses promesses.

Une primaire à droite pour désigner le prochain Président de la République française

    Or donc, Juppé se droitise. Cela lui assure-t-il de gagner la primaire des Reps ? Evidemment, non ! Car les Français qui y voteront sont beaucoup plus à droite encore. Je pense même, et c’est ce que disent les scores répétés du FN depuis 2007, que l’électorat Français n’a jamais été aussi à droite. Le problème est qu’aucun parti hors système n’est à même de le traduire concrètement (lire ou relire Présidentielle 2017 : et si MLP n’était pas au second tour ?). En tout cas, aucun n’est en état de mobiliser cet électorat pour son propre compte.

    En 2017, on peut raisonnablement penser que la fraction de cet électorat décidée à voter se répartira entre les trois candidats les plus proches de ses attentes : Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et le candidat sorti vainqueur des primaires à droite. Or, le deuxième tour des Régionales a montré que la mobilisation au deuxième tour ne profite pas à MLP mais aux candidats des Rep menacés soit par le FN soit par la gauche. C’est le principe du vote utile qui a joué au deuxième tour des Régionales 2015 : si on ne tient pas compte des voix de Debout la France, les candidats de droite ont totalisé au deuxième tour 71,2% de voix de plus qu’au premier ; dans le même temps, le gain du FN n’était que de 12,68% et celui de la gauche de 25,98%. Cela signifie que les abstentionnistes du premier tour que j’appelle « surnuméraires », les 30% d’électeurs qui votent à la Présidentielle mais pas aux élections locales, sont en majorité des électeurs de droite non convaincus ni séduits par le FN ou par DLF mais en partie sensibles à la notion de vote utile. Aux Présidentielles, ce phénomène joue dès le premier tour (77,96 de suffrages exprimés contre 47,92% au premier tour des Régionales et 55,67% au second), c’est-à-dire que quatre électeurs sur cinq n’attendent pas le deuxième pour faire leur choix. Cela signifie que l’électorat a parfaitement assimilé le caractère présidentiel de notre régime politique. Cela jouera évidemment en 2017.

    Or, François Hollande NE PEUT PAS gagner. Il a beau multiplier les manœuvres dilatoires, profiter des attentats pour se poser en père protecteur de la Nation, plonger les Français dans une atmosphère de danger permanent justifiant toutes les dérives, jouer les chefs de guerre, prendre des mesures artificielles et coûteuses pour truquer les statistiques du chômage, etc., Hollande ne sera pas réélu car sa seule chance est que Marine Le Pen accède au second tour. Elle pourrait fort bien, d’ailleurs, dans des circonstances particulières, si la gauche explose, ce qui reste possible[1], mais se serait aux dépens de Hollande. Il ne fait donc aucun doute que ce sont les primaires à droite qui désigneront le prochain Président de la République. Du coup, c’est sur elles que se concentrent les incertitudes politiques et c’est elles que les Français devraient essayer d’orienter au maximum.

Une élection arbitrée par Fillon, Dupont-Aignan et… Villiers

    Si les électeurs de droite, pas seulement ceux des Reps, sont nombreux à participer à cette primaire, ils pourront imposer un candidat. Le système du scrutin à deux tours favorise les candidatures dites « de témoignages » ou de positionnement. C’est ainsi que, parmi ceux qui se présenteront, il en est qui viendront faire un tour de piste histoire de négocier un poste ministériel ou se poser pour l’avenir ; NKM, Bruno Le Maire et Xavier Bertrand en seront certainement. Ces trois-là, à mon avis, se ficheront bien de savoir qui gagnera car ils jouent 2022. Hervé Mariton y sera aussi, probablement, pour défendre des convictions, c’est-à-dire pour tirer le futur candidat très à droite en le forçant à se prononcer sur les questions sociétales qu’il a très à cœur : le mariage gay et la GPA-CMA (gestation pour autrui et conception médicalement assistée)[2]. Or, le seul candidat à part François Fillon qui soit susceptible de revenir sur les lois Taubira est le co-favori de la primaire Nicolas Sarkozy. Il est possible que Mariton ne veuille pas par sa candidature favoriser l’élection d’Alain Juppé qui, lui, sera plus enclin à satisfaire sa gauche sur ces questions. Tout en faisant croire le contraire, évidemment !

    La question qui se pose est celle de la candidature de François Fillon. J’ai écrit dans mon précédent article que, si celui-ci n’est pas au deuxième tour de la primaire, ce qui et plus que probable, il pourrait négocier son soutien à Nicolas Sarkozy. Je le vois mal, en effet, se rallier à un Alain Juppé favori – donc otage – des électeurs de gauche. Il est tout à fait probable, en effet, que l’élection d’Alain Juppé à la Présidence de la République française mette définitivement la France sur la voie de l’allégeance à l’Europe supranationale sous influence américaine. Pour un gaulliste séguiniste affiché, c’est une perspective difficile à admettre. Ceci étant, de ce point de vue, Nicolas Sarkozy, tout aussi atlantiste que Juppé, ne constitue pas une garantie absolue mais c’est un moindre mal. Bête noire de la gauche, il ne pourra s’appuyer, pour gouverner, que sur la mouvance souverainiste. Or, celle-ci est beaucoup plus présente qu’on ne le croit chez les Reps. A charge pour elle de n’être pas que cela et de se faire plus influente si ce n’est déterminante.

« Quand on n’a pas ce qu’on aime, il faut aimer ce qu’on a ! » (Bussy-Rabutin)

    Cette hypothèse se trouve renforcée par le fait que les vues politiques de François Fillon rejoignent peu ou prou celles de Nicolas Dupont-Aignan et de… Philippe de Villiers. En effet, celui-ci, qui n’est ni complètement hors circuit comme le pensent ses détracteurs, ni capable de devenir un recours, contrairement à ce que croient ses adeptes, a encore les moyens de mobiliser quelques centaines de milliers d’électeurs. Il m’étonnerait que, au moment de choisir entre jouer un vrai rôle national et faire le guignol avec Robert Ménard, il opte pour le seconde proposition. De fait, Philippe de Villiers n’a jamais coupé les ponts avec la mouvance souverainiste de l’UMP. Or, celle-ci est de plus en plus influente aux Reps D’ailleurs, un chef de parti, ce qu’est toujours Philippe de Villiers, n’a pas pour seule fonction de jouer l’imprécateur et le sermonneur à la Bossuet ; il doit aussi fournir à ses troupes matière à l’action. Or, la Présidentielle détermine les Législatives et, si lui peut se satisfaire de prêcher du haut de sa chaire, les cadres du Mouvement pour la France, son parti, aspirent à autre chose et ont d’autres ambitions. Cela vaut évidemment pour Nicolas Dupont-Aignan et ses troupes de Debout la France.

    Mais lui est déjà, ainsi que je l’ai signalé (lire), sur cette ligne depuis le soir du premier tour des Régionales de décembre dernier. Concrétiséepar son refus d’appeler à voter pour qui que ce soit au second tour et, surtout, de fusionner sa liste avec cette de Valérie Pécresse en Ile-de-France, son positionnement « Ni système, ni extrêmes » lui donne toute latitude pour, le moment venu, négocier sur la base de son programme ou aller seul à la Présidentielle. Or, l’enjeu de celle-ci est tel qu’il ne peut pas ne pas faire le choix le plus sûr pour la France. Tant il est vrai que, à la fin des fins, quand on n’a pas le choix du meilleur, on doit, si on est responsable, opter pour le moins mauvais. S’agissant de NDA, c’est sa seule chance d’être à son tour, un jour, l’objet du choix.

    Juppé et les centristes euro-américanistes d’un côté, Sarkozy et les souverainistes de l’autre : c’est l’alternative offerte à la France de droite par la primaire de l’automne prochain et à la France tout court par la Présidentielle de 2017. Chaque jour qui passe nous rapproche de cette échéance ou le choix sera, pour la France, le néant ou la résurrection. Cela peut paraître grandiloquent mais l’Histoire nous démontre que le pire est toujours sûr et qu’il faut prêter l’oreille à ceux (ou à celles[3]) qui crient au feu. Certes, nos élites superficielles ne veulent pas l’entendre, mais le peuvent-elles seulement, gavées qu’elles sont de champagne, de caviar et de coke ? Le Peuple de France, lui, est aux aguets. Et, si le choix qu’il fera en 2017 n’est pas celui qui permettra de mettre définitivement un terme à la débâcle, en tout cas, il la ralentira. Et, qui sait, peut-être 2022 ne sera-t-il pas trop tard ?

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[1] Le scrutin majoritaire à deux tours favorise la multiplication des candidatures : en cas improbable de bons sondages pour Hollande, les « verts » et le « Front de gauche » pourraient vouloir se compter en vue des législatives qui suivront ; en cas de mauvais sondages pour Hollande, la volonté de reconstruire une gauche d’opposition pourrait s’affirmer autour d’un pôle excluant les « libéraux » du PS. Cette hypothèse est sérieuse si c’est Juppé, plus susceptible d’affaiblir Hollande, qui est choisi pour représenter la droite.
[2] Si les trois principaux candidats sont pour la réécriture des lois Taubira, ils se différencient  sur l’adoption par les couples homosexuels. Juppé y est favorable. En outre, Fillon veut abroger la circulaire Taubira qui permet de reconnaître les enfants adoptés nés à l’étranger de gestation pour autrui.
[3] Le 11 février 1956, c’est une femme qui, par un cri : « Réveillez-vous, enfants d’Ihgaren, votre maison brûle ! », a donné l’alerte quand mon village fut attaqué par les fellaghas.

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12 réponses à Une primaire à droite pour désigner le futur Président de la République

  1. honore dit :

    Surtout pas Juppé on l’a eu comme premier ministre ancien délinquant condamné par la justice cet homme tiède comme Chirac ne fera aucune mesure propre à redresser le pays à lutter contre cet islam conquérant a lutter contre la délinquance. Ce dernier adopte une posture mais on n’est pas dupe. Les français par contre sont crédules sans l’être ils ne veulent pas de vrai changement ils ne veulent pas perdre ce que leur verse l’etat providence Juppé correspond tout à fait à ce critère. On dit que la France est à droite comme vous l’avez indiqué cette partie des français qui ne votent pas qui sont de droite ont un rôle primordial.

  2. Brétagnol Michel dit :

    Juppe, ce n’est pas parce qu’il est cassant, qu’il est un dur. Et on le voit prêt à toutes les compromissions, les bassesses pour arriver à ses fins. Et puis c’est un imposteur, se dire gaulliste et être un pion de l’atlantisme, un européiste, c’est plus que de l’incohérence, c’est de la tromperie. Alors son style droit sans ses bottes n’est qu’une composition une falsification, il n’est en vérité qu’un politicard soutenu par Chirac et ses réseaux pour se venger de Sarko. Et Chirac le mensonge, le pirouettisme et la trahison…

  3. ramos annie dit :

    Merci à toute l’équipe amitie Annie Ramos

  4. annie dit :

    comment Miterrand a-t’il pu être réelu ?? je n’ai pas encore compris , je crois que je ne comprendrais jamais , alors Hollande au second tour ?? le cauchemar continu !

    • Lastragale dit :

      Annie : 20 ans après, Edith Cresson délivrée du secret bien gardé nous a expliqué : qu’elle avait organisé une rencontre secrète chez elle avec Jacques CHIRAC et Mitterrand pour battre Giscard.
      C’est J.CH qui a fait élire Mitterrand.
      Il nous a fait croire qu’il était Gaulliste alors qu’il est un radsoc !
      Seule Bernadette est de droite et soutient Nicolas SARKOZY !

    • Lastragale dit :

      Annie : 20 ans après, Edith Cresson délivrée du secret bien gardé nous a expliqué : qu’elle avait organisé une rencontre secrète chez elle avec Jacques CHIRAC et Mitterrand pour battre Giscard.
      C’est J.CH qui a fait élire Mitterrand.
      Il nous a fait croire qu’il était Gaulliste alors qu’il est un radsoc !
      Seule Bernadette est de droite et soutient Nicolas SARKOZY !

  5. Michel dit :

    Lisez le programme de Dupont Aignan, il satisfera sans doute tous les souverainistes de droite comme de gauche qui voudraient sortir la France de l’atlantisme et faire de l’Europe, autre chose que l’instrument des oligarques internationaux, une Europe oui! mais une Europe des nations confraternelles respectant chaque pays qui la compose pour en faire une force de coopération intelligente.

  6. Strullu Eric dit :

    Pour répondre à la question d’Annie et apporter d’autres preuves, je vais raconter deux souvenirs datant de la période immédiatement avant l’élection de Mitterrand.
    Quels que jours avant le vote, je dînais chez un couple d’amis dont le mari était directeur de l’implantation française d’une importante banque internationale.
    Au cours du repas, il me demande : »Alors ! Vous allez voter Mitterrand ? »
    Surpris par sa question car il savait pertinemment quelles étaient mes opinions politiques, je lui demandais pourquoi.
    Il me répondit que c’est ce qu’il fallait faire pour que Chirac puisse arriver au pouvoir et écarter Giscard : « On fait élire Mitterrand, les socialistes sont au pouvoir, ils vident les caisses en moins de deux ans, et la France appellera Chirac à la rescousse. »(sic)
    J’ai trouvé l’idée farfelue à l’époque.
    Arrivent les élections avec le résultat que l’on connaît.
    Quelque jours après, je mange avec un Directeur de la Qualité du Groupe Philips auquel j’appartenais et dans la discussion, il me dit que c’est Chirac qui avait fait basculer le vote en faveur de Mitterrand. Je lui dit que j’avais entendu déjà quelque chose dans ce sens, mais que cela devait être une rumeur mal intentionnée.
    Il me répond : « Pas du tout, mon beau frère qui fait parti du RPR, m’a montré une lettre circulaire émise par ordinateur et adressée aux membres du parti pour leur demander de voter Mitterrand. C’était écrit noir sur blanc.

  7. PICARD dit :

    Je suis heureux d’avoir de vos nouvelles, cher Monsieur HAMICHE.
    Meilleurs voeux à l’occasion de la nouvelle année en espérant que parmi nous on réussira à grouper un certain nombre de citoyens pour faire en sorte de casser l’enclave qu’ont mis au point les socialos comme les prétendus républicains de Monsieur SARKOZY.
    En lisant vos articles, je suis de plus en plus écoeuré de constater que pendant que de pauvres gens essaient de survivre tous les jours, d’autres font des « affaires juteuses » sur le dos des citoyens !!!
    Que ça explose tout ça un jour !

  8. Robert dit :

    Théoriquement la décision ultime pour l’élection Présidentielle, comme pour toutes les autres d’ailleurs, appartient au peuple Français.
    Il se trouve hélas que ce peuple est fractionné en diverses obédiences très influentes de type maçonniques, sionistes, communistes, capitalistes, européistes ect ect …

    D’où la mise en œuvres de manipulations aussi diverses que variées.

    Le FN étant à tout jamais l’ennemi héréditaire à abattre coûte que coûte !

    C’est ce qui rend toute hypothèse sans fondement réel, d’autant que les ficelles sont tirées avec l’appui de certaines nations dont notamment l’Amérique, l’Arabie Saoudite, le Qatar ect ect.. Argent oblige !!!.
    Le retour « du meilleur d’entres nous » sur l’échiquier politique n’est pas anodin, car il ne faut pas oublier que durant sa traversée du désert il se trouvait prof aux Etats Unis, ce qui lui a sans doute permis de tisser outre atlantique des liens solides.
    Peu importe finalement s’il s’agit d’un repris de justice avéré et d’un imposteur patenté.
    Pour le reste, nous voyons bien que les Français sont incapables de trier le bon grain de l’ivraie et qu’ils cèdent trop facilement aux chants des sirènes.
    Très sensibles aux chantages de toutes sortes, ils se réfugient dans une pseudo sécurité qui leur permet, intellectuellement parlant, de couler des jours heureux, bien que cela ne les empêchent pas de se plaindre sitôt les échéances électorales passées.
    Peu leur importe finalement les véritables dangers qui se profilent à l’horizon.
    Le dernier exemple n’est pas si lointain puisqu’il remonte en 1936, période durant laquelle le Front Populaire avec une gauche (déjà) très en verve, pensait bals populaires, congés payés ect , alors que l’Allemagne Nazie se préparait sérieusement à l’annexion de l’Europe et notamment de la France, ce qui fut fait hélas en 1940…
    Au delà de quelques véritables et respectables Résistants qui mirent, pour certains d’entres eux, leur vie au bout de leurs idées, il y eut aussi des résistants de la 25ème heure, lesquels, furent préalablement de parfaits et dociles collaborateurs.
    Les premiers furent très souvent discrets, alors que les seconds, à la libération, se singularisèrent par des exécutions sommaires, si ce n’est pas des tontes de cheveux en place publique à l’encontre de malheureuses femmes…
    Histoire de faire oublier leurs propres turpitudes et autres trahisons !!!
    C’est aussi cela la réalité de notre société, dont la mentalité n’a hélas pas évoluée depuis.
    Dès lors, forts de l’expérience passée, et, compte tenu des comportements d’aujourd’hui, il n’y a objectivement vraiment pas grand chose à espérer, si ce n’est à se préparer à subir !

    • Michel dit :

      Pour moi Juppé est le candidat désigné par l’oligarchie. Qui aurait préférer Sarkozy mais celui-ci s’étant tellement fait détesté qu’ils ont du changer de cheval pour être sur de gagner la course car pour eux il est hors de question de laisser le pouvoir au peuple !

  9. Noémie dit :

    Si je comprends bien les lecteurs de Kader ne sont pas très « Juppéistes » ! A la lecture des commentaires on voit d’ailleurs que le personnage a été bien cerné.
    On pense ce qu’on veut du bonhomme mais de toute façon élire quelqu’un qui aura 79 ans la fin de son mandat et 83 ans à la fin du deuxième s’il est réélu ! Non merci !
    Ça fait trop penser à un gâteux célèbre qui a dirigé la France dans un moment difficile avec le résultat que l’on sait.
    Aujourd’hui où tout va encore plus vite. On a beau avoir toute se tête, à cet âge là on est quand même pas mal largué sur beaucoup de sujets. Je suis bien placé pour le savoir, Hélas !

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