Toulouse, Boston, Londres, Paris : la guerre des civilisations…

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    Attentat islamiste à Toulouse ; attentat islamiste à Boston ; assassinat d’un soldat britannique par des islamistes à Londres ; menaces d’attentats islamistes en Allemagne à l’occasion de la finale de la Ligue des Champions, qui a lieu ce soir à Wembley mais sera retransmise sur des écrans géants dans les principales villes du pays ; opérations militaires islamistes au Mali, en Algérie, au Nigéria, au Cameroun, au Niger ; confiscation des « printemps arabes » par les extrémistes musulmans en Tunisie, en Egypte, en Lybie ; opa des brigades internationales islamistes sur la révolte syrienne ; et voici qu’aujourd’hui même, un tueur en djellaba a, en plein jour et devant des centaines de témoins, tenté d’éliminer un soldat français : à l’évidence, n’en déplaise à nos intellos faussement bisounours, et plus sûrement mûs par des objectifs inavoués, qui veulent endormir les Français, la guerre de civilisation que les théoriciens les plus allumés d’un empire islamiste mondial veulent imposer à l’occident est déclarée.[1]

    Confrontée à la réalité d’une menace de plus en plus évidente, la cohorte de bien-pensants qui font l’opinion se démène pour que ne soient jamais prononcés les mots Islam ou musulman. Sous prétexte de refus de stigmatisation des Musulmans, ce que les observateurs lucides de la situation se tuent à nier, ils font tout pour que les Français ne voient pas que leur pays et leur civilisation sont menacés. On les comprend : leur dire la vérité serait montrer au grand jour combien trente ans de politique mondialiste et internationaliste conduisent notre pays à une anémie telle qu’elle ne lui permet plus de se défendre contre les agressions venues de l’extérieur …et de l’intérieur. Les Français, qui ne sont pas si bêtes, finissent par se demander pourquoi, en cette matière comme en d’autres, leurs élites n’ont rien fait et continuent de ne rien faire pour appliquer les solutions de bon sens conformes aux intérêts de la France. Et ils finissent par comprendre qu’en réalité, cette politique a pour but non pas la survie mais, au contraire, la disparition de la France elle-même et de sa civilisation. (Voir mes autres articles et mon livre la France confisquée).

    Oui, non seulement la guerre de civilisation est inéluctable (Lire) mais elle est déjà engagée entre l’occident et l’oumma. Elle le fut il y a quinze ans au moins à l’insu des peuples mais les peuples n’ont plus l’alibi de l’ignorance car cette guerre se déroule sous leurs yeux. Ils en ont les images tous les soirs au journal de 20 h et à tout moment sur la toile. Mais si les peuples occidentaux ont la possibilité de s’y opposer parce qu’ils en ont les outils psychologiques, philosophiques et démocratiques, ceux de l’oumma sont moins armés.

    Pourquoi ? D’abord parce que beaucoup de Musulmans apparemment pacifiques et placides se réjouissent au fond d’eux -et même, quelquefois, le disent ouvertement, j’en suis témoin- de l’action des Islamistes, qu’ils ne sont pas loin de considérer comme une façon comme une autre de redresser la tête après des siècles de soumission coloniale. Ensuite, parce que les Musulmans qui échappent à ce réflexe parce qu’ils savent au fond d’eux que la civilisation occidentale est un modèle à suivre et non à combattre sont sous la pression de leur communauté. S’il est bien vrai que ces deux catégories forment la majorité des Musulmans, ce dont je doute, ils n’en sont pas moins sommés de rester passifs et, au minimum, de s’abstenir de toute manifestation de leur désaccord avec les extrémistes, sous peine d’être taxés de traîtrise. S’agissant de la France, il arrivera même un moment, quand la politique de la Gauche en faveur de l’Immigration aura produit ses effets, où les Musulmans dits “modérés” s’afficheront ostentatoirement aux côté des Islamistes. Pour ceux qui en doutent, qu’ils se remémorent les derniers temps de l’Algérie française. Ceux qui avaient en masse participé aux fraternisations se rallièrent tout aussi massivement au FLN lorsqu’ils comprirent que De Gaulle lâcherait l’Algérie[2]. Quant aux Français de 1944, les mêmes qui avaient ovationné Pétain en avril à Paris y acclamaient De Gaulle en août.

    Pour que deux corps se mélangent, il faut qu’ils soient de même nature. Les civilisations occidentale et musulmane peuvent vivre côte à côte dans la paix, leurs sujets peuvent ensemble travailler et faire des choses, et même de grandes choses. Mais ces civilisations ne peuvent pas se mélanger. Se serait comme tenter de mêler la pierre et l’eau. La civilisation occidentale est souple, malléable, évolutive, capable d’adaptation car son but est le progrès assuré par la confrontation des passions individuelles, et son principe, démocratique[3] ; c’est un liquide. L’Islam est un bloc, à la fois religion, modèle de société et système politique ; de même que l’individu y est soumis à Dieu (c’est la traduction du mot musulman), il l’est à l’oumma (la communauté des croyants), à ses raïs, ses chefs, qui sont censés être les représentants de Dieu sur terre[4]. Son but est la préservation des us, des coutumes, des modes de vie hérités des pères, dont le principe est une cascade de soumissions, du fils au père, du cadet à l’aîné, de la femme à l’homme, de la sœur au frère, du pauvre au riche, du laïc au clerc, etc. Le libre-arbitre n’y a pas cours, ni, en conséquence, la démocratie. L’Islam est un roc, un minéral, un minéral dur de l’espèce la plus dure : le granit.

    Un liquide et un solide ne se mêlent pas : ou le premier dissout le second ou celui-ci absorbe celui-là. A condition que ce solide ne soit pas du granit, ce que l’Islam d’aujourd’hui est. La tentative d’assassinat, en fin d’après-midi, d’un soldat français, venant après les attentats de Londres, de Boston et de Toulouse, doit faire comprendre à nos élites que leur rêve de fraternité entre des peuples est un bon sentiment mais que la cohabitation au sein de mêmes peuples de gens de religions aussi dissemblables est une utopie qui risque de se transformer en cauchemar.



[1] Voir sur France 3 « Printemps arabes : la confiscation » et « La confrérie, enquête sur les Frères musulmans », tous deux diffusés le 22 mai dernier. Notons que le deuxième des deux documents, réalisé par Michaël Prazan, est très israélo-centré, c’est-à-dire qu’il insiste beaucoup sur les menaces qui pèsent sur Israël.

[2] Cette expérience acquise à leurs dépens doit faire comprendre aux PN que leur combat, dit « d’arrière-garde »  par leurs ennemis porteurs de valise, de réhabilitation de l’Algérie française, devient, aujourd’hui, un combat d’avant-garde pour que la France reste française.

[3] Lire Emmanuel Kant, Idée d’une Histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique.

[4] C’était le principe en vigueur à Rome puis sous la royauté, avant que l’Eglise soit reléguée aux affaires spirituelles.

[1] Voir sur France 3 « Printemps arabes : la confiscation » et « La confrérie, enquête sur les Frères musulmans », tous deux diffusés le 22 mai dernier. Notons que le deuxième des deux documents, réalisé par Michaël Prazan, est très israélo-centré, c’est-à-dire qu’il se préoccupe surtout des menaces qui pèsent sur Israël.

[1] Cette expérience acquise à leurs dépens doit faire comprendre aux PN que leur combat, dit « d’arrière-garde »  par leurs ennemis porteurs de valise, de réhabilitation de l’Algérie française, devient, aujourd’hui, un combat d’avant-garde pour que la France reste française.

[1] Lire Emmanuel Kant, Idée d’une Histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique.

[1] C’était le principe en vigueur à Rome puis sous la royauté, avant que l’Eglise soit reléguée aux questions de spiritualité.

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