…Mais pas celles que tout le monde croit !
L’une ? L’autre ? Ou ni l’une, ni l’autre ?
Avec leurs 40,64 et 40,55% de suffrages récoltés ce dimanche en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et PACA, Marine le Pen et sa nièce Marion font figure de favorites pour le deuxième tour des régionales de 2015. En tout cas, d’après la très grande majorité des « spécialistes » télévisuels qui on passé les trois quarts de leur temps de parole à le répéter. Ils furent rares, ceux qui alertèrent sur la possibilité d’un double échec des deux produits d’appel du FN, et plus rares encore ceux qui spéculèrent sur la victoire d’un outsider inattendu. Continuer la lecture
Je suis consterné par notre propension à oublier les vrais défis en jeu derrière la politique au quotidien. Depuis quelques jours, la question sécuritaire née des attentats du 13 novembre à Paris nous laisse un peu de répit pour nous intéresser à l’actualité politique du moment : les élections régionales. Et j’ai beau chercher, je ne trouve nulle part d’analyse profonde sur ce qui se joue là pour l’avenir de notre pays. Le monde politico-médiatique ne résonne que de spéculations sur les résultats de l’élection sans que ne soit jamais abordée la question de la signification politique de la création des Grandes Régions. Or, cet enjeu est réel et vital. Les Grandes Régions s’inscrivent dans le projet idéologique central de nos élites : la création par le passage en force ou par la ruse d’une Europe des Grandes Régions transnationales.
« Ils » ont perdu tout sens commun. On avait remarqué le ton très bushien ou sarkozien de François Hollande au lendemain des attentats du 13 novembre. Une tragédie dont il a profité pour aller se faire applaudir à Versailles par un Congrès grâce à une réforme de la Constitution initiée par son prédécesseur contre laquelle il s’était élevé, lorsqu’il était dans l’opposition, avec des accents d’indignation. C’est, à la rigueur, de bonne guerre. 
De l’accord qui vient d’être trouvé entre l’Union européenne et la Turquie pour aider à régler la crise des migrants, un volet est bon pour l’Europe des peuples, l’autre est mauvais. Mais on voit déjà que ce n’est pas le bon qui fait les délices des rézosocios et la « Une » des médias. Et pour cause, l’un est susceptible de faire le buzz car il parle directement aux tripes tandis que l’autre sollicite la réflexion intelligente et, d’ailleurs, ses promoteurs ont tout intérêt à ce que nous en sachions le moins possible.
Depuis le début de la crise syrienne, la Turquie joue un rôle trouble ; elle finance, avec ses alliés arabes et qataris, les groupuscules anti-Bachar, frappe les Kurdes et trafique avec Daech, assurant ainsi à organisation des revenus qui lui permettent de survivre. Tout convergeait vers la conclusion selon laquelle la Turquie avait tout intérêt et faisait tout pour que le chaos débouche sur la fin de la Syrie.
On entend beaucoup parler de Daech mais on n’entend pas beaucoup Daech parler. En effet, tous les personnages impliqués dans les attentats de Paris, les exécutants, le cerveau (dérangé) et le signataire du communiqué de revendication sont ou « français » ou « belges » ; aucun n’est syrien ou irakien, ni d’aucun autre pays du Levant. A se demander s’ils ont vraiment un lien avec Daech et, s’ils en ont eu un, s’ils l’ont encore. D’ailleurs, cela fait des mois qu’aucun dirigeant de Daech ne s’est manifesté ; son chef lui-même, Al Baghdadi, n’est plus apparu dans l’actualité depuis octobre dernier, quand il a été assez gravement blessé pour qu’un le croie mort (
Le terme « hooligan » a, de nos jours, une connotation plus faible que ce qu’il signifie en réalité. C’est à cause du phénomène de violence dans les stades anglais qui s’est répandu dans toute l’Europe avant d’être quasi éradiqué grâce à des mesures de répression et de prévention exceptionnelles et dérogatoires au droit commun. Pourtant, je prétends que c’est le terme le plus approprié pour définir le processus psycho-social qu’on a vu à l’œuvre dans les attentats de Paris.
Savez-vous comment sont financées les instances religieuses juives et musulmanes de France ? La réponse est : l’abattage rituel kascher et hallal. En effet, le Consistoire israélite de France et le Conseil français du culte musulman (CFCM) et leurs nombreuses antennes locales perçoivent 1 € par kilo de viande abattue selon les rituels juifs et musulmans. Or, chaque année, quelque 200 000 tonnes de viandes bénéficient officiellement du label. Ce sont donc 200 millions d’€uros qui tombent directement dans l’escarcelle des organisations cultuelles et dans les caisses des mosquées.