En marge des attentats, quelques trucs consternants, drôles, pathétiques ou révoltants

Après Hassen Chalghoumi, Latifa Ibn Ziaten : quand les médias imposent leurs interlocuteurs musulmans aux Français

Latifa    Cette femme est de toutes les télés et de toutes les rédactions. Mère (les médias disent “maman” car ils ignorent que ce mot est réservé aux enfants pour parler à leur mère) de la première victime de Mohamed Merah, un soldat français d’origine marocaine, elle est, comme le faux imam de la mosquée de Drancy qui fait honte aux musulmans de France, devenue leur représentante médiatique sinon officielle par la vertu de l’exposition médiatique. Depuis quatre jours, on l’entend dans toutes les radios et on la voit sur tous les écrans de télévision.

    Et, depuis ce matin, je découvre que cette femme qui, par rapport à Chalghoumi, parle bien le Français mais dont on ne peut dire qu’elle le maîtrise, j’apprends que cette femme est capable de tenir un blog sur le site huffingtonpost.fr d’Anne Sinclair. (Lire) On aurait pu se contenter d’une intervew réécrite. Non, on veut faire croire ce qui n’est pas crédible. Décidément, il en est qui n’ont pas peur du ridicule !

    Avec son foulard cachant soigneusement sa chevelure, Latifa ibn Ziaten, qui a “créé” une fondation richement subventionnée et circule dans toute la France, y compris dans les écoles, pour semer la bonne parole officielle, est l’image que la société télévisuelle toute entière acquise à l’idéologie communautariste veut nous imposer de la Musulmane. Personnellement, je connais quelques dizaines de mères musulmanes : aucune d’elles n’est attifée comme Latifa. Donc, je ricane !

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Quand la presse bobo pleure les victimes bobos

    “En s’attaquant aux lieux festifs de Paris et Saint-Denis, les terroristes ont ciblé le mode de vie hédoniste et urbain d’une génération déjà marquée par « Charlie ».” Libération

    Le Monde, le huffingtonpost.fr et Libération ont publié in extenso la liste des 129 victimes des tueries de vendredi. Et de mettre l’accent sur leur milieu social : beaucoup de gens des médias écrits ou télévisuels, du monde des arts, de l’université, beaucoup de privilégiés, en somme, auxquels la position sociale permet de se payer des soirées en terrasse de café branché ou d’aller au spectacle. Des gens, en somme, du même milieu que ceux qui en parlent. N’y a-t-il pas là comme une compassion et une solidarité de classe ? Moyennant quoi, ces trois journaux ont, à l’unisson de la quasi totalité des médias français, commenté les tueries commises par ceux qu’ils persistent à nommer les djihadistes sur le thème : “c’est l’art de vivre, l’hédonisme même, la liberté, l’intellectualisme, le goût, une certaine forme de légèreté essentielle qui étaient visés” (Thomas Legrand sur France Inter). Pour s’en convaincre, ils se réfèrent aux termes du communiqué de revendication supposé émaner de Daech que l’auteur, un Français de Toulouse, a publié : la cible, « la capitale des abominations et de la perversion, celle qui porte la bannière de la Croix en Europe, Paris », « le Bataclan, où étaient rassemblés des centaines d’idolâtres dans une fête de la perversité ».

    Mais, me dis-je, si c’est le Paris bobo qui a été visé, pourquoi ne fait-on pas la comparaison entre les tueurs – enfants d’immigrés socialement défavorisés et, donc, possiblement frustrés – et les victimes, pour la plupart issues de milieux privilégiés ? Ce, non pas pour faire du misérabilisme ou fournir des excuses aux tueurs, selon le travers habituel des mêmes médias bobos, mais pour comprendre ce qui se passe et en tirer le juste diagnostic en vue d’aider à y donner les meilleures réponses. Pourquoi n’en tire-t-on pas la question de possibles motivations autres que religieuses et civilisationnelles ? Et pourquoi ne s’intéresse-t-on pas plus au fait que TOUS les protagonistes des attentats de vendredi, des exécutants au commanditaire et à celui qui les revendique, sont des jeunes Européens issus de l’immigration musulmane ? Et pourquoi ne relève-t-on pas qu’il en est de même de TOUS les attentats commis en France et en Europe depuis ceux de Toulouse par Mohamed Merah en 2012 ? Toutes questions que la presse étrangère a posées. Comment se fait-il, par exemple, qu’on ne reprenne pas les informations données par elle, selon lesquelles seuls le commanditaire (qu’on persiste à appeler “cerveau” sans ajouter “dérangé” !) et l’auteur de la revendication auraient séjourné en Syrie ?

    Au lieu de quoi, la médiasphère unanime s’en tient à un prisme unique, Daech. Et se contente de faire de la branlette intellectuelle en psychologisant à outrance sans juger utile de se livrer à un examen approfondi d’un phénomène qui  fait 129 morts en quelques heures à partir de points de vue divers, sociologique et historique, par exemple. Et de reprendre la thèse unique de l’attentat djihadiste commandé de l’étranger. Il est vrai que, en focalisant ainsi, les médias patentés et aux ordres dressent un rideau de fumée qui permet au pouvoir de mener sa petite guerre étrangère à coups de milliards qui pourraient utilement être employés ici pour renforcer notre Police, notre Renseignement et notre Justice. Répression hors de prix plutôt que prévention, comme d’hab !

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Pour nos médias, tous les attentats ne se valent pas.

La veille des attentats de Paris, on mourait à Beyrouth

La veille des attentats de Paris, on mourait à Beyrouth

    Personnellement, j’ai horreur des gadgets. Le « Safety Check » de Facebook n’a fait que parasiter ma page perso, des gens de tous horizons en ayant usé alors qu’ils n’étaient même pas présents à Paris le jour de l’attentat. Mais, pour les Libanais, il s’inscrit dans le mauvais traitement qui leur a été réservé suite à l’attentat meurtrier du 12 novembre à Paris. Apparemment, les morts beyrouthins n’ont pas le même poids que les Français ou les Nigérians. Un discrimination qui a choqué beaucoup de Libanais.

    En, ce qui me concerne, je suis plutôt de la plume et je suis surtout consterné de ce que nos médias aient consacré aussi peu de place ou de temps à l’attentat le plus meurtrier que les libanais aient connu depuis 1990. Je ne parle même pas des télévisions, qui ont depuis longtemps perdu mon estime. Mais la presse écrite elle-même est très en-deçà de ce qu’elle aurait pu faire. Certes, elle a rendu compte des attentats du 12 novembre le jour-même ou le lendemain. Mais ils ne sont livré à aucune analyse profonde. Et on ne les a plus vus ni entendus jusqu’à l’affaire du « Safety Check ». Elle s’est réveillée après que les réseaux sociaux aient bruissé de nombreux messages de déception émanant du monde arabe. Mais c’est le plus souvent pour… commenter le fait que Facebook n’ait pas activé le « Safety Check ». L’attentat proprement dit est, lui, est vite retombé dans l’anonymat.

    Eh, oui ! Tous les morts ne se valent pas. Les Palestiniens le savent bien qui donnent à chaque crise  d’urticaire d’Israël en moyenne trois-cents vies pour une israélienne.

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Une guerre a-symétrique, on vous dit !

ob_e8837a_rafale    33 morts. Les bombardements franco-russes sur Raqqa ont fait, en 72 heures, trente-trois morts parmi les membres de Daech, soit quatre fois moins qu’une bande de sinistres pieds-nickelés en quelques heures. Pas de doute, il s’agit bel et bien une guerre a-symétrique, mais à l’envers !

    Les attentats du vendredi 13 novembre à Paris sont à Hollande ce que le 11 septembre fut à Bush : un prétexte pour participer plus encore au chaos syrien non pas pour servir la France mais pour suivre – en le devançant, dorénavant – le maître américain. Et pour, accessoirement, faire la promotion de nos armes. Il n’y a pas de petit profit !

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Attentats de Paris : vers une Al Qaïda européenne ?

a-ATTENTATS-PARIS-640x468    Et si nous étions face à un terrorisme purement européen ? Cette questions qui m’est naturellement venue à l’esprit et m’a inspiré certaines intuitions (lire) a été posée par un certain Alastair Crooke, ex-­agent du service de renseignement britannique MI­6, dans un article publié par le Huffington post américain, repris par sa version française le 18 à 16h35 (soit après mon article). Un article que je vous recommande car il ouvre des perspectives que vous ne trouverez pas dans la presse française.

    La thèse d’Alastair Crooke est que, parallèlement à une disparition possible de Daech, qui est, selon lui, en train de perdre la partie, une sorte d’Al Qaïda européenne est en train de naître sur des bases propres à nos populations immigrées. Il voit dans les attentats récents le début d’une “guerre européenne”. De quoi faire le bonheur d’Eric Zemmour, d’Alain Finkielkraut et de Roger Cukierman qui font semblant de redouter une guerre civile dont ils rêvent en réalité. Voici un extrait de cet article que je me permets de vous recommander avec insistance :

    “Omar Ismail Mostafaï, l’un des kamikazes, était d’origine algérienne. D’autres suspects l’étaient peut-être aussi. Saïd et Cherif Kouachi, les responsables de l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo, étaient eux aussi d’origine algérienne. Tous faisaient partie de la communauté algérienne de France, qui compte plus de cinq millions de personnes. Pour beaucoup de ces habitants des taudis de Saint-Denis et d’autres communes de la banlieue parisienne, la Guerre d’Algérie n’a jamais pris fin.”

    “Dans cette hypothèse, la France et d’autres pays européens devront se poser la question de savoir comment leurs politiques ostensiblement multiculturelles ont donné lieu à un apartheid qui ne dit pas son nom, où les musulmans d’Europe se sentent exclus et méprisés par nombre de leurs concitoyens.” Il aurait pu ajouter : “le tout, sans que ça convienne en rien aux Français de vieille souche qu’on n’a d’ailleurs pas consultés”.

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6 Responses to En marge des attentats, quelques trucs consternants, drôles, pathétiques ou révoltants

  1. mimi says:

    je suis d accord avec vous, nos gouvernements ont attendus 130 morts, pour voir la réalité, la suite fait peur pour nos enfants, je pense qu il est un peu tard, l espoir
    fait vivre

  2. honore says:

    L’analyse de ce monsieur est petrie de bon sens et je partage ce commentaire depuis des années. Les politiques vivent dans le déni à savoir la guerre d’Algérie n’est pas finie pour beaucoup d’immigrés algériens je l’ai entendu de nombreuses fois même par des algériens intégrés et ayant réussis en France qui en veulent à la France. Cette dernière est responsable de tous les maux inhérent a l’Algérie contemporaine et la France doit payer la colonisation. Ils vivent une victimisation permanente et leur frustration meme par ceux qui sont devenus français tôt ou tard aura un effet explosif contre la France. Vous mettiez l’accent sur la communauté marocaine dans un autre article je pense que la communauté algérienne n’a rien à lui envier. Depuis des années on est dans le déni comment il peut en être autrement contrairement à ce qu’on véhicule la France a proposé au peuple autochtone de devenir français ils n’en ont point voulu car ils devaient abandonner le statut local régi par l’islam. En Algérie la France n’a pu réussir le vivre ensemble ici aujourd’hui dans l’immense majorité il y a cohabitation tout simplement.

  3. vigouroux says:

    Bonjour ! Un peu hors sujet, je voudrais simplement qu’on m’explique (surtout les Algériens) pourquoi on NE reproche QU’A la France la colonisation de l’Algérie.
    Il y a la thèse de Monsieur N. Boukrouh qui explique le concept de ‘colonisabilité’, c’est très intéressant à lire. Oui, sur ces terres d’Afrique du Nord les autochtones Berbères-Kabyles ont vu passer et s’établir bien d’autres peuples. Vandales, Phéniciens, Romains, Arabes, Turcs et finalement Français.
    Hors on ne reproche qu’à ces derniers ‘la colonisation’. Par faute de culture sans doute, je ne retiens que des apports des Romains et des Français. Je veux bien qu’on me corrige. Les habitants d’origine de l’Afrique du Nord sont soumis depuis le septième siècle, et l’Algérie ne doit son nom qu’à un ministre français en 1839 (date parfois différente, mais de peu). Les esclavagistes barbaresques sévissaient sur mer sous le régime ottoman. Et ce régime justement qu’a t-il apporté au peuple ? Et qu’a-t-il laissé de positif sur cette terre ?
    Les Arabo-musulmans, eux, ont imposé l’Islam bessif (cif ou sif = sabre), ils sont les ancêtres de ceux qui aujourd’hui s’offusquent, ici, de l’interdiction du niqab. Quand osera-t-on aller au bout de cette Histoire de la colonisation en Afrique du Nord ?

    • M. Vigouroux, vous vous faites du mauvais sang pour rien.
      Les Algériens n’en veulent qu’aux Français pour de multiples raisons.
      La première est que le concept de colonisation est récent. Il a été transmis aux algériens, comme un malade transmet sa maladie, par les droits-de l’hommistes de tous poils qui ne jurent que “droit des peuples à disposer d’eux-mêmes” à condition que ce soit pour devenir communistes. En 1961, le peuple algérien ne demandait que ça, de disposer de lui-même, mais son avis n’a pas été pris en compte parce qu’il allait à l’encontre de l’histoire. D’ailleurs, ce droit n’a joué que pour la forme ; si l’indépendance algérienne n’arrangeait pas à la fois l’anti-France et les Américains, l’Algérie ne serait jamais devenue indépendante ; en tout cas, pas comme ça. Et son peuple serait aujourd’hui le plus heureux du Monde.
      Cette dialectique du mensonge ne joue pas pour les “colonisations” d’antan car elle ne sert pas les buts des Algériens et de leurs amis porteurs de valises. Elles ne posent pas de problème parce qu’elles appartiennent à l’Histoire.
      D’ailleurs, la colonisation romaine est bien vécue ; les Algériens se flattent d’avoir appartenu à l’Empire romain car il bénéficie d’une image universellement positive. Ils accordent volontiers aux Romains le bénéfice de bienfaits qu’ils refusent aux Français.
      S’agissant des Arabes et des Turcs, n’oubliez pas que ce sont des Musulmans. En ces temps troublés ou le monde islamique a la prétention de constituer une nation, il n’est pas bon pour des Musulmans de critiquer d’autres musulmans, fût-ce à titre rétrospectif. D’ailleurs, les “colonisations” arabe et turque étaient purement formelles. Les Arabes n’ont pas régné et les Turcs n’ont régné que sur les villes
      S’agissant des Arabes, vous commettez une double erreur : la première, habituelle, consiste à croire qu’il y avait une différence entre eux et les Berbères. Détrompez-vous ; les Berbères étaient des Sémites et seuls les Kabyles, fortement romanisés, christianisés et, surtout, “vandalisés”, si j’ose dire, s’en distinguaient vraiment. La seconde erreur est de croire que l’Islam leur a été imposé. Or, pas du tout : l’islam des origines n’avait pas grand-chose de différent de la religion universellement répandue dans tout le bassin méditerranéen, à savoir, un ensemble de croyances de l’ordre du néo-platonisme enrichies d’apports chrétiens et juifs (d’avant le Talmud). Du reste, mais peut-être l’avez-vous oublié, les Arabes n’ont jamais conquis ni colonisé le Maghreb ; ils l’ont ASSIMILÉ par la langue et la religion. Et il a fallu des siècles pour que ce soit effectif. Entre leur arrivée au début du XIIè siècle et celle des Turcs au XVIè, il y eut plus de dynastie berbères que d’arabes. Parmi elles, les Fatimides chiites ismaéliens qui, à partir d’une tribu de Petite Kabylie, les Katama, fondèrent à leur tour un califat qui s’étendit de l’est du Maroc à l’Orient jusqu’à Damas et Baghdad, et englobant la Sicile. Il fondèrent au passage le Caire en 969.
      Bref ! Il n’y eut jamais de “colonisation” arabe (c’est pour cela que je mets des guillemets à ce mot). Quant à l’irruption en Afrique du Nord des Turcs eux-mêmes arabisés et islamisés, elle n’a rien changé à la vie des autochtones, ni en bien, ni en mal. D’ailleurs, en dehors des villes côtières et des grandes cités de l’intérieur (Constantine, Annaba), ils se contentaient de prélever l’impôt. Les tribus continuaient de vivre leur vie. Un système que les Français ont conservé, d’ailleurs.
      Tout ceci pour dire que, après Rome, il n’y eut de colonisation que celle de la France. Il est donc normal que la “décolonisation” et tout le folklore mensonger qui y est attaché ne concerne que la France.

      • Morin Gérard says:

        Les Arabes ont mis moins d’un siècle pour aller de La Mecque à Gibraltar. C’est-à-dire qu’ils ont traversé tout le Maghreb en un laps de temps extrêmement court. Peut-être ont-ils eu recours à des méthodes expéditives? Même si les Berbères leur ont donné un sacré coup de main (ce sont eux qui ont mis le pied en Espagne)!
        N’oublions pas par ailleurs que les Français ont pu s’installer en Algérie grâce au soutien actif de tribus désireuses de se débarrasser des Turcs.

  4. Robert says:

    L’analyse ou les analyses, si l’on peut dire, révèlent une même constante se traduisant par le déni de la France.
    Il faut admettre cependant que depuis longtemps la France ou du moins ses représentants ne sont pas allés de mains morte pour encourager et favoriser la situation dans laquelle en ce 13 novembre les Français se sont retrouvés assommés par une situation qu’ils étaient loin d’imaginer.
    Pour 130 d’entres eux, ce fut, hélas, la mort abjecte autant qu’injuste dans un lieu festif, loin des interrogations de ce monde en folie.
    Ceci est incontestablement la faute, à mon sens, des politiques menées depuis plus de cinquante ans maintenant ou le terrorisme, dixit la Politique Gaullienne, a été érigé naguère sur la stèle de la respectabilité à défaut d’être combattu comme il se devait.
    Oui, depuis nous payons les erreurs volontaires ou non de ces “j’m’en foutistes”, par ailleurs traîtres à la Patrie.

    Depuis, cette classe politique qui n’en a que le nom, vraie gauche et fausse droite confondue, n’a eu de cesse de persister dans une entreprise destructrice de la société Française.
    D’assimilation avortée en intégration utopique et d’immigration incontrôlée, ils n’ont cessé d’orienter le destin de la France vers de nébuleuses voies qui ont conduit au communautarisme, se transformant en radicalisme l’ensemble débouchant inexorablement vers le terrorisme.
    Il faut savoir aussi que pour en arriver là, ces “gouvernants” ont mis le paquet notamment lors de l’abandon de l’Algérie Française avec les massacre des populations durant huit longues années par des terroristes aidés dans leurs basses œuvres par de “bons français”, par ailleurs porteurs de valises, lesquels, pour certains d’entres eux, ont toujours pignon sur rue.
    Ainsi ces gens là n’ont pas hésité à faire tirer sur une foule pacifique le 26 Mars 1962, de tolérer les massacres commis à Oran le 5 juillet 1962, et de commettre l’abject et l’innommable abandon des Harkis, en livrant sans état d’âme aux mêmes terroristes ces soldats Français restés fidèles jusqu’au bout.
    Je fais grâce ici de toutes les innocentes victimes, toutes religions confondues, tombées durant huit années sous le feu et le fer de terroristes, mais pas seulement, aujourd’hui lamentablement oubliés par une amère Patrie.
    La France se réveille donc sous le choc de l’opération du 13 Novembre, comme elle le fut lors des attentats de janvier dernier, ceci sans oublier toutes les tentatives heureusement avortées sans négliger aussi celles à venir.
    Devant cette réelle menace, sortant subitement d’une la léthargie profonde , ils est réclamé, non sans cynisme, l’Union Nationale, alors que jusqu’alors la seule constante remarquée consistait à diviser les Français sur des questions mercantiles de basse politique, sans vraiment penser à l’essentiel.
    Les loups étant à présent dans la bergerie, tous les recours sont bons pour tenter d’éradiquer un mal dont toute la mesure ne semble pas avoir été prise et surtout comprise.
    C ‘est ainsi que divers Imams invités à semer la bonne parole et autres témoins de circonstance n’ayant véritablement pas grand chose à dire, fleurissent dans des médias aux abois de sensationnel et de scoops.
    La débandade se poursuit inexorablement dans la cacophonie habituelle… Hélas !!!

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